Il était un Indé… Et c’est Emma Hoffner !

Mes petits Bookinautes adorés : Qui dit “été”, dit bouquinage à volonté ! Aussi je me suis fait un plaisir de vous proposer de nombreuses interviews dans le double numéro – estival, vous vous en doutez ! – de la Gazette du Lecteur, en accordant évidemment une place à l’autoédition et ses voix qu’il me tient à cœur de soutenir afin de les découvrir avec vous ! Cette fois-ci, j’ai eu la chance et le plaisir de faire connaissance avec Emma Hoffner, charmante autrice qui était présente au salon de l’Escargot Noir à Sens en mai dernier ! Elle a très gentiment accepté de se soumettre à mon petit interrogatoire livresque et je l’en remercie très chaleureusement ! Je vous laisse à présent découvrir ses réponses : Belle rencontre et bonne lecture !

Quelle autrice êtes-vous ? Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Bonjour à tous et à toutes, je m’appelle Emma Hoffner et je suis autrice dans le genre du thriller. J’ai à cœur de mélanger plusieurs genres littéraires dans mes récits : enquête policière et paranormal avec mon premier roman « L’énigme de Saint-Solgrève », roman noir et dystopie avec ma duologie « Les condamnés » ! Je dirai que je suis une autrice avec beaucoup d’imagination, et qui aime écrire des histoires originales !

Autrice mais sans doute aussi lectrice : Quelle place tient la lecture dans votre vie ?
Mon parcours avec la lecture a débuté assez tard, lorsque j’étais en quatrième au collège. Et, aussi étonnant soit-il, c’était avec un thriller ! J’écris ce que j’aime lire, et surtout j’écris les histoires que j’aurais aimé lire. La lecture tient une grande place dans ma vie de tous les jours, mais disons qu’aujourd’hui, avec toutes mes occupations, j’ai moins le temps pour cette passion. Pour autant, j’apprécie encore plus mes moments seule face à un bon roman !

D’où vous est venue l’envie d’écrire ? Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Ma première source d’inspiration est mon papa. Il est, lui aussi, auteur dans un genre bien différent, et je pense que le voir écrire à son bureau m’a montré l’exemple. Je pense aussi que cela me vient d’un besoin d’extérioriser mes émotions, de poser mes maux sur le papier pour mieux les comprendre. Pour finir, je dirai que l’écriture me vient également de ma grande inspiration et de ce besoin de quitter la réalité pour me divertir. Chez moi, l’écriture prend différentes formes, et comment vous dire : je n’ai pas le temps de m’ennuyer !

Avec trois titres à votre actif, vous nous offrez déjà une bibliographie plutôt riche et variée mais aussi particulièrement sombre : Comment l’expliquez-vous ?
La passion. J’écris, car j’aime ça. Maintenant que j’ai commencé, je n’arrive plus vraiment à m’arrêter ! Pour le côté sombre, je pense que c’est l’aspect psychologique qui m’importe beaucoup. J’aime apporter des caractéristiques variées à mes personnages, avec un passé souvent complexe. Ce sont des thématiques qui m’intéressent énormément dans la vie de tous les jours, et les retranscrire par écrit m’aide moi, d’une certaine manière, et mes lecteurices aussi, je l’espère.

