Un roman plutôt loufoque et plaisant : “C’est vous qui voyez Docteur“, de Jean-Marc Geidel, autoédité chez Publibook.
Le pitch : Médecins généralistes fraichement diplômés à la fin des années 1970, les docteurs Jonathan Forget et Aimé Mory décident d’ouvrir un cabinet ensemble et s’installent dans une ville de banlieue parisienne. Force est de constater, 35 ans plus tard et à la recherche d’un remplaçant digne de ce nom, que leur conception de la médecine est foncièrement différente : Tandis qu’Aimé Mory est un docteur charmeur à la mémoire impressionnante, scientifique dans l’âme et adepte des colloques, Jonathan Forget pense que “La médecine, c’est 10 % de scientifique, 90 % de merveilleux, 10 % d’explications, 90 % d’énigme”, faisant presque du patient un malade imaginaire ou un médecin malgré lui…
C’est dans le cadre du Prix de l’Autre Edition, pour lequel j’ai l’immense honneur de faire partie du Jury, que j’ai découvert ce roman drôle et atypique.
L’auteur nous plonge avec humour et légèreté dans la folle vie d’une maison médicale et de ses médecins généralistes : des dialogues improbables entre le médecin et son patient aux passionnantes discussions entre les malades dans la sacrosainte salle d’attente, en passant par les échanges enflammés entre professionnels de santé à l’occasion de colloques, réunions ou autres rendez-vous, mais aussi par la quête désespérée du remplaçant idéal qui s’avère au final illuminé voire inquiétant…
Plus profond qu’il n’y paraît mais toujours avec bienveillance, l’auteur met également en avant le difficile exercice de la médecine au quotidien, pointant du doigt l’influence que peuvent avoir les laboratoires pharmaceutiques, mais aussi la dérive de certains patients, rassuré de se voir prescrire une multitude de médicaments, guéri par l’effet placebo de la seule ordonnance.
Les personnages, bien construits et totalement burlesques, ne sont pas en reste et apportent beaucoup à l’intérêt de ce roman truculent.
Le style de l’auteur, fluide et cocasse, la plume de l’auteur, pleine de douceur et d’aménité, rendent la lecture de ce roman d’autant plus agréable.
Plus profond qu’il n’y paraît mais toujours avec bienveillance, l’auteur met également en avant le difficile exercice de la médecine au quotidien, pointant du doigt l’influence que peuvent avoir les laboratoires pharmaceutiques, mais aussi la dérive de certains patients, rassuré de se voir prescrire une multitude de médicaments, guéri par l’effet placebo de la seule ordonnance.
Les personnages, bien construits et totalement burlesques, ne sont pas en reste et apportent beaucoup à l’intérêt de ce roman truculent.
Le style de l’auteur, fluide et cocasse, la plume de l’auteur, pleine de douceur et d’aménité, rendent la lecture de ce roman d’autant plus agréable.
En bref, un roman plein d’humour qui propose une intéressante réflexion sur la médecine… Petit conseil en passant : “Une pomme par jour éloigne le médecin… Surtout si vous visez la tête”.
Merci pour votre sympathique commentaire. L'auteur
Avec grand plaisir! 🙂