Jeudi 25 octobre… Que voici une date importante dans mon calendrier cette année ! Rendez-vous compte : Je m’apprête ce soir à retrouver ma très chère Amélie Nothomb pour une séance de dédicaces à la librairie Martelle, située à Amiens… Nous sommes présentement à M-1 de… Sans doute le plus important de mes défis personnels… Pour peu que j’y participe vraiment (Cela dépend de mon état de santé et de mon capital repos… Autrement dit, ce n’est vraiment pas gagné !)… Enfin nous sommes très précisément à deux mois de Noël, et à un mois et un jour de… Mon anniversaire ! Non pas parce que je prends une année de plus et franchit ainsi le cap de la trentaine… Bon, si, c’est important mais surtout : Le 26 novembre vous attend une belle surprise… Très belle surprise… En tout cas je l’espère ! #30
Mais en attendant, il est un autre rendez-vous que je ne voudrais certainement pas louper en ce jour consacré, ce sont mes fameuses petites interviews des auteurs indés ! Ces auteurs qui ont le courage de tout faire tout seul de leurs petits bras musclés et passionnés, et dont le travail reste encore trop souvent dans l’ombre, faute d’a priori injustifiés. Aussi ai-je décidé de lancer cette petite rubrique à la rentrée pour leur offrir un peu de lumière et leur permettre de se présenter… Et quoi de mieux que le #JeudiAutoEdition pour y procéder !
“Il était un Indé” est ainsi né en septembre dernier… Ce même mois où je participais au Salon des Plumes indépendantes de Captieux, à l’occasion duquel je retrouvais un auteur déjà rencontré lors du Salon de l’Autoédition qui se tenait à Pierre Bénite en mai dernier… Un de mes voisins de stand, dont j’avais déjà eu le plaisir de découvrir la plume et le penchant pour la science-fiction en me plongeant dans “Les Fils du Destin“… Une personne d’une incroyable gentillesse dont j’apprenais l’imminente sortie de son petit dernier intitulé “L’Architecte du Temps“, roman steampunk que je me suis procuré, trop emballée par la couverture… Un Indé que je contactais sitôt ma lecture terminée pour lui proposer de répondre à mes petites questions indiscrètes et qui me fit le plaisir d’accepter sans délai en dépit du court délai que je lui laissais : Qu’il en soit chaleureusement remercié ! Cet auteur ? C’est Chris Red, mes chers amis, et je peux vous dire que son imagination n’a pas fini de nous impressionner !
Trêve de bavardages, je ne vous fais pas languir plus longtemps et vous laisse rencontrer cette auteur : Bonne lecture !
“Il était un Indé” est ainsi né en septembre dernier… Ce même mois où je participais au Salon des Plumes indépendantes de Captieux, à l’occasion duquel je retrouvais un auteur déjà rencontré lors du Salon de l’Autoédition qui se tenait à Pierre Bénite en mai dernier… Un de mes voisins de stand, dont j’avais déjà eu le plaisir de découvrir la plume et le penchant pour la science-fiction en me plongeant dans “Les Fils du Destin“… Une personne d’une incroyable gentillesse dont j’apprenais l’imminente sortie de son petit dernier intitulé “L’Architecte du Temps“, roman steampunk que je me suis procuré, trop emballée par la couverture… Un Indé que je contactais sitôt ma lecture terminée pour lui proposer de répondre à mes petites questions indiscrètes et qui me fit le plaisir d’accepter sans délai en dépit du court délai que je lui laissais : Qu’il en soit chaleureusement remercié ! Cet auteur ? C’est Chris Red, mes chers amis, et je peux vous dire que son imagination n’a pas fini de nous impressionner !
Trêve de bavardages, je ne vous fais pas languir plus longtemps et vous laisse rencontrer cette auteur : Bonne lecture !
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
En quelques mots ? Disons que je porte plusieurs étiquettes. Écrivain, traducteur, papa poule, bénévole dans une association, végétalien convaincu, mais pas forcément militant… Et surtout, lecteur ! Même si j’avoue que plus j’écris, moins je lis… Mais je lis encore un peu ! Ah, et je suis un amoureux de la nature et des randonnées.
