Encore un jour se lève sur la planète France… Je sors doucement de mes rêves, je rentre dans la danse… Comme toujours, depuis quelques temps, le moral n’est pas au beau fixe, il monte et puis redescend, se croit dans les montagnes russes de la vie sans qu’il ne m’ait demandé mon avis… Pour autant je n’oublie pas mes passe-temps favoris… Aussi, quand je ne suis pas confortablement blottie entre les pages d’un livre, je savoure chaque instant de blogging en votre compagnie !
Et c’est précisément le cas aujourd’hui puisqu’on se retrouve pour cette petite rubrique plus discrète, plus générale aussi… Parce que tous les moyens sont bons pour vous parler bouquins de 1001 façons possible, c’est mon credo, vous l’avez bien compris, nous nous connaissons bien vous et moi désormais ! Faisons fi de la forme pourvu que le fond soit bon, n’est-il pas vrai mes chers petits ?
Alors j’ai décidé pour cette fois-ci de vous parler, non pas de la Journée mondiale du livre et des droits d’auteur qu’on célébrait lundi, trop facile et d’ailleurs très bien relayée sur les réseaux sociaux, non moi je préfère aujourd’hui vous parler de ces petites choses qui hantent souvent les pages de nos livres pour bien nous rappeler l’endroit où nous nous sommes arrêtés… Mes chers amis nous allons papoter des marque-pages ! Allez, c’est parti !
Mon expérience…
Et bien figurez-vous que votre petite blogueuse passionnée ADORE les marque-pages ! En effet je les utilise mais je collectionne aussi… Dès lors j’en ai tout un stock venant d’endroits et univers différents, dont je ne me séparerais pour rien au monde !
Ainsi il n’est pas un endroit visité d’où je n’ai pas ramené un marque-pages quand l’occasion se présentait… Et si cela fonctionne avec les pays dans lesquels j’ai eu la chance de voyager, cela marche tout autant avec les Salons que j’ai pu visiter… Vous trouverez donc chez moi des marque-pages de Londres ou Mennecy, de New York ou Montaigu, de Rome ou Bondues…
Il y a aussi ceux qu’on nous distribue avec les livres, provenant des auteurs, éditeurs, librairies, blogueurs que j’a pu croiser, rencontrer, côtoyer… Dès lors cela constitue comme une petite carte de visite particulièrement utile et sympathique dont on ne sépare jamais, sauf pour en faire profiter les copains c’est certain…
De la même manière, je garde précieusement tous ces marque-pages qu’on peut m’offrir, parfois le cadeau consécutif à telle ou telle visite, mais parfois aussi le petit marque-pages mignon qu’on a pu dénicher au hasard d’une visite en librairie… Dès lors se bousculent des îles et des chiens, des arbres et des chiens, des livres et des dessins…
Et de tout ceci qu’en fais-je, me demanderez-vous ? Car oui je les collectionne, pour autant je les utilise… Une fois. Dans un bouquin. Et il n’en sort plus dès lors que celui-ci est terminé… Oui je sais c’est assez particulier, pour autant je ne sépare plus le marque-pages qui a rencontré son bouquin, l’a fréquenté durant plusieurs centaines de pages… Je me suis habituée à les voir ensemble, et je n’aime pas les séparations pour me voir les provoquer;.. Dès lors un livre a son marque-pages et ne le quitte plus jamais…
Les seuls que j’utilise et réutilise à l’envie, ce son mes petits marque-pages magnétiques… Ne me demandez pas pour quelle raison, figurez-vous que je ne saurai pas vous répondre ! Il me faut bien quelques petites manies inexpliquées !
A noter également que j’en ai à l’effigie de mon blog désormais ! Comme je l’indiquais plus haut, cela constitue une bien jolie carte de visite, surtout lorsqu’on côtoie les livres… Aussi ai-je décidé d’en fabriquer il y a un an, alors que j’allais participer à la première édition du Salon de l’Autoédition et y tenir un stand… D’ailleurs le prochain arrive et, si j’en ai encore quelques-uns – Oui, parce que figurez-vous que je ne suis pas fichue d’en prendre avec moi pour les distribuer si l’occasion se présente… ! – Il va donc me falloir en réaliser d’autres !
