Le temps défile à une vitesse décidément bien alarmante… Il est déjà temps de vous livrer une nouvelle interview que je réalise avec toujours autant de plaisir et de motivation, bien décidée à vous livrer le meilleur de ma petite personne ! Le principe est toujours le même, il s’agit pour moi de partir à la rencontre d’auteurs et autres protagonistes essentiels à notre univers littéraire afin de vous dévoiler le lecteur qui sommeille en chacun d’eux…
Et alors que la rentrée littéraire bat son plein, c’est aujourd’hui l’un de ses auteurs qui me fait l’immense plaisir de se prêter au jeu de mes petites questions indiscrètes : Harold Cobert !
Auteur de nombreux romans, parmi lesquels “Jim” (aux éditions Plon), “L’Entrevue de Saint-Cloud” ou encore “Un hiver avec Baudelaire” (aux éditions Héloïse d’Ormesson), celui-ci nous revient aujourd’hui avec un livre à couper le souffle, dans lequel il tente de percer à jour l’énigmatique Monique Fourniret : “La Mésange et l’Ogresse“, aux éditions Plon !
En dépit d’un emploi du temps particulièrement chargé, celui-ci m’a fait l’honneur de relever mon petit challenge, ce dont je lui suis extrêmement reconnaissante !
Trêve de bavardages, je ne vous fais pas languir plus longtemps et vous laisse donc découvrir ses réponses… Bonne lecture !
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Auteur, 42 ans, père d’un petit garçon de bientôt 6 ans. Basque et Bordelais exilé à Paris, docteur ès lettres spécialiste de Mirabeau, de la pornographie au XVIIIème siècle et des stratégies rhétoriques du discours politique révolutionnaire.
Petit ou gros lecteur ? Quelle place tient la lecture dans votre vie ?
Gros lecteur ! Même si, depuis l’écriture de “La Mésange et l’ogresse“, je lis un peu moins qu’avant.
La lecture tient une place primordiale dans ma vie. Comme pour Montesquieu : “Je n’ai jamais eu de chagrin qu’une heure de lecture n’ait dissipé“.
Quel a été votre premier coup de cœur littéraire ? Et le dernier ?
Mon premier coup de cœur ? “Les Frères Karamazov” de Fiodor Dostoïevski.
Et le dernier ? “Rebecca” de Daphné du Maurier, que je n’avais jamais lu (Honte à moi !).
Y a-t-il un livre/auteur qui vous a poussé à écrire ? Quel a été votre déclic ?
Un étrange témoignage d’Henri d’Yvignac, lu dans une anthologie d’échecs quand j’avais 20 ans. C’était une histoire tellement extraordinaire que j’ai eu envie de la raconter à ma façon, sous forme de nouvelle. Depuis, le virus de l’écriture ne m’a jamais quitté.
Quant au déclic, c’est un accident de surf où j’ai failli rester tétraplégique.
Quel livre auriez-vous rêvé d’écrire ?
“Narcisse et Goldmund” de Hermann Hesse, mais aussi “Histoire de ma vie” de Casanova, car j’aurais alors mené cette fabuleuse vie d’aventurier au XVIIIème !
Si vous deviez comparer votre vie à un roman, lequel serait-ce ?
Plus jeune, j’étais très Rubempré des “Illusions perdues” d’Honoré de Balzac, aujourd’hui je suis beaucoup plus “Loup des steppes“, d’Hermann Hesse.
Quel est votre livre de chevet ? Et celui qui cale votre bibliothèque ?
Mon livre de chevet, c’est “Point de lendemain“, de Vivant Denon. Et “Ma Conversion” de Mirabeau.
Celui qui cale votre bibliothèque, c’est “Critique de la raison pure” de Kant !
Que nous préparez-vous pour votre prochain roman ?
J’infuse encore, comme le disait Daphné du Maurier. J’ai plusieurs idées en tête, et je ne sais pas encore laquelle sera mûre la première. Mais ce n’est pas pour tout de suite. J’ai envie de me consacrer d’abord à d’autres projets, dans d’autres disciplines.
Un petit mot pour la fin ?
Lisez, cela multiplie l’existence!
Voilà donc le lecteur qui se cache derrière cet auteur particulièrement talentueux et passionnant ! Encore une fois je le remercie vivement d’avoir accepté de répondre à mes questions !
Retrouvez “La Mésange et l’Ogresse“, son roman aussi prenant que bouleversant, publié chez Plon, dans toutes les bonnes librairies !
Et pour plus d’informations, retrouvez ma chronique à son sujet ICI !