Chroniques 2017 Une femme du vingt et unième siècle de Jim Eden

Un bien curieux petit livre : “Une femme du vingt et unième siècle” de Jim Eden, disponible ICI.
 
Le pitch : “Inspiré en première intention par une peinture de René Magritte : La Tentative de l’Impossible, (l’homme habillé peint la femme nue). L’auteur, Jim Eden comme il se définit lui-même “artisan de l’écriture, un simple travailleur des mots, vendeur de rêves”, en accord avec César le sculpteur qui disait : «Je ne suis pas un artiste mais un artisan.», livre une reconnaissance intimiste d’écrivain, les sentiments et les émotions à la féminité, un conte, des poèmes, des citations, des messages, de la prose, des lettres, des hommages. Une relation : «Avant d’être une femme ou un homme, nous sommes tous des êtres humains, avant tout.». Une composition poétique et philosophique, les rêves, la vie, l’imaginaire, la psychologie, la nature, l’amour, l’art. Un ouvrage universel de principes de justice et de sens des valeurs, de gloire à la vérité, de simplicité d’écriture, d’échange et de partage, de respect à l’autre et à la vie, de libre arbitre.”
 
Bien… Bien… Bien… Une fois n’est pas coutume et je m’en excuse, c’est ici la quatrième de couverture que je vous livre, bien incapable que je suis de vous livrer mon propre résumé de cet essai, sans doute parce qu’il s’agit justement d’un essai et que je n’en ai pas l’habitude.. Sans doute aussi parce que ce livre est à mon sens et à coup sûr complètement inclassable et déroutera sans doute plus d’un lecteur sur son passage…
 
“Le destin met beaucoup de hasard dans son jeu.” dixit Jacques Folch-Ribas (Le Silence ou le parfait bonheur)… C’est ainsi le pur hasard qui me fit croiser la route de l’auteur à la suite d’un amusant petit quiproquo, tandis que celui-ci m’envoyait un message sur Facebook. Au terme d’un échange des plus sympathiques, celui-ci me proposait finalement la lecture de son livre, qu’il eut d’ailleurs la gentillesse de me transmettre au format papier par courrier, dédicacé qui plus est ! Découvrant alors un tout petit livre d’environ 80 pages, je profitais bien vite de ce court format pour glisser le mignonnet entre deux lectures sans le laisser s’égarer dans l’immensité de ma PAL…
 
Alors commençons donc par évacuer le sujet qui peut-être va fâcher mais que je me dois ici d’exprimer : Je déteste la couverture ! Si l’on en comprend la signification au fil de notre lecture, celle-ci a de quoi refroidir et aurait pu me pousser à passer mon chemin si seulement je me contentais de me fier au contenant pour juger le contenu… Cela n’est pas mon cas cependant et c’est très bien ainsi !
 
Oui c’est bien ainsi car, si je franchissais avec une certaine réticence cet obstacle visuel, je ne tardais pas à me laisser emporter par l’indescriptible prose de cet auteur, véritable artisan de l’écriture comme il se définit si bien. Alternant les genres littéraires de manière intrigante, l’auteur nous livre ici le fruit d’une œuvre à la fois poétique et romantique, dont l’origine a sans doute pour prénom Elise… Seulement le fruit de son inspiration fut exacerbé par cette passion que lui inspire la peinture de René Magritte, et plus précisément l’œuvre intitulée “La tentative de l’impossible” (représentée ci-dessous et qui, à mon sens, aurait largement suffi à représenter ce charmant petit livre). Outre un hommage également à l’œuvre de Camille Claudel, l’auteur se laisse aller à une sorte d’étude des relations entre les hommes et les femmes avant de lui-même se livrer à quelques confessions et réflexions sur l’amour. Allant jusqu’à se mettre lui-même en scène avec sa muse, c’est ainsi une curieuse production que le lecteur compulse, à la fois poétique et philosophique, où l’amour qu’éprouve l’auteur pour les mots respire et transpire à chaque ligne. Au final on se laisse prendre au jeu et on laisse les pages défiler sans réaliser que la fin est déjà arrivée, se surprenant même à une certaine introspection une fois le livre refermé.
 
En bref, un essai philosophique et poétique porté par une plume ciselée, très simple d’accès pour peu qu’on s’en laisse la possibilité.

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