Car ces marque-pages je les offre ! Oui, je les offre, parfois même avec d’autres tant j’apprécie l’objet ! Ainsi les heureux gagnants de mes différents concours reçoivent désormais une petite poignée de marque-pages différents, parmi lesquels les miens, ceux d’auteurs, mais aussi d’autres plus anonymes au dos desquels j’inscris un petit mot en guise de souvenir… C’est mon petit plus, ma petite touche personnelle… En ce moment, sachez qu’ils se colorient… Je vous offre même des petites activités supplémentaires !
Et vous chers amis, qu’en pensez-vous ?
Oui, parce que ce n’est pas parce que je considère ainsi les marque-pages que tout le monde en fait de même… Dès lors je suis allée vous poser la question sur les réseaux sociaux et je vous remercie d’ailleurs d’avoir été si nombreux à me répondre… Alors qu’en pensez-vous ? Mais je vais vous le dire moi, rassurez-vous…
Pour…?
Alors parmi vous chers lecteurs, certains sont comme moi, ils les adorent et les utilisent, voire les collectionnent… Certains en réalisent pendant que d’autres en changent au gré de leurs humeurs ou de leurs lectures, les adaptant même à ces dernières, une idée que je trouve fort sympathique !
A contrario d’autres les adorent tellement qu’ils les abritent dans un classeur ou une boîte tout spécialement prévus cet effet, ces derniers n’étant dès lors jamais utilisés…
D’autres se servent même de plusieurs marque-pages à la fois… Un pour marquer la page à laquelle on s’est arrêté et un autre pour marquer la fin du chapitre en cours… Voilà qui est original et astucieux !
Et puis il y a ceux qui les aiment mais qui ne s’en servent plus… Non pas qu’ils les boudent, seulement la liseuse à cette limite qu’elle n’a pas besoin de ces petits marque-pages trop physiques pour la dématérialisation qu’elle représente…
Contre…?
Et puis il y a les autres, ceux qui ne s’en servent pas… Là encore, plusieurs écoles, dont deux qui ont su retenir toute mon attention tant je les ai trouvées jolies voire, empreintes d’une certaine poésie…
Car il y a ceux qui préfèrent utiliser d’autres choses qu’un marque-pages pour fixer l’arrêt d’une lecture. Il en va ainsi d’Aurore qui, sur Twitter, me confiait : “J’utilise plutôt une carte postale, un dessin, un ticket de train ou d’un concert… Plutôt des petites choses qui comptent pour moi que des marque-pages car je trouve cela trop “impersonnel”, je lis un livre, mais j’ai besoin d’en faire “mon” livre à moi…!!” Une bien jolie façon de voir les choses, n’est-il pas vrai ?
Et puis il y a les criminels ou considérés comme tels lorsqu’on n’aime pas voir ses livres abîmés… Mais si j’avais du mal à comprendre les adeptes de la corne, c’est Gaëlle Perrin-Guillet qui m’a sans nul doute fourni la plus belle des explications lorsqu’elle me précisait sur Facebook : “J’aime que mes livres vivent. Je déteste ranger un livre dans la bibliothèque comme s’il était neuf. J’ai besoin de le marquer. De lui montrer qu’il a été aimé pendant quelques jours avant de retourner sur son étagère. Pour être franche : je casse aussi les couvertures. Et quand j’en relis certains, j’aime voir les pages cornées et ça me fait rire parfois quand je les corne au même endroit, comme si j’avais encore une fois le même rythme de lecture…” Alors même si cela ne me poussera pas à malmener mes propres bouquins désormais, je comprends tout à fait ce point de vue et cette façon de voir les choses… Vouloir conférer une âme à son bouquin, prouver qu’il a vécu quelques heures ou quelques jours en votre charmante compagnie…
En conclusion…
Et bien sans surprise, même s’il a ses détracteurs, ces derniers sont tout à fait modérés… A nous plutôt d’accepter que certains lecteurs puissent corner leurs pages pour pouvoir vibrer et s’accorder à son diapason littéraire le temps d’une lecture. Toujours est-il que celui-ci a encore de grands et beaux jours devant lui… Et c’est tant mieux !