Mes petits Bookinautes chéris… Voilà une semaine que je vous promets un article sur le Festival du Livre de Paris dont la première édition se tenait au Grand Palais éphémère le week-end dernier… Depuis j’ai réalisé ma toute première interview filmée en compagnie de Mohamed Mbougar Sarr (dont je ne me remets toujours pas ! ^^) puis j’ai bouclé le huitième numéro de la DreamBookGazette, tout en préparant le prochain BiblioLive prévu le 12 mai prochain… N’empêche qu’il serait temps de s’y mettre, vous ne trouvez pas ?
Livre Paris n’est plus… Vive le Festival du Livre de Paris ! En effet le grand salon du livre de la capitale a été entièrement repensé, revu et corrigé (ou pas) pour s’offrir en une toute nouvelle version, non plus au Parc des Expositions situé Porte de Versailles mais au cœur même de Paris, face à la Tour Eiffel au sein du Grand Palais Ephémère… Un choc pour moi qui ai l’habitude de me rendre à cet endroit pour prendre le départ de la Parisienne !
Un salon désormais gratuit pour le plus grand plaisir des lecteurs… J’avoue pourtant avoir hésité à m’y rendre, chagrinée de ne pouvoir y ramener mes propres livres et contrainte de réserver ma place malgré son libre accès… Voilà qui assure un accueil pour le moins particulier… Pour autant la curiosité et plus encore ma passion pour les livres l’ont emporté, aussi je me suis rendu sur ce salon le samedi puis le dimanche (ce qui n’était pas tout à fait prévu dans mon programme)…
Samedi matin votre blogueuse déjantée s’est donc levée à l’aube pour se préparer, prendre son sac à dos et ses totebags avant de prendre le train, direction la Gare du Nord, la ligne 4 puis la ligne 8… Je sors à l’Ecole Militaire pour me rendre Place Joffre où une petite file commence déjà à se former… A vous je peux l’avouer mes Bookinautes adorés : j’ai fait ma rebelle et enfreint les règles en ramenant UN livre : Mon ChouchouBook multidédicacé ! Contre toute attente, je franchis les contrôles sans encombres et pénètre rapidement au cœur de cet antre consacré à la littérature le temps d’un week-end…
Quelques difficultés à me repérer dans ce lieu dépourvu de toute signalétique… C’est donc à l’aveuglette que je me rends tout d’abord sur le stand des éditions Michel Lafon afin d’y rencontrer Agnès Martin Lugand ! Mon arrivée matinale me permet de pouvoir la saluer rapidement et même de discuter quelques minutes avant de la quitter pour retrouver Baptiste Beaulieu dont le stand est situé juste à côté ! Là encore la chance me sourit, il y a peu de monde, ce qui me permet de pouvoir le saluer et papoter un peu…
Dès lors je fonce au stand de Carène Ponte : Quel plaisir de la croiser de nouveau et de me procurer ENFIN son nouveau roman qu’il me tarde de bouquiner ! Là encore nous échangeons quelques instants, on me propose de participer à un concours pour gagner un déjeuner en sa compagnie et celle de deux autres autrices… Je m’inscris donc sous les encouragements de la charmante blogueuse Eva… Et c’est alors que je découvre le concept de “caisse volante”, autrement dit des libraires sans caisse et pourtant munis d’un terminal de paiement vous permettant de régler de suite vos achats sans passer par la caisse centrale, vraisemblablement engorgée… Why not… Tant que ma carte bancaire est d’accord !
C’est donc amusée et ravie que je rejoins le stand de Laure Manel ! Une joie de la voir de nouveau et me procurer également son nouveau roman ! Je commence peu à peu à me repérer malgré la foule qui ne cesse de croître et ces petits stands impersonnels dépourvus de cachet… Et c’est ainsi que je croise celui des éditions Alibi dont Marc Fernandez tient les rênes ! Nous en profitons pour discuter un peu, je sais avoir manqué Pierre Pouchairet mais suis ravie d’apprendre que je m’apprête à découvrir “Body Language“…
Mais j’y pense… Je ne vous ai pas dit ?! Ce fameux concours organisé par les éditions Fleuve… Je l’ai gagné avec trois autres lectrices ! Une chance que j’ai toutefois laissée à ma copinaute Eva, sachant à quel point elle espérait gagner… J’ai préféré discuter avec elle, ainsi qu’avec Magdalena d’ailleurs que je suis ravie d’avoir croisée, pour continuer mes folles pérégrinations… Je croise également Valérie Bel que je n’ai pas vu depuis une éternité et prend le temps de papoter avec Miss Pocket, absolument débordée !
