Mes petits Bookinautes chéris : Je suis certes en retard, mais on ne peut plus ravie de vous retrouver par ici ! Force est constater que je cours un peu partout ces temps-ci… Et si la situation ne devrait pas s’apaiser avant la mi-décembre, je n’entends rien lâcher et compte bien poursuivre mes folles tribulations livresques pour vous régaler de lectures de toutes les façons possibles et aussi souvent que faire se peut ! Pourquoi ? Mais tout simplement parce que cela me plaît !
C’est donc avec une dizaine de jours de retard que je vous livre enfin de le bilan du dernier Club de Lecture Virtuel, celui de la rentrée pour lequel je vous proposais de bouquiner selon le thème suivant : ” Méfie-toi du sept, il hantera ta prochaine lecture ! ” Un thème qui vous a considérablement inspirés puisque nous sommes onze à nous être lancés dans cette nouvelle aventure… Et c’est même au grand complet que nous l’avons achevée !
Je ne m’étends pas davantage et vous laisse à présent découvrir les nombreux titres dans lesquels mes aventuriers se sont plongés, une incroyable diversité de livres qui ne demandent qu’à alourdir votre PAL : Bibliothèque en vue ? Parés à l’abordage et bonne lecture !
Et je ne résiste pas au plaisir de lancer ces nouvelles festivités littéraires avec “Brève histoire de sept meurtres” de Marlon James, initialement paru aux éditions Albin Michel et depuis disponible au Livre de poche, lauréat du Man Booker Prize 2015…
Quatrième de couverture :
Kingston, 3 décembre 1976. Deux jours avant un concert en faveur de la paix organisé par le parti au pouvoir, dans un climat d’extrême tension politique, sept hommes armés font irruption au domicile de Bob Marley. Le chanteur est touché à la poitrine et au bras. Pourtant, à la date prévue, il réunit 80 000 personnes lors d’un concert historique
Construit comme une vaste fresque épique abritant plusieurs voix et des dizaines de personnages, ce livre monumental, couronné par le Man Booker Prize 2015, nous entraîne en Jamaïque et aux États-Unis, des années 1970 à nos jours. Convoquant hommes politiques, journalistes, agents de la CIA, barons de la drogue et membres de gangs, il s’interroge avec force sur les éternelles questions du pouvoir, de l’argent, de la politique et de la violence du monde.
S’affirmant ici comme le fils spirituel de Toni Morrison et James Ellroy, Marlon James signe un livre hors normes, tour à tour sombre, drôle, cru, et toujours passionnant, signe d’une rare ambition littéraire et d’un talent prodigieux.
Pourquoi avoir choisi ce livre ?
Enchantée à l’idée d’avoir trouvé un thème en lien avec mon chiffre fétiche, j’ai toutefois déchanté quand il m’a fallu trouver un titre… Avant d’avoir une révélation en promenant mon chien : Oui, ce fameux pavé jaune qui traîne depuis des temps immémoriaux dans ma PAL… Ne comporte-t-il pas le chiffre sept dans son titre ? Bon sang mais c’est bien sûr ! Autrement dit, j’avais trouvé LE livre pour participer à mon propre Club de Lecture !
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Difficile de vous raconter ce livre qui n’a de bref que son titre… Mais cela n’a pas la moindre importance quand on plonge dans un chef d’œuvre ! Avec une plume enivrante et un style absolument époustouflant, Marlon James nous propose une fresque historique et sociale particulièrement riche, dense et captivante, un portrait de la Jamaïque comme on l’a rarement vue, comme on l’a rarement lue ! En plus d’être fascinant, ce livre est fort bien construit et servi par une narration audacieuse, ce qui le rend tout à la fois intéressant et fascinant… Mon seul regret, c’est d’avoir autant tardé à le découvrir !
