Chroniques 2017 Et tes larmes retenir de Charlotte Orcival

Ou comment louper un battement de cœur en lisant un fabuleux roman plein de vérité : “Et tes larmes retenir“, de Charlotte Orcival, disponible dès aujourd’hui en autoédition.
Le pitch : Ils se sont aimés à l’adolescence. Se sont laissés vivre un temps. Pour mieux se retrouver à l’aube de leur trentaine… Lorsque Julien retrouve Anna à l’aéroport ce 11 octobre 2001, ils s’apprêtent tous les deux à s’envoler pour New York. Le cœur du premier ne résiste pas au bonheur de retrouver la beauté de la seconde. Ils ont grandi, mûri, vieilli… Leur amour aussi ?
Au cas où vous l’ignoreriez (ce qui me semble absolument impossible soit dit en passant !), je tiens à vous signaler que je suis une fan inconditionnelle de Charlotte, de sa plume, de son talent qui n’est franchement plus à démontrer. Aussi quelle ne fut pas ma joie lorsque celle-ci m’a proposé en avant première la lecture de son nouveau roman fraichement sorti ce jour, promesse d’un moment de lecture unique et bouleversant ! Une promesse tenue, évidemment !
Car encore une fois Charlotte a les mots revolver… Elle a la plume qui tue, elle a écrit la première… M’a touchée, c’est foutu… Oui, rien qu’en posant mes yeux sur cette sublime couverture et son titre magnifique, je me savais déjà perdue, touchée en plein cœur… C’est simple, j’ai envie de l’encadrer tant elle m’a plu !
Mais Charlotte ne s’arrête pas là… Et moi non plus d’ailleurs, ce serait gâcher ! Et tels de vieux copains qu’on ne voit pas tous les jours mais qu’on n’oublie jamais, elle m’a procuré la joie immense de retrouver Anna et Julien ! Quel plaisir de les retrouver ! Ils n’ont pas changé ! Enfin si, un peu bien sûr, parce qu’ils ont pris 14 ans d’âge… Pour finalement se rapprocher du mien… Sans doute la raison pour laquelle je me retrouve tant en eux…
C’est là que la fée Charlotte déploie encore une fois tout son talent pour nous émerveiller, nous envoûter, nous transporter… Car oui, on voyage dans ce roman, on va de Paris à New York, des Maldives à Arz… Mais franchement ? Je m’en fous, Charlotte pourrait m’emmener n’importe où dans son roman que je la suivrais le cœur ouvert et les yeux fermés, juste ravie de me replonger une nouvelle fois aux côtés de ses personnages que j’affectionne tant et en compagnie desquels je me plais moi-même à  me trouver, me retrouver et me voir évoluer. Car chaque mot fait mouche et raisonne au plus profond de mon être, chaque page tournée me touche et m’émeut plus que je ne peux vous l’exprimer ici, chaque ligne écrite est une barrière qui tombe tant je me sens moi-même percée à jour… J’ai adopté ici le point de vue de Julien sans rechigner pour mieux rencontrer les nouvelles têtes qui gravitent autour du si beau couple qu’il forme avec Anna, mais surtout pour mieux encore découvrir cette dernière à laquelle je m’attache chaque page davantage.
Alors j’ai dévoré ce roman toujours plus vite, toujours plus fort, toujours plus captivée mais aussi inquiète de voir le point final surgir… Et il a surgi… Me laissant les yeux remplis d’étoiles et la tête pleine de projets pour eux sans doute… Mais aussi les yeux remplis de larmes et la tête pleine de regrets de devoir encore une fois les quitter… Pour mieux les retrouver peut-être…
Et parce que cela va sans dire mais cela va toujours en mieux en le disant, j’ai adoré retrouver cette plume si pure, si élégante, si travaillée, ce style unique et inimitable, ces paroles de chansons qui font tant écho en début de chaque chapitre… J’ai adoré retrouver Charlotte, tout simplement.
Bref, vous excuserez cette chronique sensiblement différente des autres, mais mon petit cœur avait besoin de s’épancher auprès de vous pour vous faire part de l’immense coup qu’il avait reçu en parcourant ce roman… J’espère avoir su vous transmettre l’amour que je voue à cette auteure qui sait mieux que personne me prouver qu’il faut savoir vivre sa vie et croire au bonheur. Alors Charlotte : Merci pour ce moment, merci pour ces instants, MERCI. Et n’oublie pas de me garder un exemplaire pour me le dédicacer ce 19 janvier !

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