Il était un Indé… Et c’est Pascale Guéroult-Mauduy !

Mes petits Bookinautes chéris : L’aventure BookLanta dans laquelle je me suis embarquée depuis la rentrée sur Instagram m’a permis de croiser le chemin virtuel de Pascale Guéroult-Mauduy, autrice d’un premier roman intitulé “Réparer le bonheur” que j’ai eu le plaisir de bouquiner… Aussi ai-je envie de vous la faire découvrir à mon tour, et Pascale a très gentiment accepté de se prêter au jeu de cette petite interview pour me le permettre : Bonne lecture et belle rencontre ! 

Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je me présente : Pascale GUEROULT-MAUDUY, j’ai la coquetterie de ne jamais donner mon âge ! Après une carrière en publicité, marketing et commercial dans de grandes entreprises de presse, une expérience dans le recrutement comme chasseur de têtes, j’ai créé deux entreprises : Home en Provence Immobilier en 2008 et Ensemble Connexion (Réseau Business) en 2017. Je suis en train de céder ma dernière société pour me consacrer pleinement à l’écriture.

D’où t’es venue l’envie d’écrire ? Qu’est-ce qui t’a poussée à prendre la plume ?
Depuis toujours j’adore lire… Depuis toujours, j’aime manier les mots et trouver le terme juste… Depuis toujours, j’ai eu envie d’écrire sans m’en sentir capable : « Qu’est-ce que j’aimerais avoir ce talent ! »… Issue d’une filière scientifique, je me pensais à jamais matheuse et perdue pour la littérature.
En y réfléchissant, j’ai toujours écrit même si mon expérience de l’écriture relevait davantage d’écrits professionnels. J’ai rédigé moi-même le contenu de mes différents sites Internet, également tenu un blog pour partager mes bons plans en Provence. J’ai toujours pris beaucoup de plaisir à jouer avec les mots, les expressions. A former des phrases qui percutent, que ce soit pour vendre, pour émouvoir ou pour défendre mes idées !
Juillet 2016. Le déclic. Comme une évidence. Comme si cet art sommeillait en moi depuis des années, n’attendant qu’un déclencheur pour émerger. C’était une période noire. En un mois, j’avais craché les trois quarts d’un premier jet de roman, celui qui aboutira après beaucoup de corrections et de remaniements à mon premier Roman « Réparer le bonheur ».
J’ai adoré et eu soif d’aller plus loin. Je me suis donc formée à l’écriture créative au travers d’ateliers, de blogs, de lectures, quand mon job m’en laissait le temps. Au départ pour m’exercer, puis par plaisir, je me suis mise à écrire des nouvelles, laissant mon roman inachevé. J’ai eu la chance d’être primée à quelques concours, me confortant, si ce n’est dans mon talent, dans l’envie de poursuivre cette voie.
J’adore… J’adore les moments de doute, de recherche d’inspiration, d’angoisse de ne pas trouver… Puis l’idée apparait, prend forme petit à petit, s’affine, se peaufine… Jusqu’à trouver la bonne formule ou le mot parfaitement adéquat ! Prendre de la hauteur, élaguer, modeler, repenser, corriger, récrire tout ou partie de ce terreau riche d’émotions. Le transformer en un récit digne de s’appeler roman. Avec l’envie de le publier… J’adore toutes ces étapes. Je suis devenue accro.
Cependant très occupée par la création de mon entreprise et son développement, j’ai mis en pause ma passion. Le confinement m’a permis de publier mon premier ouvrage : « La vie quoi ! », un recueil de nouvelles (dont certaines récompensées dans des concours), en autoédition en mai 2020. Également de lancer avec des ami.e.s la production de nouvelles à quatre mains pendant ces périodes d’isolement ! La forte baisse de mon activité l’année passée, due au Covid, m’a permis de reprendre mon projet de roman, démarré en 2016.

Quelles sont tes sources d’inspiration ?
Mes sources d’inspiration, c’est la vie autour de moi. Les gens. Ce que j’aime, c’est partager des histoires qui peuvent être la tienne, ou celle ton voisin. Parler des choses de la vie !
J’aime parler de la vie ancrée de n’importe qui, pourvu qu’il ou elle ait une histoire : son histoire à nous conter, des émotions à transmettre, des situations à partager. J’adore aussi camper mes personnages en m’inspirant de mon entourage et en déformant, amplifiant, tordant dans tous les sens, leur caractère et petits travers. Le genre humain est capable du pire et du meilleur… Et c’est ça qui m’inspire !

