Un roman
saisissant : “La petite barbare” d’Astrid Manfredi chez Belfond.
saisissant : “La petite barbare” d’Astrid Manfredi chez Belfond.
Le pitch: Alors qu’elle attend sa fin de peine, une jeune détenue, surnommée la
“Petite Barbare”, revient sur le parcours chaotique de sa vie qui l’a
fait atterrir en prison, avec un père chômeur branleur, une mère abîmée par la
vie qui sombrera dans l’alcool, dans une cité où règne la pauvreté et la
violence, avec un “ami” qui l’incitera à abuser de ses charmes pour
dépouiller de riches naïfs, jusqu’au jour où elle franchira la ligne en
laissant une des proies être torturée et assassinée sans réagir…
Repérée au moment de la sortie littéraire dans l’émission La Grande Librairie,
j’ai fini par me plonger dans ce roman brutal et stupéfiant.
L’auteur nous y
présente de manière crue une jeune fille paumée, pleine de rêves et d’espoirs
de vie meilleure, en quête de rédemption même si elle n’ose se l’avouer,
pervertie par la société qui n’a su l’intégrer. Ce récit ne peut que nous faire
penser à “l’appât” du Gang des Barbares, ce qui m’a empêchée toute
empathie envers cette jeune fille sans repères. Pour autant l’auteur sait
subtilement malmener son lecteur, contraint et forcé de regarder ce qui
dérange. L’écriture est brute, violente, mais belle et rend ce récit poignant
au travers de cette personnalité si complexe.
présente de manière crue une jeune fille paumée, pleine de rêves et d’espoirs
de vie meilleure, en quête de rédemption même si elle n’ose se l’avouer,
pervertie par la société qui n’a su l’intégrer. Ce récit ne peut que nous faire
penser à “l’appât” du Gang des Barbares, ce qui m’a empêchée toute
empathie envers cette jeune fille sans repères. Pour autant l’auteur sait
subtilement malmener son lecteur, contraint et forcé de regarder ce qui
dérange. L’écriture est brute, violente, mais belle et rend ce récit poignant
au travers de cette personnalité si complexe.
En bref, un roman dur, qui laisse à réfléchir.