“A quelque chose malheur est bon” comme diraient les Anciens… Belle et douce philosophie que j’aimerais tant parvenir à retenir pour sourire tous les jours de ma vie… Mais si je n’ai pas encore réussi à relever pareil défi au quotidien, voilà une règle que je me suis volontiers appliquée sur le plan littéraire, blogulaire… Et cinématographique !
En effet le confinement nous a assignés à résidence deux mois durant pour préserver la santé de chacun… Curieuse épreuve que nos médias ont essayé de rendre moins difficile en nous proposant un certain nombre de programmes, certes moult fois rediffusés mais qui savent toujours faire leur petit effet ! Parmi ceux-ci : La saga Harry Potter signée J.K. Rowling, adaptée au cinéma par de nombreux réalisateurs… Huit films retransmis pendant deux mois à la télé sur TF1, dont j’ai su profiter au maximum puisqu’ils m’ont permis de replonger dans l’intégralité des bouquins !
Vous l’aurez compris mes Bookinautes chéris, c’est un article un peu particulier que je vous propose aujourd’hui puisqu’il concerne non pas un mais huit livres (Oui, j’ai bien dit huit : Je m’en expliquerai plus loin ! ^^) auxquels s’ajoutent les huit films que la saga a inspirés… Alors s’agit-il vraiment d’une Bis Rebouquinade ? Ou bien plutôt d’un LivrEcran ? A moins que ce ne soit tout simplement une chronique géante ? Je n’en sais fichtrement rien, je dois moi-même l’avouer… Mais la période est déjà bien assez compliquée pour se tracasser : Alors au diable la forme et les règles, laissons-nous porter par l’envie et rédigeons cet article à nul autre pareil ici même !
Un petit résumé pour commencer…
Est-ce bien utile ? Sait-on jamais ! Comme vous le savez sans doute, la saga Harry Potter nous raconte les aventures d’un jeune sorcier, Harry Potter donc, lequel a survécu à la terrible attaque de Lord Voldemort, le plus puissant sorcier adepte de magie noire que cette planète ait connu, alors qu’il n’était qu’un bébé. Si cette terrible nuit a coûté la vie aux parents de Harry et réduit à néant leur bourreau, elle ne l’a pas tué… Dès lors, et tandis que le petit Sorcier intègre Poudlard, la célèbre école de magie dirigée par le brillant Albus Dumbledore, Voldemort n’a de cesse, au fil des années, de chercher à recouvrer l’intégralité de ses pouvoirs et acquérir l’immortalité pour régner en maître sur le monde entier.
Les sept tomes de la série ont fait l’objet de remarquables adaptations cinématographiques en huit films (deux parties pour le dernier livre) sous la direction de différents réalisateurs mais toujours avec Daniel Radcliffe pour endosser le costume du célèbre sorcier à la cicatrice.
Mon avis d’hier et d’aujourd’hui pour avancer…
Et si mon article prenait désormais les allures d’un AuteurLoupe déguisé ? Toujours est-il qu’entre Harry Potter et moi, c’est une passionnante histoire d’amour littéraire qui dure depuis de nombreuses années… Et le premier qui ose dire que je suis vieille se prendra volontiers un coup de Nimbus 2000, je puis vous l’assurer !