D’où t’es venue l’envie d’écrire ?
Cela va sembler évident mais l’envie d’écrire m’est venue en écrivant. En fait, lorsque j’ai commencé à écrire le prologue de mon premier roman, ce n’est pas parce que j’ai ressenti un déclic m’incitant à assouvir une passion. Non, pour être honnête, je n’étais pas bien dans ma peau, et écrire m’a permis d’exorciser les maux qui me rongeaient au quotidien. Ce n’est que plus tard, en devenant accro à mon activité, que le plaisir d’écrire s’est émancipé de cette obligation, et qu’est donc née l’envie d’écrire, celle qui se manifeste à chaque fois que je débute un projet.
Quelles sont tes sources d’inspiration ?
Je ne sais pas si je suis en mesure de toutes les répertorier. Je dirais qu’elles prennent l’apparence de différentes muses, mais qu’on peut leur associer un terme qui leur sied à toutes : la vie. C’est la vie autour de moi qui m’inspire. Le monde tel que j’aimerais le voir, par exemple. Je vais puiser également des influences dans mon vécu personnel, dans mon entourage, dans le regard des inconnus que je croise dans la rue… L’inspiration revêt tant de costumes !
Peux-tu nous parler de tes romans ?
Mes romans me ressemblent en partie, ils correspondent à mon désir de m’évader, de quitter ce monde auquel je n’ai pas l’impression d’appartenir complètement, et aussi à ma quête de réflexion personnelle et de compréhension de la vie. Je m’épanouis essentiellement dans un cadre fantastique et science-fiction, mais j’aime bien m’essayer à d’autres genres, une fois de temps en temps. Dans mes livres, j’essaie d’imaginer des histoires que j’aimerais lire, et d’inventer des choses que j’aimerais voir dans la réalité. J’aime bien me laisser influencer par une audace pernicieuse qui me pousse à prendre des risques, que je ne saurais prendre dans la vraie vie !
Pourquoi t’être lancé dans l’autoédition ?
Au début, je me suis lancé dans l’autoédition car j’étais naïf et impatient. Naïf car je m’imaginais qu’en publiant mes livres sur la plateforme numérique d’Amazon, j’arriverai à taper dans l’œil de quelques curieux qui tomberaient sur leur fiche. Et impatient car, une fois mon premier manuscrit terminé, je ne pouvais pas me résoudre à contacter des maisons d’édition, attendre désespérément une réponse qui ne viendrait peut-être pas. Je voulais pouvoir commander le livre, le toucher et le montrer à mes proches. Comme je me sentais capable de créer une couverture par moi-même et de gérer la mise en page, je n’ai pas résisté à la liberté offerte par l’autoédition et j’ai foncé.
Aux lecteurs réfractaires à l’autoédition, que dirais-tu pour les convaincre de te lire ?
Tous les livres issus de l’autoédition ne sont pas des chefs d’œuvre, ce qui est également valable avec les livres édités de manière traditionnelle. Toutefois, les éditeurs ne lisent pas tous les manuscrits qu’ils reçoivent et ils les lisent souvent en diagonale, lisant un chapitre par-ci par-là, et il peut leur arriver d’avoir une vision tronquée d’un ouvrage. Ainsi, c’est inévitable, ils passent à côté d’un nombre conséquent de perles.
J’ai l’impression que la littérature est un milieu ingrat où l’on se fie souvent, trop souvent, à l’apparence du livre. Étant auteur, ça me fascine, on écrit un livre, dont le véritable aspect tient, selon mon point de vue, aux phrases qui s’enchaînent pour former un tout, et à la fin on doit lui conférer un design qui sera déterminant aux yeux du public… Tous les auteurs autoédités ne possèdent pas les moyens de certaines maisons pour illustrer leurs livres, ce qui ne veut pas pour autant dire que la qualité n’est pas au rendez-vous. On retrouve peut-être plus de coquilles chez des autoédités que les livres édites par des maisons, et encore, cela dépend des auteurs dans les deux cas.
