Il était un Indé… Et c’est Suzanne Marty !

Mazette… Ajoutez un Marathon à la Rochelle avec une sortie au Royaume de Mickey… Multipliez cela par un anniversaire et retirez deux jours de PC pour cause de Wifi détraqué… Divisez le total sur un week-end et vous obtenez une blogueuse presque jetlaguée, ayant l’impression d’avoir quitté son doux rivage littéraire depuis mille ans, incapable d’aligner deux mots pour écrire quelque chose de cohérent… Autrement dit mes petits amis, l’article de ce jeudi s’annonce laborieux !
Et c’est pourtant avec joie que je vous retrouve aujourd’hui en ce jour consacré à l’autoédition depuis que ma copinaute Delphine du blog “Au Bazar des Livres” a lancé le #JeudiAutoEdition… Un jour idéal pour cette petite rubrique que j’affectionne tout particulièrement, dont j’ai longuement mûri le projet tout l’été durant et que j’ai finalement inaugurée à la rentrée pour me permettre enfin de mettre en lumière ces auteurs indés qui n’ont pas la chance de bénéficier de tous les services qu’une maison d’édition traditionnelle pourrait leur offrir et se retrouvent contraint de se faire connaître par leur propres moyens… Alors non, je ne vais pas révolutionner le monde avec ces petits articles, mais c’est mon humble contribution pour les aider et leur offrir un peu de visibilité…
Voilà longtemps que je connais l’auteure qui s’apprête ici à se dévoiler… Et je ne l’ai pourtant jamais rencontrée… Elle avait gentiment accepté de participer à l’un de ces monstrueux concours qu’il me plait d’organiser à Noël chaque année, en offrant alors un ebook de son roman “La rousse qui croyait au Père Noël“… C’était il y a déjà deux ans…
Elle nous revient aujourd’hui avec un nouvel opus de cette série, intitulé “La rousse qui croyait au Père Noël a 29 ans“… Oui les amis, c’est Suzanne Marty et je la remercie très chaleureusement d’avoir accepté de répondre à mes petites questions indiscrètes en un temps record ! Alors trêve de bavardages, je ne vous fais pas languir plus longtemps et vous laisse rencontrer cet auteure : Bonne lecture !

Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Suzanne Marty. Je suis auteure indépendante depuis bientôt cinq ans, comédienne depuis quinze ans et j’ai créé un blog d’humeurs il y a trois ans pour garder le contact avec mes lecteurs entre deux publications. À part ça, je suis célibattante sans chien, chat ou plante verte ; j’aime les plages de sable chaud (mais pas cramer au soleil), le rock’n’roll, les guimauves en forme de papillon (elles n’existent plus) et ma belle ville de Paris.

D’où t’es venue l’envie d’écrire ?
J’ai grandi dans un appartement rempli de livres, avec des parents instituteurs très attachés à la langue française. Ils m’ont transmis leur goût des livres et des histoires. Vers l’adolescence, je me suis dit : “J’aimerais bien écrire des livres moi aussi, ça doit être génial !”… Et vers 30 ans, après avoir rejoint le monde merveilleux du spectacle, je me suis (enfin) lancée. Malheureusement, l’entreprise était beaucoup plus compliquée que je ne pensais et je n’ai terminé mon premier roman que dix ans plus tard. Ce premier bébé est devenu par la suite le tome 1 de ma série.

Quelles sont tes sources d’inspiration ?
J’ai longtemps cherché mon style et l’ai trouvé en lisant les romans de Frédéric Beigbeder. Le premier était “99 francs“, que j’ai découvert fin 2007. J’ai adoré ce mélange d’humour et de profondeur. Sans avoir le talent de Frédéric Beigbeder pour les mots d’auteur, je cherche moi aussi à dire des choses sérieuses sans peser sur le moral de mes lecteurs. Je trouve en effet que la vie est déjà assez difficile comme ça.
Concernant les intrigues et les personnages, je m’inspire de mon vécu, de mes rencontres. Parfois, les idées viennent de nulle part. C’est le mystère de la création.

