Mes chouchous je dois bien vous l’avouer… Après tant de pérégrinations littéraires, toutes plus savoureuses les unes que les autres, il était tout de même temps que… J’admette… L’éventuelle possibilité de… Potentiellement m’accorder quelques jours de repos un tant soit peu mérités… Aussi ai-je profité de ce week-end prolongé constitué de quatre jours ensoleillés, pour… Bouquiner… Chroniquer… Interviewer… Mais aussi me reposer ! (Non mais je vous voyais venir d’ici mes mignons, avec votre air outré et vos gros sabots pour me botter les miches si seulement je n’avais pas prononcé le mot magique ! Je vous le promets, j’ai ajouté quelques heures de sommeil à mon planning !)
Mais ce week-end est aussi particulier puisqu’il permet de célébrer sans nul doute le métier le plus courageux du monde : Maman ! Parce qu’une Maman, c’est important… Parce qu’être Maman c’est une occupation à plein temps… Parce qu’une Maman, on n’en a qu’une… Parce qu’à une Maman on peut tout lui confier… Parce que rien n’est jamais perdu tant que Maman n’a pas cherché !!!
Aussi pour rendre hommage à toutes les Mamans du monde, à commencer bien évidemment par la mienne, il me fallait recueillir les confidences littéraires d’une personne toute spéciale à mon cœur, n’est-il pas vrai ? Et l’évidence même voulait que je me tourne vers la douce… Je dirais même plus la charmante… Mais que dis-je l’adorable Nina Frey ! Non seulement parce que c’est sûrement l’auteure la plus gentille que je connaisse, aussi parce qu’elle est à l’origine de deux magnifiques romans, dont “Ce qui nous oppose” sorti le 20 mai (un bien beau cadeau à faire en cette fête des Mères, soit dit en passant…), mais surtout parce qu’elle est à l’initiative d’une bien belle idée, d’un bien beau projet, qu’elle a su monter avec onze autres auteurs pour constituer un superbe recueil de nouvelles à paraître ce 1er juin, et dont les bénéfices seront reversés à une association caritative ! Parce que sa générosité n’a décidément pas de limites, celle-ci a bien volontiers accepté de relever ce petit challenge en dépit d’un planning particulièrement chargé, ce qui me remplit de joie et de reconnaissance à son égard !
Mais ce week-end est aussi particulier puisqu’il permet de célébrer sans nul doute le métier le plus courageux du monde : Maman ! Parce qu’une Maman, c’est important… Parce qu’être Maman c’est une occupation à plein temps… Parce qu’une Maman, on n’en a qu’une… Parce qu’à une Maman on peut tout lui confier… Parce que rien n’est jamais perdu tant que Maman n’a pas cherché !!!
Aussi pour rendre hommage à toutes les Mamans du monde, à commencer bien évidemment par la mienne, il me fallait recueillir les confidences littéraires d’une personne toute spéciale à mon cœur, n’est-il pas vrai ? Et l’évidence même voulait que je me tourne vers la douce… Je dirais même plus la charmante… Mais que dis-je l’adorable Nina Frey ! Non seulement parce que c’est sûrement l’auteure la plus gentille que je connaisse, aussi parce qu’elle est à l’origine de deux magnifiques romans, dont “Ce qui nous oppose” sorti le 20 mai (un bien beau cadeau à faire en cette fête des Mères, soit dit en passant…), mais surtout parce qu’elle est à l’initiative d’une bien belle idée, d’un bien beau projet, qu’elle a su monter avec onze autres auteurs pour constituer un superbe recueil de nouvelles à paraître ce 1er juin, et dont les bénéfices seront reversés à une association caritative ! Parce que sa générosité n’a décidément pas de limites, celle-ci a bien volontiers accepté de relever ce petit challenge en dépit d’un planning particulièrement chargé, ce qui me remplit de joie et de reconnaissance à son égard !
Trêve de bavardages, je ne vous fais pas languir plus longtemps et vous laisse donc découvrir ses réponses… Bonne lecture !
Peux tu te présenter en quelques mots ?
Jeune femme parisienne, cherche sans relâche de jolis moments de vie. Enthousiaste, sans repos pour ses passions, perfectionniste des émotions.
Plus sérieusement, je suis une dingue d’écriture, de cinéma et de Maltesers. Ah, et j’ai un nouveau surnom à la maison : “Geekette” (mais je me soigne…).
