Quand la presse se livre… JournaLivre Novembre 2017

Le mois de novembre démarre décidément sur les chapeaux de roue ! Après un article dans la rubrique “Livres et vous ? Livrez-vous !” dès le 1er novembre, il est déjà temps d’enchaîner avec l’article suivant aujourd’hui, jeudi 02 novembre pour inaugurer le flot de mes articles mensuels réalisés par mes mordus préférés…
Et comme chaque mois depuis la rentrée, c’est à Franck d’ouvrir le bal avec la rubrique “JournaLivre“, celui-ci étant toujours très au fait de l’actualité littéraire pour compulser tout ce qui se faire en la matière… Depuis tellement longtemps qu’il serait fort dommage de devoir nous en priver ! Au terme de quelques menus harcèlements, celui-ci a finalement cédé à ma demande en vous livrant ce qu’il ne faut, à son sens, pas louper chaque mois dans la presse littéraire… C’est ainsi qu’est née cette petite rubrique que j’apprécie tant…

Pour le troisième article de cette rubrique dont mon compagnon a la lourde responsabilité le premier jeudi du mois, Franck a décidé de revenir aux basiques tout en parvenant malgré tout à me surprendre… S’il revient à la presse écrite, il s’apprête aujourd’hui à vous parler de “Marianne“, magazine d’actualités générales dirigé par Renaud Dély. Une fois n’est pas coutume, cet hebdomadaire vient de nous livrer un numéro particulièrement riche sur le plan littérature, ce qui est suffisamment rare pour être souligné… Raison pour laquelle Franck a choisi de vous en parler !

Un magazine dans lequel vous trouverez notamment un entretien avec Viet Thanh Nguyen, lauréat du Prix Pulitzer en 2016 pour son roman “Le Sympathisant” paru aux éditions Belfond. Né au Vietnam en 1971, l’auteur a trouvé refuge aux Etats-Unis quatre ans plus tard après la chute de Saigon. Désormais fort d’une double culture, à la fois vietnamienne et américaine, et tandis que nombre de documents classés secret défense s’apprêtent à être dévoilés sur le continent américain, celui-ci nous livre ainsi un roman critique sur les USA pendant la guerre du Vietnam.
Vous trouverez également dans ce numéro tout un article sur “Niels“, le nouveau roman d’Alexis Ragougneau publié aux éditions Viviane Hamy, lequel nous propose une plongée dans le Paris d’après-guerre où beaucoup s’improvisent alors résistants de la dernière heure… Ce livre en vient à poser la question tabou : Comment un homme, cultivé et entier, peut-il basculer du côté de l’Occupant Nazi ? Qu’aurions-nous fait à sa place ? Voilà donc un roman qui oblige le lecteur à s’interroger, sans pour autant porter de jugement.
Parce que ce numéro fait décidément la part belle aux écrivains de la rentrée littéraire cette semaine, vous y trouverez aussi dans un article concernant Daniel Rondeau et son roman “Mécanique du chaos“, édité par Grasset et tout juste gratifié du Grand Prix de l’Académie Française. Il s’agit là d’un thriller géopolitique sur le monde d’aujourd’hui, sur l’islamisme et le terrorisme particulièrement intéressant.

De la même manière on y trouve un article concernant “La Serpe“, dernier roman de Philippe Jaenada sorti chez Julliard, dans lequel il refait l’enquête, avec un grand souci du détail, sur le triple meurtre du Château d’Escoire en 1941 qui vit Henri Girard, son principal suspect, acquitté… Tout en demeurant coupable aux yeux de l’opinion publique…

Pour clôturer le tout, Marianne consacre un dossier sur la grande et belle histoire d’amour qui a toujours lié ces deux arts que sont la littérature et le cinéma, et ce au travers de trois écrivains qui font actualité des salles obscures :
Delphine de Vigan tout d’abord, qui voit son livre “D’après une histoire vraie” adapté au cinéma par Roman Polanski.
Edouard Louis ensuite, dont le premier livre, “En finir avec Eddy Bellegueule“, autobiographique et polémique, va servir d’inspiration au nouveau film d’Anne Fontaine, “Marvin ou la belle éducation“.
– Enfin David Foenkinos passe quant à lui derrière la caméra avec un scénario original : “Jalouse“.
A noter que d’autres films inspirés de romans vont aussi sortir prochainement, tels que “Plonger” de Christophe Ono-Dit-Biot ou encore “La Promesse de l’Aube” de Romain Gary.
Mais parce que l’un ne va pas sans l’autre et vice versa, on trouvera également plusieurs romans de la rentrée littéraire faire référence au cinéma dans leurs lignes. C’est notamment le cas de “Tiens ferme ta couronne” de Yannick Haenel qui ressuscite le réalisateur américain Michael Cimino à qui l’on doit notamment “Voyage au bout de l’enfer“, mais aussi de “L’art de perdre” d’Alice Zeniter mettant en avant des metteurs en scène comme Terrence Malick notamment connu pour “La ligne rouge” ou Arnaud Desplechin qui a réalisé cette année “Les fantômes d’Ismaël“.

C’est ainsi que notre troisième article touche à sa fin… Avant de nous retrouver pour un nouvel article le mois prochain, je vous invite donc à vous précipiter à la presse la plus proche de chez vous : Ce numéro de Marianne est disponible en kiosque jusqu’à ce soir seulement !

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