C’est ensuite à ma très chère Aurore que je laisse désormais la parole pour cette nouvelle session du Club de Lecture Virtuel ! Pour se confronter au sept, celle-ci a choisi “Les oubliés du dimanche” de Valérie Perrin, publié aux éditions Albin Michel avant de s’offrir une seconde vie au Livre de Poche où il fut consacré Choix des libraires…
Quatrième de couverture :
Justine, vingt et un ans, vit chez ses grands-parents avec son cousin Jules depuis la mort de leurs parents respectifs dans un accident. Justine est aide-soignante aux Hortensias, une maison de retraite, et aime par-dessus tout les personnes âgées. Notamment Hélène, centenaire, qui a toujours rêvé d’apprendre à lire. Les deux femmes se lient d’amitié, s’écoutent, se révèlent l’une à l’autre. Grâce à la résidente, Justine va peu à peu affronter les secrets de sa propre histoire. Un jour, un mystérieux « corbeau » sème le trouble dans la maison de retraite et fait une terrible révélation.
À la fois drôle et mélancolique, un roman d’amours passées, présentes, inavouées… éblouissantes.
Pourquoi avoir choisi ce livre ?
J’ai rencontré récemment Valérie Perrin et ce livre s’est imposé puisque “oubliés” contient 7 lettres et dimanche est le septième jour de la semaine. Tu nous avais pourtant prévenus de nous méfier du sept.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Je vais avoir du mal à trouver les mots pour exprimer ce que je ressens après cette lecture que j’ai adorée. La plume de l’autrice est absolument fabuleuse. J’ai été tenue en haleine par l’intrigue jusqu’au terme du livre. Les personnages sont attachants, touchants, sensibles. Je suis triste de les avoir quittés.
J’ai hâte de me plonger dans les 2 autres romans de l’autrice qui sont déjà dans ma PAL.
Saviez-vous qu’une Aurore peut en cacher une autre ? Après Aurore, c’est donc avec plaisir que je retrouve… Aurore ! Laquelle a choisi pour sa part de se plonger dans “Les Sept Châtiments“, un roman paru ce 07 octobre 2021 aux éditions du Cherche Midi…
Quatrième de couverture :
Dans une petite station de ski des Pyrénées, située à la frontière de l’Espagne et de la France, un homme est retrouvé mort au fond des eaux glacées d’une piscine. Il est menotté et ses paupières sont cousues. Alex Serra, inspectrice aux homicides de la police de Barcelone, est envoyée sur place pour mener l’enquête aux côtés de Jean Cassel, un lieutenant de police français. Les investigations prennent un tour imprévu lorsqu’un lien est établi entre la victime et une grande famille de la région, propriétaire des terres de la vallée, dont l’héritière vit recluse dans un manoir isolé. C’est en effet dans l’histoire tourmentée du village, lieu de passage des fugitifs pendant la Seconde Guerre mondiale, que semble se trouver la clé de l’affaire. D’une ancienne colonie industrielle perdue dans la montagne jusqu’à un mystérieux monastère, Alex et Jean vont devoir réveiller bien des vieux fantômes pour découvrir la vérité. Et le temps leur est compté : alors qu’une tempête sans précédent s’abat sur la région, la liste des victimes ne cesse de s’allonger.
Pourquoi avoir choisi ce livre ?
Quand j’ai découvert le thème, j’ai rapidement orienté mes recherches autour du thèmes des des sept péchés capitaux et des châtiments. C’est totalement par hasard que je suis tombée sur ce livre, mais la recommandation de Bernard Minier m’a convaincue de découvrir cet auteur.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Beaucoup d’histoires se télescopent dans ce roman, pas facile de suivre une ligne directrice. On a l’enquête en cours, une ancienne colonie abandonnée qui semble liée aux morts actuels, le passé et l’enfance d’Álex qui ressurgissent, le carnet intime d’une jeune juive pendant le seconde guerre mondiale. Bref, il n’est pas évident de nouer les liens entre tous ces récits. Mais cela créé une tension très intéressante et on a hâte de savoir ce qui va relier tous les fils de l’histoire.
Un énorme coup de cœur pour ce thriller complexe qui ne vous lâchera pas jusqu’aux toutes dernières révélations. Alors que vous pensez avoir tout compris, l’auteur arrive encore à vous surprendre et à vous démontrer que vous faites encore une fois erreur.