Je suis l’auteure de deux romans : “Charlie, 17 ans“, roman témoin sur le drame de Charlie Hebdo, et “Ce qui nous oppose“, romance rock sur le thème de la différence.
Petite ou grosse lectrice ? Quelle place tient la lecture dans ta vie ?
Je suis une lectrice curieuse et exigeante, qui cherche le style et les émotions avant tout… cC petit frisson…
Je lis de tout, pour m’évader surtout, pour ressentir notre monde aussi : romans contemporains, romance, young adult dont les thèmes me touchent toujours autant… (Lisez John Green !)
Seuls absents de ma bibliothèque : les thrillers ! Mais je fais confiance à Léo Rutra, dont je dévore actuellement “Renaissance“, pour me faire aimer le genre !
Seul problème : le temps ! Surtout qu’entre lire et écrire il faut parfois choisir, et je mets de temps en temps en pause mes lectures pour “vivre” à fond mes personnages.
Seul problème : le temps ! Surtout qu’entre lire et écrire il faut parfois choisir, et je mets de temps en temps en pause mes lectures pour “vivre” à fond mes personnages.
Quel a été ton premier coup de cœur littéraire ? Et le dernier ?
Sans hésitation aucune, ma première révélation littéraire fut “Belle du seigneur” d’Albert Cohen, pour la passion de ses personnages et le réalisme de leurs désillusions… Ce sont des thèmes que je cherche aujourd’hui au travers de nombreux auteurs tels que Mickaël Cuningham (“Les heures“, “La maison du bout du monde“), Jonathan Franzen (“Freedom“, “Les corrections“) ou chez Tom Wolfe dans son terrible mais puissant “Moi, Charlotte Simmons“.
Mon dernier coup de cœur littéraire est “Les gens des hauts” de Hugues Boulet, une pépite de la littérature indé, pour ses villes d’Amérique latine qui semblent respirer tant elles sont poétiques, ses personnages pétris d’espoirs, et toujours, au fond, cette quête de vie meilleure.
Oui, je sais, on ne se refait pas, hein ? Je vois que vous comprenez mieux pourquoi j’ai choisi d’écrire “Charlie” et “Ce qui nous oppose“…
Oui, je sais, on ne se refait pas, hein ? Je vois que vous comprenez mieux pourquoi j’ai choisi d’écrire “Charlie” et “Ce qui nous oppose“…
Y a-t-il un livre/auteur qui t’a poussée à écrire ? Quel a été ton déclic ?
Oui ! La saga “Twilight” de Stephenie Meyer, ainsi qu’une période de profond ennui dans ma vie ! Je me suis dit : pourquoi pas moi ?
J’ai alors écrit le tome 1 d’une trilogie young adult qui, même s’il ne verra jamais le jour, m’a prouvé que j’étais capable d’aller au bout d’un roman. Un pas de géant pour moi qui avais toujours écrit des bribes de textes et des poèmes !
Puis, en janvier 2015, le prénom de Charlie s’est imposé comme une évidence…
J’ai alors écrit le tome 1 d’une trilogie young adult qui, même s’il ne verra jamais le jour, m’a prouvé que j’étais capable d’aller au bout d’un roman. Un pas de géant pour moi qui avais toujours écrit des bribes de textes et des poèmes !
Puis, en janvier 2015, le prénom de Charlie s’est imposé comme une évidence…
Quel livre aurais tu rêvé d’écrire ?
Impossible de départager Alice Munro et ses portraits de femme incroyablement touchants (“Fugitives“, “Les lunes de Jupiter“, etc.), de Julie Zeh (“L’aigle et l’ange“, “La Fille sans qualités“).
J’admire au plus haut point la profondeur de leurs personnages, leur capacité incroyable à faire passer les émotions sans même les nommer au travers de détails et de situations, la fragilité des vies qu’elles racontent, les portraits si humains qu’elles dressent de leurs personnages pourtant loin d’être parfaits (mais si beaux !) …
J’admire au plus haut point la profondeur de leurs personnages, leur capacité incroyable à faire passer les émotions sans même les nommer au travers de détails et de situations, la fragilité des vies qu’elles racontent, les portraits si humains qu’elles dressent de leurs personnages pourtant loin d’être parfaits (mais si beaux !) …
Si tu devais comparer ta vie à un roman, lequel serait-ce ?
“Le livre du voyage” de Bernard Werber. Il dit mon besoin de rêver, de toujours dépasser le réel, et ce, quel que soit le domaine de ma vie.
Quel est ton livre de chevet ? Et celui qui cale ta bibliothèque ?
