Parce qu’on ne change pas les bonnes vieilles habitudes, c’est avec grand plaisir que je vous retrouve cette fois encore pour une nouvelle interview ! Vous êtes désormais de grands habitués, mais n’oublions pas d’accueillir nos petits nouveaux comme il se doit en leur rappelant le principe de cette rubrique : Partir à la rencontre d’auteurs et autres acteurs indispensables à notre bel univers littéraire, ceci afin de vous dévoiler le lecteur qui sommeille en chacun d’eux…
Fidèles à mes engagements envers l’autoédition qui me tiennent particulièrement à cœur, c’est aujourd’hui Jérôme Dumont qui me fait l’immense honneur de relever mon défi !
Doté d’une imagination débordante et particulièrement productif en conséquence, cet écrivain “touche à tout” est notamment un pro du thriller, fier papa de deux passionnantes sagas composées de thrillers haletants : Rossetti et MacLane, composée de huit tomes, et David Atlan comprenant à ce jour deux tomes.
Entre deux pages d’écriture, celui-ci a volontiers pris le temps de répondre à mes questions, ce dont je lui suis extrêmement reconnaissante !
Trêve de bavardages, je ne vous fais pas languir plus longtemps et vous laisse donc découvrir ses réponses… Bonne lecture !
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
S’il fallait résumer mon parcours, on pourrait le faire avec l’adage selon lequel le droit mène à tout, à condition d’en sortir ! J’ai en effet exercé comme avocat en Belgique, en France, ainsi qu’au Québec, avant d’opérer un virage radical de carrière dans l’industrie du jeu vidéo, puis d’exercer différents emplois, tous reliés, tantôt au droit (qui me poursuit !) et aux nouvelles technologies.
Des activités dans lesquelles la rédaction a toujours tenu une place très importante, mais j’ai attrapé le virus de l’écriture par un beau jour de juillet 2013 où, après avoir mûri pendant quelques mois les personnages de Rossetti & MacLane, j’ai commencé à leur donner corps. Douze romans plus tard, il m’apparaît comme une évidence que l’écriture est bien plus qu’une passion, elle est devenue un besoin !
Des activités dans lesquelles la rédaction a toujours tenu une place très importante, mais j’ai attrapé le virus de l’écriture par un beau jour de juillet 2013 où, après avoir mûri pendant quelques mois les personnages de Rossetti & MacLane, j’ai commencé à leur donner corps. Douze romans plus tard, il m’apparaît comme une évidence que l’écriture est bien plus qu’une passion, elle est devenue un besoin !
Petit ou gros lecteur ? Quelle place tient la lecture dans ta vie ?
Il ne se passe pas une journée sans que je lise ! Jamais autant que je le voudrais, compte tenu de toutes mes activités, cependant. J’ai tout de même des phases durant lesquelles je passe en mode vorace, souvent lorsque j’entame une série littéraire et qu’il me faut absolument connaître la suite ! D’une façon générale, il y a ce petit moment magique où je suis happé par ma lecture, quand plus rien ne compte que de connaître la suite et où, de lecteur “normal”, je me transforme en tourneur compulsif de pages ! Suivant les romans, ce moment arrive plus ou moins tôt dans l’histoire, mais une fois que c’est parti, j’ai une fâcheuse tendance à oublier l’horloge !
Quel a été ton premier coup de cœur littéraire ? Et le dernier ?
Oula ! Je crois que les “Bob Morane” ont été mon premier coup de cœur : chaque fois que j’en terminais un, il me fallait le suivant et, grâce à Dieu, Henri Vernes en a produit “quelques-uns” ! Sinon, un peu plus tard, “Le Talisman“, de Stephen King et Peter Straub m’a laissé une très forte impression : je serais bien en peine aujourd’hui de me remémorer les détails de cette histoire, mais en revanche, je me souviens très bien de l’état dans lequel ce roman m’a laissé !
Quant au dernier gros coup de cœur, je l’attribuerai à la “Trilogie berlinoise” de Philip Kerr : un auteur que j’ai découvert “en retard” : non seulement ce sont d’excellents polars, mais leur contexte historique tout à fait singulier apporte un éclairage inédit sur l’Allemagne d’avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale.
Y a-t-il un livre/auteur qui t’a poussé à écrire ? Quel a été ton déclic ?
L’élément déclencheur de l’écriture fut la volonté de mettre en scène les protagonistes de “Rossetti & MacLane“. Je pense que je le dois à tous les écrivains qui ont écrit “en série”, principalement Patrick O’Brian et Andrea Camilleri, chacun dans deux domaines radicalement différents, mais avec un réalisme historique incomparable pour le premier, et un amour bienveillant de ses personnages pour le second. Je me suis dit : j’aimerais créer des personnages qu’on prend plaisir à retrouver et me triturer suffisamment les méninges pour me surprendre moi-même en les renouvelant à chaque nouvel épisode…
Quel livre aurais-tu rêvé d’écrire ?
Il y en aurait tant… ! Mais au risque d’être relativement conformiste, je dois bien avouer que “Game of Thrones” de George R.R. Martin, me vient en tête !
Si tu devais comparer ta vie à un roman, lequel serait-ce ?
Je n’ai pas en tête de titre, mais je peux te dire ce qu’il devrait contenir : des changements de cap, des coups de théâtre, des embûches, de l’obstination mêlée de questionnements, de l’amitié, de l’amour et une bonne pincée de bonnes fées !
Quel est ton livre de chevet ? Et celui qui cale ta bibliothèque ?
Mes livres de chevet sont mes liseuses, Kindle et Kobo, pour ne pas faire de jaloux !Dans lesquelles il y a de tout : des classiques et, ces derniers mois, de plus en plus d’auteurs auto-édités que je prends un immense plaisir à découvrir, quel que soit le genre de romans !
Quant à celui qui cale ma bibliothèque, j’évite ! Même ceux que j’ai moins aimés ont leur place… sur les étagères du bas !
Quant à celui qui cale ma bibliothèque, j’évite ! Même ceux que j’ai moins aimés ont leur place… sur les étagères du bas !
Que nous prépares-tu pour ton prochain roman ?
Il y a deux débuts d’histoires, radicalement différents, qui sont en train de mûrir et pour lesquelles je vais très bientôt commencer la rédaction. Il s’agira de romans indépendants de mes séries ; après huit Rossetti et deux Atlan, j’ai envie d’explorer d’autres avenues avant de me replonger dans mes personnages habituels.
Un petit mot pour la fin ?
Un énorme merci de m’avoir ouvert tes colonnes et, de façon plus générale, pour ta passion et ton enthousiasme ! Tous les blogs qui ouvrent leurs portes aux auteurs indépendants contribuent à faire avancer la perception de cette nouvelle voie chez les lecteurs !
Voilà donc quel lecteur se cache derrière ce formidable auteur particulièrement prolifique, donc les chaleureux propos clôturant cette interview m’ont particulièrement touchée ! Encore une fois je le remercie vivement d’avoir pris le temps de répondre à mes petites questions indiscrètes !
Retrouvez sans plus tarder les romans de Jérôme Dumont, et notamment “L’Arlésienne“, le dernier né de la série “Rossetti et MacLane“, sur les sites Amazon et Fnac !
Et pour plus d’informations, retrouvez mes chroniques sur le premier tome de chaque série ici :