Parce deux avis valent mieux qu’un, c’est ensuite au tour de mes fidèles et enthousiastes Corinne et Valérie de prendre la plume afin de se frotter au sept ! Sans le savoir, elles ont toutes les deux choisi “Les sept morts d’Evelyn Hardcastle” de Stuart Turton, d’abord paru aux éditions Sonatine avant de revenir en poche aux éditions 10/18, lauréat du Costa Award…
Quatrième de couverture :
Ce soir à 11 heures, Evelyn Hardcastle va être assassinée.
Qui, dans cette luxueuse demeure anglaise, a intérêt à la tuer ?
Aiden Bishop a quelques heures pour trouver l’identité de l’assassin et empêcher le meurtre.
Tant qu’il n’est pas parvenu à ses fins, il est condamné à revivre sans cesse la même journée.
Celle de la mort d’Evelyn Hardcastle.
Prêt pour un plaisir de lecture comme vous n’en avez pas connu depuis longtemps ? Plongez dans ce labyrinthe des délices. Chaque personnage, chaque recoin obscur de la maison cache un mystère. Chaque page ou presque offre un rebondissement inattendu. Et il y a 500 pages.
Pourquoi avoir choisi ce livre ?
Corinne : Comme à chaque fois que tu nous communiques un nouveau thème, je vais voir ma libraire et je lui demande ce qu’elle a à ma proposer. Cette fois plus que d’habitude, elle n’a pas hésité et m’a proposé ce roman. Elle me l’a bien défendu et en plus la couverture m’a beaucoup plu.
Valérie : Ce roman a défrayé la chronique à sa parution. Son titre est très intriguant et sa couverture attirante. J’avais envie d’en savoir davantage
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Corinne : J’ai adoré. Vraiment, ce roman est très original. Il est assez long (600 pages), mais se lit d’une traite. Il est réellement addictif. On va de rebondissement en rebondissement. C’est un polar décrit comme un mélange entre Agatha Christie, Downton Abbey et Un jour sans fin. Malgré l’importance du nombre de personnages, on arrive à suivre correctement (et ce n’est pas toujours le cas). D’ailleurs tous les personnages principaux sont très bien décrits et ont un chacun une personnalité très différente. L’ensemble est parfaitement bien écrit. En résumé, c’est un véritable coup de cœur que je vous conseille.
Valérie : Un homme court dans une forêt. Il veut sauver Anna.
Quand il arrive au château, il est accueilli avec bienveillance. Il ne se souvient plus de qui il est. Il ne sait pas qui est Anna…
Ce roman est typiquement de ceux dont on ne peut rien raconter à moins de détruire en deux phrases son mystère et sa magie. Car il s’agit bien de ça : des énigmes mais aussi d’une légère incursion dans le fantastique.
L’intrigue est bien construite, le décor est glauque à souhait et les personnages sont très particuliers. Ça compense le style qui est resté dans le stylo et la traduction approximative (obstinément, les femmes enroulent leurs bras autour de leur torse bien qu’il ne s’agisse pas de contorsionnistes).
Cependant, le fonds vaut le détour, prenez un carnet, un crayon et partez à la recherche du meurtrier !
Fidèle parmi les fidèles, c’est à ma Maman Roseline que je laisse maintenant le soin de présenter la saga “Les sept sœurs” de Lucinda Riley, publié aux éditions Charleston et maintenant disponible au Livre de poche…
Quatrième de couverture :
À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a adoptées aux quatre coins du monde lorsqu’elles étaient bébés, Maia d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève. Pour héritage, elles reçoivent chacune un mystérieux indice qui leur permettra peut-être de percer le secret de leurs origines. La piste de Maia la conduit au-delà des océans, dans un manoir en ruines sur les collines de Rio de Janeiro, au Brésil. C’est là que son histoire a commencé…
Dans ce récit épique qui mêle amour et tragédie, premier volet d’une série de sept volumes inspirée des légendes de la constellation des Sept Sœurs, Lucinda Riley prouve comme jamais son merveilleux talent de conteuse.
