Un petit polar au héros atypique : “Une fleur en enfer” d’Alper Canigüz, aux éditions Mirobole et Livre de Poche.
Le pitch : A 5 ans, Alper Kamu est un enfant aux insoupçonnables ressources. Fils unique d’un couple aux relations plutôt tumultueuses vivant dans un quartier populaire d’Istanbul, ce petit surdoué passe son temps à boire, traîner avec ses petits camarades, s’inventer des relations passionnelles et… Résoudre des énigmes et enquêtes… Et voilà justement deux évènements dans la vie de l’enfant qui vont susciter chez lui son insatiable curiosité : Tout d’abord en accompagnant son père pour trier les affaires de son oncle récemment décédé, qui vouait toujours un amour brûlant pour son ex-femme, Alper tombe sur une photo remettant en cause cette passion dévorante… Quant à son nouvel ami Ümit, jeune voisin de 12 ans tout juste installé dans un immeuble du quartier, celui-ci lui avoue avoir étranglé son petit frère handicapé… Les occasions sont trop belles pour le jeune garçon désireux de dévoiler la vérité…
Reçu à l’occasion de la sélection du mois de Juillet dans le cadre du Prix des Lecteurs (Polar) du Livre de Poche, je me suis volontiers plongée dans ce petit polar au synopsis alléchant… Seulement la magie n’a malheureusement pas opéré en dépit des qualités de ce roman…
L’auteur nous livre ici une intrigue bien construite et rondement menée, au cours de laquelle le lecteur suit les nombreuses pérégrinations de notre jeune héros en quête de vérité, maintenant ainsi le suspense jusqu’à un dénouement multiple et particulièrement réussi.
Pour autant ce jeune détective, trop jeune à mon goût je pense, ne m’a donc pas convaincue. Alper est certes un fin limier, aussi malin que curieux, aussi naïf que perspicace, mais n’a malheureusement suscité aucune empathie chez moi. Sûrement aurait-il été préférable d’avoir lu le premier opus des aventures de ce petit garçon hors du commun pour le cerner davantage.
La plume de l’auteur, vive et fluide, m’a malgré tout permis de passer un bon moment de lecture.
Pour autant ce jeune détective, trop jeune à mon goût je pense, ne m’a donc pas convaincue. Alper est certes un fin limier, aussi malin que curieux, aussi naïf que perspicace, mais n’a malheureusement suscité aucune empathie chez moi. Sûrement aurait-il été préférable d’avoir lu le premier opus des aventures de ce petit garçon hors du commun pour le cerner davantage.
La plume de l’auteur, vive et fluide, m’a malgré tout permis de passer un bon moment de lecture.
En bref, je suis malheureusement passée à côté de ce petit polar original et plein de promesses… Mais peut-être Alper parviendra-t-il à provoquer chez vous la petite étincelle!