Si on parle de mes lectures en cours, j’ai beaucoup de livres de chevet car j’ai un gros défaut : celui de lire plusieurs livres à la fois ! En ce moment Léo Rutra (“Renaissance“) côtoie Stephenie Meyer (“La chimiste“) et Virginie Despentes (“Vernon Subutex“).
Sinon il y a toujours une place à mes côtés pour “Orgueil et Préjugés” de Jane Austen, qui révèle certainement mon côté “licorne qui aime les happy end” mais pas que ! J’adore Lizzie Bennet, ce personnage féminin de caractère, fière et indépendante. Un prémisse de nos “Bad Girls” d’aujourd’hui que j’aime tant, et que je cherche au travers de certains de mes récits.
Celui qui me tombe des mains pour mon plus grand désespoir, c’est “Mrs Dalloway” de Virginia Woolf, si bien écrit, vraiment, mais d’un tel ennui (j’avoue maintenant je n’ai jamais pu passer les 100 pages) ! Je vous parlais du style tout à l’heure, mais le frisson (ce frisson !), je n’ai jamais su le voir…
Sinon il y a toujours une place à mes côtés pour “Orgueil et Préjugés” de Jane Austen, qui révèle certainement mon côté “licorne qui aime les happy end” mais pas que ! J’adore Lizzie Bennet, ce personnage féminin de caractère, fière et indépendante. Un prémisse de nos “Bad Girls” d’aujourd’hui que j’aime tant, et que je cherche au travers de certains de mes récits.
Celui qui me tombe des mains pour mon plus grand désespoir, c’est “Mrs Dalloway” de Virginia Woolf, si bien écrit, vraiment, mais d’un tel ennui (j’avoue maintenant je n’ai jamais pu passer les 100 pages) ! Je vous parlais du style tout à l’heure, mais le frisson (ce frisson !), je n’ai jamais su le voir…
Que nous prépares-tu pour ton prochain roman ?
J’hésite encore pour le suivant ! Pour l’heure, j’ai la chance et suis si fière de voir un autre projet, littéraire, et solidaire celui-là, voir le jour !
Rendez-vous le 1er juin pour découvrir le recueil de nouvelles du collectif La Pieuvre, “Je vous parle d’un temps“, dont l’ensemble des bénéfices seront reversés à l’Association des Lauréates de la Fondation Elle qui œuvre pour l’éducation et l’émancipation des femmes.
Rendez-vous le 1er juin pour découvrir le recueil de nouvelles du collectif La Pieuvre, “Je vous parle d’un temps“, dont l’ensemble des bénéfices seront reversés à l’Association des Lauréates de la Fondation Elle qui œuvre pour l’éducation et l’émancipation des femmes.
Dans ce recueil, ma nouvelle dystopique, “Génération Zéro“, pourrait bien inspirer quelque chose… mais #JeNenDisPasPlus… #AuteurSadique…!
Un petit mot pour la fin ?
J’étais loin de m’imaginer ce dans quoi je m’embarquais en publiant “Charlie“, il y a un peu plus d’un an… Alors un immense merci à tout ceux, dont toi chère Aurélie, qui ont transformé cette publication en une aventure profondément humaine ! Et un clin d’œil particulier aux onze autres super auteurs du collectif La Pieuvre !
Voilà donc quelle lectrice se cache derrière cette sympathique auteure, au grand talent mais aussi au grand cœur, et qui n’avouera sûrement jamais qu’elle est à l’origine de ce formidable projet collectif à visée caritative qu’est La Pieuvre ! Qu’elle soit félicitée d’avoir eu si belle idée et d’être parvenue à entraîner tant d’auteurs à ses côtés, car il n’est pas donné à tout le monde de faire preuve d’autant d’altruisme désormais ! Je tiens en outre à vivement la remercier d’avoir pris le temps de se prêter au jeu de mes petites questions indiscrètes en un si court délai alors même qu’elle se trouve overbookée ! J’ai aimé “Charlie 17 ans“, j’ai adoré “Ce qui nous oppose” et je vous parle très bientôt de ce superbe recueil de nouvelles qui vous attend dès le 1er juin sur Amazon… Mais aussi sur mon blog (Surprise !)
Ne perdez donc plus un seul instant et plongez dans l’univers de Nina Frey juste ICI ! Et si vous souhaitez plus d’informations sur les deux romans de cette adorable auteure, n’hésitez pas à venir consulter mes chroniques juste là :