Pourquoi avoir choisi ce livre ?
J’ai choisi ce titre parce qu’il s’inscrivait parfaitement dans la thématique du moment. Je l’avais commencé un peu avant le lancement de cette session… Mais ce fut l’occasion de la poursuivre !
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Lucinda Riley est une autrice que j’ai malheureusement découverte suite à son décès tragique survenu en juin dernier. C’est dans ces conditions que je me suis plongée dans le premier tome de cette saga, que j’avais reçu gratuitement en version numérique dans le cadre d’une vaste opération de promotion de la série. Depuis je l’ai poursuivie et presque achevée tant j’ai aimé cette lecture. On se retrouve happé dès les premières lignes par la plume captivante de Lucinda Riley qui navigue entre présent et passé avec une incroyable facilité, nous embarquant ici jusqu’au Brésil en compagnie de Maia. Cela manque peut-être un peu de profondeur mais cela se lit très facilement : Je recommande !
Autre membre de ma DreamBookTeam qui me fait l’immense plaisir de participer à cette session de rentrée du Club de Lecture Virtuel, c’est mon mari Franck, lequel s’est plongé dans “Âme brisée” d’Akira Mizubayashi, initialement paru aux éditions Gallimard et désormais disponible aux éditions Folio, lauréat du Prix des Libraires 2020…
Quatrième de couverture :
Tokyo, 1938. Quatre musiciens amateurs passionnés de musique classique occidentale se réunissent régulièrement au Centre culturel pour répéter. Autour du Japonais Yu, professeur d’anglais, trois étudiants chinois, Yanfen, Cheng et Kang, restés au Japon, malgré la guerre dans laquelle la politique expansionniste de l’Empire est en train de plonger l’Asie. Un jour, la répétition est brutalement interrompue par l’irruption de soldats. Le violon de Yu est brisé par un militaire, le quatuor sino-japonais est embarqué, soupçonné de comploter contre le pays. Dissimulé dans une armoire, Rei, le fils de Yu, onze ans, a assisté à la scène. Il ne reverra jamais plus son père… L’enfant échappe à la violence des militaires grâce au lieutenant Kurokami qui, loin de le dénoncer lorsqu’il le découvre dans sa cachette, lui confie le violon détruit. Cet événement constitue pour Rei la blessure première qui marquera toute sa vie… Dans ce roman au charme délicat, Akira Mizubayashi explore la question du souvenir, du déracinement et du deuil impossible. On y retrouve les thèmes chers à l’auteur d’Une langue venue d’ailleurs : la littérature et la musique, deux formes de l’art qui, s’approfondissant au fil du temps jusqu’à devenir la matière même de la vie, défient la mort.
Pourquoi avoir choisi ce livre ?
La musique est mathématique. C’est ce que disait Leibniz, philosophe et mathématicien du XVIIème siècle. Et justement la musique est au cœur de ce bref et bouleversant roman signé d’un écrivain japonais d’expression française, Akira Mizubayashi. On y croisera notamment Schubert, Bach et Berg. Le violon est l’instrument et le personnage clé de cette histoire.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
C’est une parabole vertigineuse sur le pouvoir de l’art (plus particulièrement la musique et la littérature), de la mémoire et de l’amour face à la violence du monde. Dans une langue simple et délicate où la musique donne le tempo du livre, rythme son écriture, Mizubayashi interroge l’arrachement à la terre natale, à ce qu’on aime et la possibilité de retisser les fils de ce qui a été arraché. A travers cette histoire, il délivre un message universel : La musique est un moyen d’unir les hommes par delà leurs divisions. Un livre fort qui ne peut que vous bouleverser.
