Chroniques 2016 Un chat des rues nommé Bob de James Bowen

Un témoignage aussi magnifique qu’émouvant : “Un chat des rues nommé Bob“, de James Bowen, aux éditions JC Gawsewitch et Pocket.
 
Le pitch : Alors qu’il décidait de s’installer à Londres 10 ans plus tôt, dans l’espoir de monter un groupe et jouer de la musique, James Bowen n’a malheureusement connu que la rue. Toxicomane luttant pour se sevrer, c’est désormais avec sa guitare que James Bowen fait la manche pour en tirer ses maigres revenus et avancer au jour le jour. Un soir, alors qu’il rentre dans le studio qui lui est alloué, James tombe sur un chat roux bien mal en point. N’écoutant que son cœur, il sacrifie toutes ses économies auprès du vétérinaire pour retaper cette petite bête qui, dès lors, ne va plus le quitter. Partout où ils vont, Bob devient vite une attraction, et la coqueluche des passants qui s’arrêtent désormais volontiers. Un retournement de situation qui va permettre au maître qu’il s’est choisi de reprendre pied dans cette vie qui l’a trahie…
 
Voilà un livre dont j’aurais dû vous parler depuis longtemps… Ayant littéralement craqué sur sa couverture au moment de sa sortie sans même en connaître le contenu, c’est lorsque j’ai réalisé qu’il était depuis sorti en poche, connaissait une suite et qu’il allait même être adapté au cinéma que j’ai réalisé que le temps passait trop vite et qu’il me fallait rattraper cet injuste retard…
 
Ce n’est certes pas de la grande littérature, mais qu’est-ce que ça change ? Avec pudeur et humilité, l’auteur nous livre tout simplement l’histoire sa vie et du petit être qui l’a bouleversée, bouleversant le lecteur à son tour. Nous livrant dès lors un témoignage avec des mots simples mais poignants, James Bowen nous raconte ici la rencontre qui lui a permis de reprendre goût de la vie, de se relever, d’avancer et voir plus loin qu’au lendemain. Ces deux là étaient décidément fait pour se trouver, se lier et ne jamais se quitter. Alors même qu’il lui semblait compliqué de s’encombrer d’un compagnon à quatre pattes, lui qui n’est déjà pas fichu de prendre soin de lui-même, c’est ce petit être qui va le responsabiliser et l’aider à affronter les épreuves de la vie… Une vie qui va connaître un sérieux tournant dès lors que le désormais nommé Bob va attirer l’attention, les regards et la tendresse… Il était invisible, James et son compagnon vont rapidement connapitre le succès de la simplicité dans les rues londoniennes, les passants ayant toujours une petite attention pour Bob, plus touchés qu’ils sont par le sort de l’animal que celui de l’humain qui l’accompagne… Qu’à cela ne tienne, c’est ainsi que le duo va s’entraider et prendre ensemble un nouveau départ…
 
En bref, et je vous l’accorde, ce n’est pas une chronique habituelle que je vous écris là, mais ce livre ne l’est pas non plus. Plus qu’un récit autobiographique, c’est l’histoire d’une amitié hors du commun et bouleversante, émouvante, un véritable message d’espoir qu’il vous fait découvrir si ce n’est pas déjà fait!

 

 

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