Un sulfureux retour aux classiques : “Les bijoux indiscrets” de Denis Diderot, aux éditions Macha Publishing.
Le pitch : Mangogul, Sultan du Congo, règne paisiblement en son royaume et s’y ennuie ferme, malgré la galante compagnie de sa favorite Mirzoza. Le génie Cucufa lui confie alors une bague aux troublantes propriétés : Il suffit de l’orienter vers une femme pour que ses bijoux (intimes, entendons-nous) se mettent à révéler au grand jour ce qu’il aurait mieux valu garder secret… Nombreux sont alors les masques qui se mettent à tomber lorsque les bijoux de ces dames se mettent à parler…
Voilà bien longtemps que j’escomptais me replonger dans quelques classiques… Et ce sont les éditions Macha Publishing, à la suite d’un chaleureux échange sur Facebook, qui m’en ont généreusement offert l’opportunité en m’envoyant ce trésor disparu dans une version particulièrement élégante et soignée, ce dont je leur suis vraiment reconnaissante.
M’éloignant bien volontiers de ma zone de confort habituelle, je retrouve ici un classique qui ne l’est pas tant, un petit chef d’œuvre du libertinage qui a valu bien des soucis à son auteur à l’époque de sa parution. On se doute bien évidemment que, sous couvert de personnages inventés dans un pays largement imaginé, l’auteur ne s’est pas gêné pour dresser un cruel portrait de ses contemporains et s’est allègrement gaussé des grands personnages de l’époque.
Cette dimension satirique s’est aujourd’hui logiquement estompée et, n’ayant jamais eu la fibre sensible pour ce genre de littérature, je ne peux malheureusement pas vous dire avoir aimé cette lecture. Pour autant, ce roman frivole n’en reste pas moins un (allez, j’ose!) petit bijou à l’élégance très caractéristique de ce XVIIIème siècle qui se lit vite et vous procure malgré tout un plaisant moment de lecture.
Cette dimension satirique s’est aujourd’hui logiquement estompée et, n’ayant jamais eu la fibre sensible pour ce genre de littérature, je ne peux malheureusement pas vous dire avoir aimé cette lecture. Pour autant, ce roman frivole n’en reste pas moins un (allez, j’ose!) petit bijou à l’élégance très caractéristique de ce XVIIIème siècle qui se lit vite et vous procure malgré tout un plaisant moment de lecture.
En bref, adeptes de la littérature badine et libertine ? Ce petit classique est fait pour vous !