Et c’est ensuite à Hamida, l’une de mes plus fidèles aventurières, que je laisse désormais la plume ! Pour cette session du sept, elle a choisi de se plonger dans “Sept Mensonges” d’Elizabeth Kay, paru aux éditions Robert Laffont dans la collection La Bête Noire, et maintenant aux éditions Pocket…
Quatrième de couverture :
Une amitié fusionnelle. Exclusive. Meurtrière.
Tout a commencé par un petit mensonge.
Jane et Marnie sont inséparables depuis l’enfance. Des années plus tard, elles sont toujours amies mais leurs deux maris sont morts. Jane se dit que si elle avait été honnête dès le début, si elle n’avait pas menti cette toute première fois, alors les choses auraient pu tourner autrement. Tandis que Jane se confie sur leur passé commun et dissèque les sept mensonges à l’origine du drame, chacun plus terrible que le précédent, se révèlent les couches de noirceur qui ont infiltré leur amitié. Et les secrets toxiques qui s’agitent sous la surface…
Pourquoi avoir choisi ce livre ?
J’avais repéré ce titre à sa sortie en librairie pour ensuite le voir passer par ici il y a quelques temps. Le titre, simple et efficace, correspond parfaitement au thème et promet une lecture bien sombre : C’était le signe qu’il me fallait pour le découvrir enfin !
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Selon moi ce livre peut-être considéré comme un page-turner redoutable et addictif. Très vite je me suis laissée embarquer dans ce thriller fort original et très bien écrit, tant et si bien que je l’ai lu en à peine plus d’une soirée : Ce n’est plus une lecture mais un véritable engrenage !
Vient maintenant le tour de la charmante Sarah, laquelle me fait le plaisir de renouveler sa participation au Club de Lecture Virtuel et se confronte au chiffre sept avec “Seven“, un roman signé Anthony Bruno, publié aux éditions Pocket…
Quatrième de couverture :
L’inspecteur Somerset est, à sept jours de la retraite, un vieux flic blasé. Obligé de former son ambitieux remplaçant, Somerset fait équipe avec le jeune inspecteur David Mills. Tous deux arrivent sous une pluie battante dans un lieu où un crime machiavélique vient d’être commis. En effet, un criminel anonyme a décidé de commettre sept meurtres basés sur les sept péchés, capitaux énoncés dans la Bible : la gourmandise, l’avarice, la paresse, l’orgueil, la luxure, l’envie et la colère. Tandis que Somerset et Mills, remontent la piste du serial killer, ils plongent dans l’univers de plus en plus malsain de ce criminel astucieux et méticuleux, qui se fait appeler John Doe. A la découverte de chaque meurtre et de chaque indice laissé volontairement par le tueur, les inspecteurs reconstituent le puzzle…
Pourquoi avoir choisi ce livre ?
Tout simplement pour son titre ! J’avais déniché ce livre dans une bouquinerie voilà des années et j’avais adoré le film, je me suis toujours dit qu’il faudrait que je lise… Et l’occasion s’est présentée.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Je dois avouer que j’ai commencé ma lecture par une petite déception, en apprenant que le livre était tiré du film et non l’inverse comme habituellement… Qu’à cela ne tienne, j’avais adoré le film, j’en ai d’ailleurs profité pour le revoir puis j’ai plongé dans cette lecture que j’ai finalement beaucoup aimée, fidèle au film et vraiment prenante. Au final je ne suis plus si déçue que cela, j’ai passé un très bon moment de lecture en compagnie d’un thriller bien écrit, de grande qualité.
Ravie de voir ce Club de Lecture Virtuel réunir de plus en plus d’habitués, c’est maintenant à Julie d’affronter le sept à travers la lecture de “14 juillet” d’Eric Vuillard, d’abord paru aux éditions Actes Sud avant de revenir au format poche chez Babel…
Quatrième de couverture :
La prise de la Bastille est l’un des évènements les plus célèbres de tous les temps. On nous récite son histoire telle qu’elle fut écrite par les notables, depuis l’Hôtel de ville, du point de vue de ceux qui n’y étaient pas. « 14 Juillet » raconte l’histoire de ceux qui y étaient. Un livre ardent et épiphanique, où notre fête nationale retrouve sa grandeur tumultueuse.
