Chroniques 2019 L’eau de Rose de Laurence Martin

Sous cette douce couverture se cache un petit concentré d’émotions pures : “L’eau de Rose” de Laurence Martin, paru chez Publishroom et en lice pour le Prix des Auteurs Inconnus dans la catégorie “Littérature blanche“.
 
Le pitch : “Je m’appelle Rose, tout comme la fleur. Une longue tige acérée d’épines, voilà ce qu’on peut dire de moi. Un mètre quatre-vingts courbé, le regard fuyant vers le sol, occupée à ne pas tomber sur un visage croisant le mien. […] Je m’appelle Rose, j’ai 22 ans, je ne connais pas le bonheur.” Et puis une rencontre… Et puis une promesse… Et puis un carnet… Et voilà que la vie de Rose pourrait bien changer…
 
Avant même de la rencontrer, j’étais déjà sûre de grandement l’apprécier… Entre Rose et moi tout a commencé grâce au Prix des Auteurs Inconnus : L’héroïne et son auteure concourent en effet dans la catégorie “Littérature blanche” cette année. D’une discrétion à toute épreuve, on ne voyait pourtant qu’elle au delà même du résumé : Subtilement glissée dans le titre, finement suggérée par la couverture…
Les présentations furent faites dans la foulée avec la lecture de l’extrait qui m’était proposé… Un extrait cependant trop bref pour pouvoir en profiter, c’est donc avec plaisir que je la retrouvais dans la sélection finale, me permettant enfin de faire plus ample connaissance avec cette charmante demoiselle…
Une charmante demoiselle qu’on apprend à connaître au fil des pages de ce récit particulièrement bien construit. Alors qu’on découvre avec elle ce petit carnet qui ne tarde pas à nous intriguer, celle qui s’oublie pour se faire oublier se révèle bien malgré elle tandis qu’on s’immisce  à ses côtés : omniprésente bien que transparente, immanquable bien qu’effacée.
On la suit donc avec beaucoup d’attention mais aussi d’affection, et on se laisse toucher puis submerger d’émotions tandis que ce livre aborde des sujets qui sauront parler au plus grand nombre. Car la vie n’est pas un long fleuve tranquille, ce d’autant plus lorsqu’elle regorge de secrets et autres non-dits… Pour autant tout un chacun a droit au bonheur : Et Rose aussi…
Alors on y croit, on y croit pour elle surtout, parce que la vie est aussi faite de ces petits rien qui font décidément tout, comme le souligne si bien cette jolie plume particulièrement fluide et élégante, ce style simple et moderne qu’a su employer l’auteure d’un bout à l’autre du roman…
 
En bref, une bien belle rencontre que celle de Rose au travers de ce récit aussi prenant que bouleversant…

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