Peux-tu nous parler de tes romans ?
J’ai publié les deux premiers tomes de “La rousse qui croyait au père Noël“, une série humoristique en quatre tomes qui remonte dans le temps sur les trois premiers et peut pour l’instant se lire dans les deux sens. Dans cette histoire, je cherche à montrer comment une vie se construit en racontant de façon romancée comment ma vie professionnelle a basculé vers 19 ans, 29 ans et 39 ans.
Chaque tome possède aussi une intrigue amoureuse dans laquelle j’aborde le thème des incompréhensions récurrentes entre hommes et femmes. Je fais en effet partie d’une génération de femmes nées peu de temps après mai 68, qui rêvaient encore au prince charmant tout en pensant que l’égalité des sexes était acquise. Avec le recul, je réalise que ce n’était pas tout à fait vrai… 
Du coup, j’ai aussi publié un petit recueil intitulé “Pièges de l’amour : 10 règles pour les éviter” pour inciter les femmes à être attentives à un certain nombre d’indices signalant une histoire d’amour foireuse. Car nous avons autre chose à faire de notre vie qu’à déprimer à cause des hommes, non ?
 
Pourquoi t’être lancée dans l’autoédition ?
Au début parce que je n’ai pas trouvé d’éditeur pour le premier tome de “La rousse“. Depuis j’ai vraiment pris goût à cette liberté totale qu’ont les auteurs indépendants au niveau des textes, des titres, des couvertures, des prix, etc. J’aime aussi le contact direct avec les blogs littéraires, qui sont non seulement très sympathiques mais aussi les seuls (avec les lecteurs) à défendre héroïquement les cowboys autoédités. Bref, je m’éclate comme une folle au lieu de pleurnicher en empilant les lettres de refus des éditeurs estimant que mes livres ne correspondent pas à leur ligne éditoriale. Par chance, les lecteurs n’ont pas de ligne éditoriale…

Aux lecteurs réfractaires à l’autoédition, que dirais-tu pour les convaincre de te lire ?
Je leur dirais que mes livres sont actuellement bien moins chers que des livres édités et qu’ils devraient en profiter avant que je ne devienne (extrêmement) célèbre, ou pire : éditée. Même si je ne cours pas après les éditeurs : il faudrait que je tombe sur quelqu’un de vraiment convaincant !
Concernant mes collègues autoédités, j’en ai lu pas loin de 200 et je peux certifier qu’il y a d’excellents auteurs parmi eux. C’est dommage de passer à côté de leurs livres, certains sont très originaux. Je ne citerai personne pour ne pas risquer de vexer les autres, mais je suis sûre que les lecteurs trouveront de nombreuses idées de lecture indé sur ton blog !

D’autres projets littéraires sont-ils en préparation ?
Je commence à travailler sur “La rousse a 19 ans“, qui sortira je l’espère courant 2020. Écrire de la comédie est en effet très long. D’autant plus que je ne suis pas drôle du tout dans la vie. Pour faire patienter mes lecteurs, je publierai l’année prochaine une nouvelle – co-écrite avec Nicolas Reynard – qui parlera plus particulièrement à ceux qui auront lu “La rousse a 29 ans“. Je n’en dis pas plus, ce sera une surpriiise !
 
Un petit mot pour la fin ?
Ceux qui veulent me lire plus souvent sont chaleureusement invités à me rejoindre sur mon blog d’humeurs puisque j’y publie un article à peu près chaque mois. J’y parle d’écriture, d’autoédition et de plein d’autres sujets – comme la plomberie – en fonction de l’inspiration du moment. Toujours en évitant de prendre (trop) la tête de mes lecteurs. Au plaisir de vous lire et à bientôt !

 
Si c’est sur cette conclusion enthousiaste et pétillante que nous allons nous quitter aujourd’hui mes chers amis, j’espère que ce petit article vous aura donné l’envie de découvrir cette charmante auteure qu’est Suzanne Marty… Et puis découvrir “La rousse qui croyait au Père Noël a 29 ans” alors même que nous sommes précisément le 29 novembre et que Noël approche à grands pas… Voilà une occasion à saisir, ne croyez-vous pas ? Alors on en profite, on retrouve au besoin ma chronique par ICI, et on vient me donner des nouvelles une fois sa lecture terminée ! Je compte sur vous… Et je vous dis à la semaine prochaine !

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