Pourriez-vous nous parler de vos différents écrits, et notamment de votre diptyque « Les condamnés » dont le tome 2 vient tout juste de paraître ?
Avec grand plaisir ! Mes romans sont polyphoniques : ce qui signifie que l’on suit un personnage différent à chaque chapitre.
Dans « L’énigme de Saint-Solgrève », on rencontre Max, un lieutenant de police qui a une mystérieuse enquête à résoudre. Plusieurs corps sont retrouvés, sans aucun indice pour identifier la cause de la mort. Puis on suit aussi Kiara, une infirmière en hôpital psychiatrique qui essaie de comprendre pourquoi sa mère s’est fait interner lorsqu’elle avait 15 ans. Les deux personnages sont amis depuis l’enfance et, comme vous vous en doutez, les deux intrigues sont liées.
Pour « Les condamnés », on suit d’abord six passagers d’un train qui n’arrive jamais à destination. Quand ils sortent, ils sont aussitôt assommés et enfermés dans une usine abandonnée, condamnés à revivre leurs pires traumatismes. Une saga de deux tomes qui aborde des thématiques importantes sur un fond de dystopie, puisque le premier tome se passe en 2030 et le second en 2050. Une critique sous-jacente de notre société se cache évidemment derrière mes mots avec, je dois l’avouer, une vision assez pessimiste au niveau de notre santé mentale. J’ai écrit cette histoire pour prévenir des dangers que nous pourrions sûrement rencontrer à l’avenir… Bien sûr, ce n’est que mon interprétation du futur. Et je vous rassure, j’aspire quand même à un meilleur sort pour l’humanité !

Pour quelle raison vous êtes-vous lancée dans l’autoédition ?
J’adore la liberté que nous avons dans l’autoédition. Pouvoir choisir les gens avec qui nous souhaitons travailler. Choisir sa couverture. Sa date de sortie. J’ai toujours aimé entreprendre et ce choix a été une évidence dès la première seconde. Je n’ai jamais envoyé mes romans en maison d’édition et, pour l’instant, cela convient très bien avec la ligne éditoriale que j’ai choisi de suivre !

Aux lecteurs réfractaires à l’autoédition, que diriez-vous pour les convaincre de vous lire ?
Aujourd’hui, la qualité d’un auteurice en autoédition est tout aussi satisfaisante que celui d’un roman en maison d’édition. Attention, cependant, à bien vous renseigner sur le type d’ouvrage, car vous pouvez trouver de la qualité comme des textes moins travaillés. Mais c’est la même chose dans tous les domaines ! Et je vous invite un maximum, si vous le pouvez, à découvrir les petits auteurices !

Récemment les lecteurs ont eu la chance de vous rencontrer sur le salon de l’Escargot noir à Sens, et d’autres occasions ne manqueront pas de se présenter d’ici la fin de l’année : Quel est votre agenda ? En quoi est-ce important pour vous d’aller à la rencontre de vos lecteurs ?
En effet, le salon L’escargot Noir à Sens, dans ma ville natale, a été une grande réussite ! J’ai rencontré énormément de personnes et c’était un week-end très riche en émotions. Je participe à énormément de salons/événements et je vous invite à vous rendre sur mon site emmahoffner.fr où toutes les dates sont actualisées.
Pour moi, les échanges avec mes lecteurices sont une réelle motivation pour continuer à essayer de vivre de ma passion. Une réelle concrétisation de tous mes efforts. D’autant plus que j’apprécie énormément garder contact avec les personnes que je rencontre en salon, donc n’hésitez jamais à venir me voir pour discuter de littérature.

Votre nouveau titre vient tout juste de paraître, mais avez-vous déjà une idée de vos prochaines aventures livresques ? Quels sont désormais vos projets littéraires ?
Le tome 2 de la saga « Les condamnés » est sorti le 22 juin 2024, et le prochain à paraître sera sûrement mon projet de roman d’horreur. J’envisage aussi d’écrire mon premier roman jeunesse épouvante, ainsi qu’une autre enquête paranormale ! Je pense être bien occupée pour les prochains mois…

Un petit mot pour la fin ?
Merci beaucoup à vous, Aurélie, pour cette interview ! Merci à vous lecteurices de cet article, pour l’avoir lu jusqu’au bout. J’espère que mes mots ont su vous donner envie de découvrir mon univers ! Toutes les informations sont disponibles sur mon site internet, n’hésitez pas à y faire un tour !

C’est moi qui vous remercie d’avoir accepté de répondre à mes petites questions indiscrètes en dépit d’un emploi du temps chargé ! A présent mes Bookinautes, c’est à nous de jouer : Et si nous découvrions ensemble “Les condamnés” ?

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