Focus sur… Le quatrième numéro de la revue Alibi !

Mes petits Bookinautes chéris, vous lisez ici les premières lignes rédigées depuis B612… Non pas (tout à fait) l’astéroïde du Petit Prince mais bien le mien pour une nouvelle aventure les nombreuses années à venir : Il pèse 1,85 kg, m’a été chaudement recommandé par Christophe, vendeur avisé du Magasin DARTY de BEAUVAIS (autant tout vous raconter ! ^^) pour me permettre de publier mes articles et gérer mon blog confortablement mais aussi produire des lives et réaliser du montage vidéo plus facilement… Autrement dit B612, c’est le petit nom de mon nouveau PC que je suis fière et ravie de pouvoir enfin vous présenter ! 



Cette digression étant terminée, passons aux choses sérieuses désormais : La parution du nouveau numéro de la revue Alibi, le mook référence pour découvrir le monde à travers le prisme du Polar, le petit événement dans ma vie de lectrice passionnée que j’attends chaque trimestre avec une sincère impatience pour me ruer (une fois de plus) en librairie ! Je n’ai évidemment pas failli à cette tradition le 29 janvier dernier et, s’il n’est pas toujours facile à dénicher, c’est à la Fnac de BEAUVAIS que je me le suis finalement procuré !


Et sacré nom de Dieu mes petits Bookinautes adorés : C’est un numéro exceptionnel que le Gang Alibi nous a ici concoctés pour nos longues soirées de cet hiver qui n’est pas terminé ! En effet les investigations débutent avec un formidable dossier d’archives consacré à Patricia Highsmith, formidable écrivaine ayant révolutionné le roman policier avec le thriller psychologique. 


S’agissant d’archives, j’évoquerai également l’excellent article – particulièrement intéressant en plus d’être brillamment illustré – concernant Alain Lamare, gendarme plus tristement connu comme étant “le tueur de l’Oise“, sinistre affaire ayant défrayé la chronique et secoué mon département comme la France entière dans laquelle il était impliqué, lancé dans la traque… De lui-même…


Et si l’on souhaite prolonger cette petite remontée dans le temps, il faut absolument découvrir le romanesque portrait de Jean-Pierre Tagliaferri, célèbre figure du grand banditisme des années 1970-1990, mais aussi découvrir l’émouvant témoignage de Michel Lapierre, premier policier à avoir rendu publique son homosexualité dans les années 1970, un courage qui lui a coûté sa carrière mais ne l’a pas empêché de rebondir et c’est heureux. Il me faut absolument lire son bouquin paru en 2015.
 


Mais Alibi sait aussi mettre en valeur le genre littéraire avec d’éminents suspects, comme en atteste d’ailleurs la nouvelle intitulée “Freddy” signée par la talentueuse Alexandra Schwartzbrod. Il en est de même avec le fascinant entretien avec Pierre Lemaître, Prix Goncourt 2013 et auteur aussi passionnant que passionné du formidable “Dictionnaire amoureux du Polar” paru l’an dernier. J’en profiterai d’ailleurs pour préciser ici que je suis absolument fan des photos de Paolo Bevilacqua, et notamment celles des auteurs dressant fièrement leur stylo, magnifiques clichés que l’on retrouve à chaque numéro. 


Parmi les captivantes rencontres que l’on peut faire au gré des articles, il faut également retenir celle avec Elsa Marpeau, autrice et réalisatrice dont il me faut absolument découvrir plus avant la bibliographie. Je retiens également le portrait de Perrine Rogiez-Thubert, une référence au sein de l’Identité Judiciaire de Paris qui nous parle avec passion de sa profession. Et parce qu’il ne faut que quelques pages pour passer de l’Identité Judiciaire aux nettoyeurs de scène de crimes, c’est avec beaucoup d’intérêt qu’on découvre également cette profession méconnue à travers une formidable BD signée Ludovic Souillard


Seulement le Gang Alibi ne ménage pas non plus ses efforts pour vous faire voyager sans bouger de votre canapé, et c’est ainsi qu’il vous entraîne à Bangkok en compagnie de John Burdett puis vous emmène en Indonésie à travers un impressionnant Portfolio de Claudio Sieber. Dans un tout autre genre, il vous faut absolument croiser la route de la “ligue des justiciers sans frontières”, ces enquêteurs qui traquent les pires criminels à travers le monde en dépit des obstacles susceptibles d’entraver leurs investigations. 


Mais mon intérêt fut surtout retenu par ce dossier incroyablement riche et fouillé qui nous entraîne au cœur des prisons françaises. Un univers que je connais de par mon métier, et déjà remarquablement mis en avant dans le second numéro de la revue avec un sidérant Portfolio nous invitant entre les murs de la Maison d’Arrêt de Fleury Mérogis, mais que les auteurs prennent ici le soin d’analyser, de décrypter, d’envisager sous de multiples aspects pour une immersion totale et incroyable au sein de ce monde impitoyable. Un dossier très complet que les rédacteurs prennent encore soin d’agrémenter d’informations supplémentaires sur ce qu’il faut lire ou voire à ce sujet, de l’émission “Déconfinés” diffusé sur la chaîne LCP à l’Association “Lire pour en sortir” jusqu’aux meilleurs romans, documents ou séries télé. Ainsi irai-je également de ma petite contribution en évoquant d’abord l’action de l’Association G.E.N.E.P.I. durant de longues années jusqu’à 2019 si mes souvenirs sont bons, mais surtout en vous parlant de “RPS” (pour Remise de Peine Supplémentaire selon le jargon judiciaire), un jeu de société sur la prison récemment créé et diffusé par un ancien détenu, véritable outil de prévention contre la délinquance auprès des jeunes. Pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus à ce sujet, je vous invite à découvrir son site Internet ICI, sans hésiter à découvrir les différents articles qui lui sont relatifs dans la presse et sur le Net. Je souhaitais moi-même vous le faire découvrir à travers un article durant le second confinement mais, une fois encore, le temps m’a cruellement manqué pour mener à bien mon projet. 


J’en terminerai avec cet incroyable cahier de chroniques toutes plus intéressantes les unes que les autres, vous offrant d’innombrables idées ciné ou lecture, en grands formats (“Le mystère de la main rouge” de Henri Lœvenbrück ou “Requiem pour un diamant” de Cécile Cabanac) ou en poche (“Cap Canaille” de Christophe Gavat), en documents (“Le diable et Sherlock Holmes” de David Grann) comme en BD (“La cage aux cons” de Robin Recht et Matthien Angotti) ou encore en littérature jeunesse. Pour ma part, je compte bien découvrir “Laisse pas traîner ton fils” de Rachid Santaki aux éditions Filatures


Mazette ! Qui de B612 ou de la Revue Alibi m’a rendue si bavarde aujourd’hui ? Sans aucun doute une énigme semblable à celle de l’œuf et de la poule sur laquelle nous n’allons pas nous attarder : Foncez plutôt en librairie vous procurer cette excellente revue qu’est Alibi : Ne pas le faire serait un crime… Et en ce qui me concerne je suis déjà en manque du prochain numéro : Rendez-vous est déjà pris le 16 avril 2021 pour de nouvelles investigations !
 


Photos tirées pour l’essentiel du compte Instagram de la revue “Alibi”

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