Prix du premier
roman: “L’Assassin à la pomme verte”, de Christophe Carlier chez Serge Safran
éditeur et Pocket.
roman: “L’Assassin à la pomme verte”, de Christophe Carlier chez Serge Safran
éditeur et Pocket.
Le pitch: Bienvenue au Paradise, charmant petit palace parisien où Craig, un
anglais enseignant la littérature française aux États Unis, et Elena, une
italienne qui travaille dans la mode à Florence, séjournent une semaine pour
leurs professions respectives. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des
mondes hôteliers si un italien, croisé au bar lors de leur première soirée,
n’était pas retrouvé mort dans sa chambre, assommé, égorgé et étouffé…
L’enquête piétine, sous le regard intrigué du petit personnel…
Repéré pour son titre original en clin d’oeil à Magritte, et convaincue par
l’éloge qu’en a fait Amélie Nothomb, j’ai donc plongé dans les coulisses de ce
grand hôtel sans hésiter, pour en ressortir conquise deux heures plus tard.
Au travers d’un récit tragi-comique à quatre voix (Craig et Elena, mais aussi
Sébastien affecté au service de nuit et Amélie la femme de chambre), l’auteur
parvient à nous livrer un petit bijou de cynisme finement travaillé dans un
huis clos haut en couleurs. L’intrigue est très originale et aboutie, le
dénouement particulièrement déconcertant et savoureux, les personnages très
intéressants. La plume est fine et le style riche, de quoi passer un excellent
moment de lecture.
En bref, un premier roman très prometteur!