Pour moi, édités, autoédités, nous sommes des auteurs avant tout, et seul l’attrait pour une histoire devrait primer dans le choix d’une lecture, de la même manière que, quand je choisis un livre dans une librairie, je n’hésite pas à accorder ma confiance à un auteur dont je n’ai lu aucun livre si je tombe sur l’un de ses ouvrages qui me fait de l’œil. Donc, inversement, si vous voyez mes livres et que l’un d’entre eux attise votre curiosité, n’hésitez pas ! On a besoin de lectures, de critiques et de lecteurs qui prennent le risque de nous découvrir ! Car nous, on prend quand même pas mal de risques pour donner vie à nos romans ! C’est ça que j’ai envie de dire, prenez des risques pour les auteurs autoédités, faites-leur confiance ! Vous permettrez peut-être ainsi à des auteurs talentueux de voir leur visibilité croître et d’obtenir le statut qu’ils méritent, pour certains d’entre eux.
D’autres projets littéraires sont-ils en préparation ?
Bien entendu, j’ai envie de dire. Durant tout le processus d’écriture d’un roman, je ne peux empêcher mon esprit d’imaginer de nouvelles intrigues. Actuellement, je travaille sur la suite des “Fils du Destin“, ce qui n’était pas forcément prévu à l’origine, soit dit en passant, mais l’univers que j’avais créé était tellement riche, j’aimais tellement les personnages que j’avais inventés et l’ambiance de ce space-opera, que je n’ai pas pu m’empêcher de retourner dans les étoiles.
Mais j’ai d’autres projets dans un coin de la tête. Je dois écrire une histoire SF qui s’articulera autour des mondes parallèles : “Le Gardien des Mondes Infinis“. Ensuite, j’ai l’ébauche d’une histoire de zombies : “Zombie Pandemia“. Passionné de films de gangsters étant ado, j’envisage d’écrire un thriller, un roman noir, car j’aime bien de temps à autre sortir de ma zone de confort et j’ai déjà un début d’intrigue dans ma tête. Enfin, je compte écrire de nouvelles aventures à Edgar Stone, l’un des héros de “L’Architecte du Temps” : “Les Chroniques d’Edgar Stone“, le Steampunk étant un genre que je vais peut-être de nouveau mettre en valeur. Mon imagination ne chôme pas, mais je n’ai pas assez de temps pour leur donner vie sur papier, les journées sont trop courtes !
En outre, je suis également traducteur. En effet, je traduis des romans de l’anglais vers le français. Pour le moment, je m’occupe de traduire ceux de Jimm Grogan, un auteur de romans SF. Toutefois, actuellement, je suis dans l’attente qu’il termine le quatrième volet de sa série consacrée à un personnage : Tomek. J’invite les fans de SF à le découvrir, ces histoires sont vraiment de belle facture à mon goût.
Un petit mot pour la fin ?
Merci Aurélie de m’avoir proposé cette interview et de nous apporter un soutien indéfectible au quotidien, et ce en sillonnant notamment toute la France ! J’ai également une pensée à tous les chroniqueurs et chroniqueuses qui donnent de leur temps pour encourager les auteurs autoédités. Il s’agit d’une contribution déterminante qui maintient en vie notre motivation, du moins la mienne !
Sachez mes petits amis qu’on peut difficilement être plus ravie que moi à l’heure de conclure cet article ! Non seulement parce que les ultimes propos de Chris, tant à mon égard qu’envers mes acolytes, me vont droit au coeur et me touchent profondément… Mais aussi parce qu’il envisage une suite à son tout dernier roman, “L’Architecte du Temps” ! Une raison de plus, s’il en fallait, de vous y plonger sans tarder !
Quoi qu’il en soit, j’espère très sincèrement vous avoir donné l’envie de découvrir Chris Red et sa plume fascinante : Optez pour le livre et l’univers que vous souhaitez, ils sont nombreux et il ne fait aucun doute que vous vous y plairez ! Si besoin est, vous pourrez également retrouver mes chroniques sur deux de ses romans : “Les fils du destin” par ICI ; “L’Architecte du Temps” par ICI. Quant à moi je vous quitte en vous proposant enfin de poursuivre la découverte et l’aventure en compagnie de Chris Red lui-même, ça se passe sur son site et c’est par ICI ! Belles lectures à tous !
Merci de m'avoir offert la parole 🙂