Puis l’heure tourne, aussi je fonce sur le stand de Jérôme Attal que je suis si heureuse de revoir enfin ! Je me procure évidemment son dernier roman puis rejoint rapidement la file d’attente de Valérie Perrin, arrivée en avance… Ce qui n’empêche pas ses nombreux lecteurs de bloquer les allées bien malgré eux… Mon tour arrive, c’est avec bonheur que je discute enfin avec ma très chère Valérie ! Puis je laisse la place et me dirige vers Ludovic Lancien : Il me faut ABSOLUMENT son nouveau bouquin ! Je lui saute donc plus ou moins dessus – en tout bien tout honneur bien sûr ! – et c’est avec bonheur que je lui fais dédicacer un de ses exemplaires pour m’en emparer !
Alors que je réfléchis à la suite des opérations… Je croise par hasard ma très chère Solène Bakowski ! Je ne lui laisse même pas le temps de s’installer – l’heure n’était même pas venue – que je lui quémande une dédicace sur son roman à paraître le 05 avril prochain ! J’ai eu un tel coup de foudre pour “Rue du Rendez-vous” que je suis à la fois impatiente et inquiète… Tout en étant confiante : Je suis sûre de passer un excellent moment de lecture !
C’est alors que les choses se compliquent… Bernard Werber, Amélie Nothomb et mon auteur Chouchou Olivier Norek dédicacent plus ou moins aux mêmes horaires… Bernard Werber commence plus tôt, aussi je me glisse dans sa file d’attente et c’est un réel plaisir que de pouvoir enfin de le saluer près de deux heures plus tard… Seulement voilà, il m’a ensuite fallu faire un choix particulièrement cruel… Et j’ai finalement renoncé à Amélie Nothomb afin de pouvoir saluer mon auteur Chouchou : Un rituel auquel je ne saurai sacrifier, parole de lectrice passionnée !
Deux heures plus tard, je suis épuisée, absolument ravie d’avoir retrouvé mon auteur Chouchou mais frustrée de n’avoir pu aller à la rencontre de ma chère Amélie Nothomb… Mon cœur s’apaise quand nos regards se croisent, qu’on se salue quelques instants : Même à distance, cela fait du bien… J’ai également manqué l’entretien du talentueux Mohamed Mbougar Sarr, de la même manière que j’ai loupé celui d’Amélie Nothomb en début d’après-midi… Avec un peu de chance, le salon les proposera en replay, aussi c’est le cœur plus léger que je vais retrouver ce cher Julien Rampin, mon Juju adoré auprès duquel je me procure enfin la version papier de son nouveau roman !
Je me rue ensuite sur le stand des éditions Albin Michel afin d’y rencontrer ENFIN Eric Fouassier, Prix Maison de la Presse 2021 dont j’ai adoré le roman et… Dont je me procure également son second opus en avant-première ! Nous en profitons pour papoter un peu, nous remémorons ce fabuleux BiblioLive, cette merveilleuse table ronde que j’ai eu la chance de pouvoir animer… Puis je retourne dans la foule, mon organisme commence sérieusement à fatiguer…
Déterminée à pouvoir enfin assister à une table ronde organisée au Festival du Livre de Paris, c’est avec un peu d’avance que je m’installe dans l’Agora, située au cœur du salon… J’en profite pour m’y poser et c’est avec plaisir que je prends part à la rencontre entre Olivier Norek et Niko Tackian sur “les lointains territoires du crime” animée par Hubert Artus.
Il est 20h quand j’en ressors… Je retourne sur le stand de mon auteur Chouchou pour lui dire au revoir puis je vais à la rencontre de Mohamed Mbougar Sarr avec qui je discute de cette fameuse interview qui nous attend le mercredi suivant !
Le temps passe à toute vitesse, je sais qu’il me faut rejoindre les caisses puis la sortie pour ne pas louper mon train… J’ai la chance de trouver des caisses disponibles, il n’y aura que mon banquier pour le regretter ! Je sors sans trop de difficulté malgré les contrôles de sécurité, je fais un coucou à notre Dame de Fer puis je reprends le métro, ligne 8 puis ligne 4 et me voilà de retour à Gare du Nord, à peine dans le train je sais déjà que j’y retournerai le lendemain… Même si mon corps ne partage pas mon enthousiasme et me le fait sentir !