Pourrais-tu nous présenter ton premier roman « Réparer le bonheur » ?
À presque cinquante ans, Carole a perdu le bonheur. Confrontée aux trahisons de son mari, au décès de son père et à l’abandon de ses proches, une seule option semble s’offrir à elle : en finir avec la vie.
Partir, oui, mais pas sans explications à son unique soutien, sa fille Lola, pour qui elle s’est tant battue. Au travers d’une lettre-testament, Carole souhaite tout lui dire. Tout, sans tabou, sans mensonge, sans tricherie. Comme une rétrospective de sa vie avant de la quitter.
Ira-t-elle au bout de son projet ? Ou bien l’écriture la sauvera-t-elle ? Trouvera-t-elle dans son récit un exutoire et donc sa rémission ou au contraire mille raisons d’accomplir sa destinée ?
« Réparer le bonheur » parle d’amour, de famille, d’adultère, de mensonges et d’emprise, d’amitié aussi. Bref la vie des gens avec leurs travers et leurs qualités.

Qui de l’intrigue ou de son personnage principal s’est invité en premier dans ton imaginaire ? Que dirais-tu d’ailleurs pour décrire Carole ?
Pour moi, c’est impossible de séparer l’intrigue et le personnage principal. Dans mes histoires, les deux sont intimement liés, sinon ils paraissent collés maladroitement et l’histoire risque de tomber à plat.
Carole, c’est beaucoup de moi. Mais c’est aussi ma voisine, ma copine, la femme d’en face, celle qui me lit. Carole, c’est une femme amoureuse, passionnée et honnête, sous emprise (pas perverse) de son mari, qui a foi en la vie et fait confiance aux gens. Elle est entière et tenace, jusqu’à un certain point. Jusqu’au point de non-retour. Comme moi ! Quand on tire trop sur la corde, je bloque. Et quand c’est fini, c’est fini.

Pourquoi t’être lancée dans l’autoédition ?
Quand j’ai publié mon recueil de nouvelles, la question ne se posait même pas. Ce n’est pas un genre plébiscité par le marché. Du coup, je me suis exercée avec cette première publication. Et bien amusée !
Aussi, quand la question est à nouveau venue pour mon roman, j’ai foncé en autoédition. Les deux principales raisons sont mon impatience et la ferme croyance de ne pas pouvoir attirer un éditeur avec ce premier roman. J’avais besoin de me confronter à la réalité de lecteurs-lectrices, avant d’être capable de défendre mon “bébé”.
Et finalement l’autoédition a beaucoup d’avantages : la liberté de ses choix (couverture, titre, prix…), publier quand on veut, la rapidité (à savoir que la publication d’un roman chez un éditeur prend entre un et deux ans pour arriver chez les libraires), une redevance plus importante par exemplaire vendu. Mais souvent, on en vend moins ! Comme toujours, on a les avantages de ses inconvénients et vice et versa.
Par contre, cela demande du temps et des efforts, et impose d’être un véritable professionnel de l’édition soi-même : être extrêmement rigoureux, s’attacher les services de professionnels (beta lecteur, correcteur, illustrateur ou graphiste…), communiquer autour de son produit, etc… Pour sortir un roman, certes auto-édité, mais qui a tout d’un grand !

Aux lecteurs réfractaires à l’autoédition, que dirais-tu pour les convaincre de te lire ?
Pour les raisons développées juste au-dessus. Et je leur dirais d’aller voir mes commentaires sur Instagram et Amazon.

As-tu déjà d’autres projets littéraires en tête ?
Je travaille sur mon prochain roman depuis quelques mois. Le premier jet est terminé, j’en suis à la phase relecture, corrections et réécriture, qui prend quasiment autant de temps que d’écrire le premier jet. Il passera ensuite entre les mains de trois bêta-lecteurs au moins, pour me permettre de le peaufiner encore et encore, grâce à leurs retours. Mon objectif est de le publier à la rentrée de janvier… Là encore, comme les grands !

Un petit mot pour la fin ?
Direction Amazon pour découvrir « Réparer le Bonheur » et rendez-vous en janvier 2023 pour le prochain… Dont je n’ai pas encore déterminé le nom.

Un immense merci à Pascale Guéroult-Mauduy d’avoir accepté cette petite interview me permettant de vous faire découvrir son parcours et sa plume ! A présent n’hésitez pas à découvrir son premier roman, « Réparer le Bonheur » !

Laisser un commentaire