Il était un Indé… Et c’est Paul Clément !

Sauriez-vous par hasard conserver un secret ? Figurez-vous qu’au moment de rédiger un nouvel article dans telle ou telle rubrique, j’ai pour habitude de relire mon précédent billet, curieuse de me rappeler ce que j’ai bien pu vous raconter pour introduire mon sujet… Une petite manie qui ne m’a évidemment pas quittée pour la reproduire encore aujourd’hui, me replongeant ainsi dans mon ultime article remontant au 31 janvier, dans lequel je faisais état de mon petit coup de moins bien, dont je me remettais en me ménageant vous disais-je alors… Faites ce que je dis, pas ce que je fais, n’est-il pas vrai ? Quand on voit mon emploi du temps aujourd’hui, je crois bien que le ménagement n’est décidément pas ce que je sais faire de mieux dans la vie !
Alors nous allons surtout faire comme si nous n’avions rien vu pour repartir de plus belle dans la bonne humeur printanière qui nous sied à merveille ! C’est donc avec plaisir que je vous retrouve aujourd’hui pour un nouvel article consacré à l’autoédition et ses auteurs qui n’ont pas la chance de bénéficier de toute la précieuse machinerie d’un auteur édité de manière traditionnelle ! Ainsi les auteurs indés ne font pas que coucher leur inspiration sur papier… Non, ils s’occupent aussi de la réalisation de l’objet livre en tant que tel, de sa conception, de sa correction, de sa promotion, de sa diffusion et de tout ce que à quoi vous voudrez bien penser ! De courageux auteurs qu’il me tenait donc à coeur de pouvoir soutenir en leur apportant si possible un peu de lumière avec mes petits moyens de blogueuse littéraire : Et quoi de mieux qu’une petite rubrique qui leur est tout spécialement consacrée ?
Et pour l’occasion c’est avec plaisir que je retrouve aujourd’hui un auteur que j’ai eu la chance de rencontrer pour la première fois l’an dernier… Un an plus tard c’est toujours dans le Nord que nous nous sommes retrouvés, non plus à Bondues mais à Noeux les mines, toujours pour le même livre… Mais en différent : Oui, l’auteur a choisi de regrouper les huit épisodes de sa série “Les enfants de Windrasor” en trois tomes des plus alléchants… J’en profitais alors pour lui proposer de se prêter au jeu de mes petites questions indiscrètes, petit challenge littéraire qu’il a bien volontiers accepté malgré un emploi du temps particulièrement chargé, ce dont je tiens à chaleureusement le remercier..
Cet auteur de talent, c’est Paul Clément ! Outre la série “Les enfants de Windrasor“, il est aussi à l’origine de deux romans bien plus sombres encore que sont “Les décharnés” et “Creuse la mort“. Trêve de bavardages, je ne vous fais pas languir plus longtemps et vous laisse rencontrer cet auteur : Bonne lecture !


 
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
En quelques mots : facile. Je suis un jeune auteur indépendant qui s’est lancé dans l’aventure de l’édition indépendante en décembre 2015. J’écris tout bonnement ce que j’ai envie d’écrire (et de lire) et ne me cantonne donc pas à un genre, d’où ma production littéraire assez diverse, de l’horreur au fantastique en passant par l’aventure. J’habite dans le Nord où je participe à de nombreux salons du livre : toujours un plaisir de rencontrer ses lecteurs.

D’où t’es venue l’envie d’écrire ?

À vrai dire, j’ai toujours un peu écrit. Quand j’étais en primaire, je rêvais même de devenir auteur. Plus grand, cela m’est sorti de la tête et je n’aurais jamais pensé franchir le pas, même si je continuais à écrire par-ci par-là. J’ai fait une grande école de commerce ; je ne m’étais donc pas du tout orienté vers la voie d’auteur, à croire finalement que c’était prédestiné. Pour la petite anecdote, le premier “livre” que j’ai écrit avait pour héros un jeune sorcier du nom de Spinello, le prénom du héros de ma série “Les Orphelins de Windrasor” : comme quoi rien ne se perd.

 
Quelles sont tes sources d’inspiration ?

Mes sources d’inspiration sont extrêmement nombreuses, même si j’aurais bien du mal à en identifier de précises. Je suis un grand lecteur et un grand consommateur d’audiovisuel. Je baigne en permanence dans la fiction et ce serait être bien naïf de croire que cela ne m’influence pas et ne sculpte pas mon propre imaginaire. Ceci dit, j’adore Stephen King et l’écriture de “Creuse la Mort” a été réalisée avec l’envie, comme le maître dans ses meilleurs moments, d’écrire un roman à l’atmosphère étouffante avant le grand boom. D’autres ont vu des influences de Harry Potter dans ma saga “Les Orphelins de Windrasor” et il y en a sûrement !