Pourquoi avoir choisi ce livre ?
J’aime beaucoup l’histoire et ce livre se trouvait dans ma PAL depuis un moment. Juillet étant le septième mois de l’année, je trouvais que c’était une manière originale d’aborder ce thème.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Je n’ai pas lu un bouquin sur la Révolution Française, j’ai remonté le temps pour vivre cette Révolution, pour la comprendre surtout. L’auteur nous livre un récit si passionnant et si vivant qu’on s’y croirait, c’est vraiment remarquable et en plus c’est extrêmement enrichissant : Plongez dans cette lecture pour découvrir la Révolution sous un angle inédit !
Last but not least, c’est avec plaisir que je laisse maintenant la parole à Marie pour clôturer ce Club de Lecture Virtuel comme il se doit ! Pour cette session, elle a choisi de découvrir “La septième fonction du langage” de Laurent Binet, initialement paru aux éditions Grasset et désormais disponible au Livre de Poche, Lauréat du Prix Interallié 2015…
Quatrième de couverture :
« Il a rencontré Giscard à l’Élysée, a croisé Foucault dans un sauna gay, a vu un homme en tuer un autre avec un parapluie empoisonné, a découvert une société secrète où on coupe les doigts des perdants, a traversé l’Atlantique pour récupérer un mystérieux document. Il a vécu en quelques mois plus d’événements extraordinaires qu’il aurait pensé en vivre durant toute son existence. Simon sait reconnaître du romanesque quand il en rencontre. »
Roland Barthes meurt renversé par une camionnette le 25 février 1980. Et s’il s’agissait d’un assassinat ? Dans les milieux intellectuel et politique de l’époque, tout le monde est suspect. Jacques Bayard, commissaire de son état, et Simon Herzog, jeune sémiologue, mènent l’enquête.
Pourquoi avoir choisi ce livre ?
S’il fallait se méfier du sept, je me méfiais de la septième du langage dont j’avais beaucoup entendu parler, mais les avis ont beaucoup varié. Le Club m’a permis de me forger ma propre opinion.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
J’ai malheureusement dû louper quelque chose, mais c’est franchement déçue que j’achève ma lecture. Le début était prometteur pour ne pas dire séduisant, l’intrigue est à la fois intelligente et impertinente… Mais très vite c’est allé dans le grotesque et l’excès, le “trop” tout le temps, toujours… Je me suis ennuyée et c’est même avec soulagement que j’ai refermé ce livre. Je ne suis probablement pas le public cible mais au moins j’ai pu me faire mon propre avis.
Ainsi s’achève cette session du Club de Lecture Virtuel… Fin prêt à se lancer dans une nouvelle aventure littéraire ! Parce qu’il ne faut jamais cesser d’allonger sa wishlist livresque, je vous propose sans attendre de découvrir le thème qui va nous occuper pour terminer l’année 2021 en beauté :
Et si nous passions Noël dans un livre ?
A présent que le thème vous est dévoilé, je vous rappelle les quelques petites règles à respecter :
– On s’inscrit par mail jusqu’au 30 novembre 2021 à l’adresse suivante : aurelie.deslivresetmoi7@gmail.com
– On bouquine
– On répond aux deux petites questions…
* Pourquoi avoir choisi ce titre ?
* Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Le tout en un maximum de dix lignes transmises par mail à la même adresse au plus tard le 31 décembre 2021 !
– On se retrouve le dimanche 02 janvier 2022 pour un nouveau bilan… Et l’annonce du premier thème de la nouvelle année !
Vous voilà donc équipés pour finir l’année en ma compagnie et celle d’un livre ! J’en profite pour vous remercier l’ensemble de mes aventuriers, les grands habitués comme les petits nouveaux : C’est toujours un immense plaisir que de pouvoir bouquiner à vos côtés ! Alors à vos librairies et vos claviers : J’attends vos retours, vos commentaires, vos inscriptions, vos idées : Régalez-moi de lectures mes petits Bookinautes adorés !