En effet j’avais le même âge que le petit sorcier lorsque je l’ai rencontré pour la toute première fois… Le film sortirait peu de temps après mais le coup de foudre livresque, lui, fut immédiat. Dès lors je n’ai plus cessé de guetter la moindre actualité touchant de loin ou de près le célèbre sorcier… Je me suis procuré chaque tome dès sa sortie, de même pour les lectures dérivées : “Les Contes de Beedle le Barde“, “Les Animaux Fantastiques” et “Le Quidditch à travers les âges” étaient difficiles à trouver et avaient alors une toute autre allure, je vous le promets ! L’impatience était telle que je me suis mise à read in English dès que mon niveau me l’a permis : “Harry Potter et la Coupe de Feu” fut donc ma toute première lecture en VO ! J’ai même frôlé la dépression littéraire après lecture (anglo-française bien sûr !) du tome 7 “Harry Potter et les Reliques de la Mort“… Et ne dois finalement mon salut de lectrice passionnée qu’aux adaptations ciné qui m’ont permis de prolonger ma plongée dans cet univers fabuleux…
Je vous rassure mes chers petits : Depuis j’ai grandi, vieilli, mûri… Aujourd’hui je souris d’un tel engouement, que je ne renie absolument pour autant et qui me reprend même par moment : Vous n’imaginez pas le plaisir qui fut le mien quand je suis allée visiter les studios de tournage en 2013 à l’occasion d’un séjour à Londres… Vous n’imaginez pas non plus la dévotion avec laquelle j’ai attendu la parution de “Harry Potter et l’Enfant maudit” en 2016, pièce de théâtre souvent considérée comme un tome 8, bien que totalement différent des autres opus de la série…
Je n’ai donc pas hésité une seule seconde à me ruer devant ma télévision tous les mardis lorsque TF1 s’est lancée dans la rediffusion de cette saga chérie, trop heureuse de retrouver cet univers fascinant en cette période si pénible ! D’ailleurs c’est probablement cette dernière qui m’a inconsciemment convaincue de retrouver aussi les livres pour faire durer le plaisir : Si j’ai déjà vu et revu les films à de nombreuses reprises, figurez-vous que je n’avais jamais songé à me replonger dans les bouquins, craignant sans doute d’avoir encore une fois du mal à les quitter…
Mon verdict au terme de cette double aventure ? Et bien si j’ai pris grand plaisir à visionner chacun de ces huit formidables films, je me dois d’avouer qu’au fil des semaines la magie s’est estompée… Inconsolable depuis la mort de Sirius Black, je ne savourais plus ces rediffusions avec la même intensité dans les semaines qui ont suivi… Est-ce parce que j’ai vieilli ? Peut-être, peut-être pas…
Peut-être aussi parce que leur relecture, elle, m’a procuré une joie sans borne et un bonheur sans fin ! On pourra dire ce qu’on veut des adaptations cinématographiques, aussi réussies soient-elles, elles ne sauraient égaler notre propre imagination lorsqu’on se plonge dans les pages d’un bouquin… J’ai immédiatement perdu 20 ans en reprenant “Harry Potter à l’école des Sorciers” en main… Et la magie m’a transcendée et transportée sitôt les premières pages tournées pour ne plus jamais me quitter avant le point final arrivé… Toujours aux petites heures de la nuit, incapable que j’étais de lâcher ma lecture avant de l’avoir terminée… Mais si j’ai connu des matins difficiles au boulot, ils n’étaient rien en comparaison de l’enchantement littéraire qui m’enveloppait…
Un enchantement identique chaque semaine au fil de mes lectures, ravie que j’étais de retrouver cet univers captivant, tellement plus riche sur papier qu’à l’écran… Craignant de me laisser gagner une fois encore par la déprime de fin de saga dont je voyais poindre le bout du nez à l’approche du septième et dernier opus de la saga, je n’ai pas hésité un seul instant à poursuivre l’aventure, après diffusion du dernier film, avec la pièce de théâtre, certes formidable mais bien en deçà du niveau des autres livres, je dois l’admettre, pour conclure l’aventure de la plus douce des manières qui soit…
Un dernier mot pour terminer…
En conclusion de ce super marathon Harry Potter, j’affirme haut et fort que je suis et reste une lectrice passionnée ! Si les films sont un véritable régal pour les yeux et les afficionados du petit Sorcier, rien ne remplacera jamais la folle magie de l’imagination qui ne tarde pas à s’emballer pour peu qu’elle soit stimulée… Et force est de constater que JK Rowling a assuré comme un chef à ce niveau-là… Dès lors j’ai bien cru que la déprime allait me gagner malgré toutes les précautions dont j’avais pu me prémunir pour l’éviter… C’était sans compter les retrouvailles imprévues avec “Le Seigneur des Anneaux” organisées à la suite par TF1 : J’ai donc quitté Londres et Poudlard pour la Terre du Milieu… Alors à très vite pour de nouvelles aventures !