Peux-tu nous parler de tes romans ?

Mon premier roman “Les Décharnés” a été récompensé par deux fois et était au départ une simple histoire que j’écrivais pour moi-même, ma manière d’extérioriser l’univers zombie dans lequel je baignais depuis quelques années. Je suis si heureux de voir à quel point ce roman continue à avoir du succès et à plaire autant aux néophytes qu’aux fans de post-apocalyptique. Mon parti pris – celui de prendre un anti-héros comme personnage central, un type pas du tout préparé à affronter une apocalypse zombie, et de voir comment il allait évoluer avec le temps, le tout en France – continue de convaincre et j’en suis ravi. Mon second roman, “Creuse la Mort“, a également été récompensé. C’est une épouvante qui cartonne en salons et qui en a fait trembler plus d’un avec son mystère autour de fosses apparaissant dans le jardin d’un pauvre banquier de province. Enfin, ma saga “Les Orphelins de Windrasor” a été diffusée au format épisodique (8 épisodes) mais est aujourd’hui devenue une trilogie. Elle nous embarque dans un monde imaginaire, quoique pas magique, avec une ambiance un peu médiévale, pour une aventure unique. Du suspense, de l’action et beaucoup de cliffhangers : eh oui, c’est ma marque de fabrique.
 

Pourquoi t’être lancé dans l’autoédition ?

Car c’est dans ma nature : je suis touche-à-tout et j’avais dès le départ l’intention de m’autoéditer, sauf si une très grosse maison s’intéressait à mon roman “Les Décharnés“. Cependant, je savais que c’était un pari perdu d’avance. Un premier roman d’horreur avec du zombie dedans, c’est triste, mais il y avait peu de chances que ça passe. Aujourd’hui, je suis heureux de voir comment les choses ont changé en trois ans, et de constater tout ce que je maîtrise à présent dans cet univers de l’autoédition. J’ai mon propre imprimeur, mon auto-entreprise, j’ai acquis des compétences professionnelles en formatage de romans, j’ai un réseau de libraires et de grandes surfaces qui me soutiennent, je participe à de nombreux salons et pas des moindres. Et l’aventure n’est pas terminée !

Aux lecteurs réfractaires à l’autoédition, que dirais-tu pour les convaincre de te lire ?

Je leur dirais simplement de faire confiance aux milliers de lecteurs qui ont fait le grand saut dans mon univers et qui en sont ressortis pour beaucoup avec des étoiles dans les yeux ou… C’est un risque à prendre, de nombreuses raisons de cauchemarder. Eh oui, je ne suis pas un tendre avec mes personnages.
 

D’autres projets littéraires sont-ils en préparation ?

Actuellement, je suis en train de préparer l’écriture de mon prochain thriller horrifique, que j’espère publier en 2019 car j’ai pris pas mal de retard pour des raisons personnelles. Ce coup-ci nous quitterons la France. Ce sera encore un roman très différent de mes précédents, même si l’horreur sera toujours présente de différentes façons. J’ai hâte d’en poursuivre l’écriture après une (trop) longue pause. Je n’en dis pas plus pour le moment, cela viendra.

Un petit mot pour la fin ?

D’abord un grand merci à toi pour ta passion et ta gentillesse. Ensuite, un grand bienvenue à tous ceux qui seraient tentés de plonger dans mon monde ; il y en a pour tous les goûts. D’ici là, j’ai encore quelques personnages à torturer. Ayez une petite pensée d’encouragement pour eux : ils vont en avoir besoin…

 
A mon tour de remercier cet auteur aussi sympathique qu’inspiré pour ses ultimes propos qui me vont droit au coeur ! Je suis vraiment ravie d’avoir pu réaliser cet article, et vous invite désormais à vous-même vous plonger dans son univers littéraire, lequel vous réserve bien des surprises, je puis vous l’assurer ! Faites votre choix parmi ses œuvres et notamment “Les décharnés“, “Creuse la mort” ou encore le premier tome de la série “Les orphelins de Windrasor” dont vous trouverez mes chroniques ICI ! Si cet article est à présent terminé, nos plus belles lectures ne font que commencer ! A très vite les amis !

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