Dimanche matin… Mon organisme est mécontent de cette nuit trop courte… Mon chat me regarde avec dédain et mon chien refuse carrément de lâcher la couette pour me permettre de me lever… Il m’a donc fallu me contorsionner pour sortir de mon lit, me préparer, prendre une nouvelle fois mon sac à dos (plus léger en l’absence du ChouchouBook) et mes totebags… Direction le bureau de vote à 08h00 pétantes puis la gare pour rejoindre la Capitale… A Gare du Nord je prends la ligne 5 (Oui car la ligne 4 est fermée tous les dimanches matins… Je suis habituée ! ^^) puis la ligne 8 et me voici de nouveau à l’entrée du Festival du Livre de Paris, déjà ouvert puisqu’il est 11h00 cette fois-ci… Pour autant je n’attends pas, présente mon billet, franchis les contrôles et pénètre dans les lieux… Je ne sais trop où aller, n’ayant pas vraiment programmé ma journée…
Ah si : Il me faut absolument retrouver ce cher Vincent Lahouze qui m’a tant manqué ! Peu d’attente, j’en profite donc pour discuter quelques instants… Et me voilà de nouveau en pleine réflexion : Qui vais-je aller rencontrer…? Je découvre alors que Mélissa Da Costa dédicace ce matin, qu’elle arrive dans une dizaine de minutes et qu’il n’y a qu’une dizaine de personnes dans la file d’attente : Je m’y ajoute donc avec plaisir et enthousiasme et c’est une joie pour moi de papoter quelques instants avec elle ! Le nombre de lecteurs ne cesse d’augmenter, pourtant je me laisse emporter par la foule jusqu’au stand de Cécile Cabanac, que je rencontre ENFIN après l’avoir manqué aux Quais du Polar ! L’occasion de me procurer son nouveau roman dans lequel je compte prochainement me plonger !
Seulement mon corps fatigue, flanche un peu… Je déambule sans but, fais une pause au stand du magazine “Le Point” le temps de réfléchir au programme de mon après-midi, avec mon auteur Chouchou en priorité absolue… Qui dédicace en même temps qu’Olivier Bal et Mathias Malzieu… Ô rage ! Ô désespoir ! Ô Alice, super blogueuse avec qui je papote quelques instants bien volontiers ! Celle-ci me fait même découvrir la roue de la fortune Charleston et me permet de gagner quelques marque-pages, j’en profite pour chaleureusement la remercier pour quelques instants passés en sa compagnie !
Quelque peu reboostée, je me glisse finalement dans la file d’attente de mon auteur Chouchou, espérant avoir adopté une meilleure stratégie que la veille… Je suis deuxième, ce qui me permet de rencontrer Cécile alias “Un hibou dans la bibliothèque” ! Nous papotons lecture bien volontiers, aussi je ne vois pas le temps passer que mon tour est déjà arrivé ! Je salue enfin mon auteur Chouchou, lui raconte mes folles tribulations, écoute les siennes et puis je me rue à la rencontre d’Olivier Bal ! L’attente n’est pas bien longue mais le stress me gagne… Vais-je réussir à rencontrer Mathias Malzieu ? Et bien oui mes chéris, car Cécile m’a gardé une place dans sa file d’attente pendant que je patiente chez Olivier Bal, ce dont je lui suis éternellement reconnaissante ! Cela me permet de me détendre un peu, de saluer enfin Olivier Bal que je n’ai pas vu depuis un bail, d’échanger sur ses romans, sur le BiblioLive, de papoter de nos prochaines aventures respectives… Et je rejoins Cécile dans la file d’attente de Mathias Malzieu que je rencontre pour mon plus grand bonheur une demi-heure plus tard ! J’ai même le temps d’aller retrouver Laura Trompette afin de me procurer son dernier roman dont j’ai entendu le plus grand bien !
Me voilà donc ravie… Epuisée mais ravie… Mon corps me rappelle à l’ordre, aussi je rejoins le stand des éditions Radio France pour écouter “La Salle des Machines“, une émission animée par Mathias Enard avant de retrouver mon auteur Chouchou Olivier Norek et Julien Blanc-Gras avec Léonard Billot pour parler de la collection “Une histoire et OLI” ! A l’issue de cette rencontre, c’est d’ailleurs “Le lapin shérif” que je me procure à l’attention de ma nièce… Je salue mon auteur Chouchou, ne passe même pas par la caisse centrale puisque j’ai profité des caisses volantes – plus efficaces – tout au long de la journée…
C’est ainsi que je repars… Epuisée et ruinée et pourtant ravie de ce beau week-end… Evidemment tout n’était pas parfait, les organisateurs ont essuyé quelques plâtres qu’il s’agira de corriger l’année prochaine… Mais l’édition était belle et en deux jours je ne suis pas parvenue à rencontrer tous les auteurs que je souhaitais… Ce n’est que partie remise : Mes folles tribulations continuent dès la semaine prochaine !
Et bien tu as passé un très beau week-end et que de belles rencontres ! 🙂
Je te souhaite une belle journée !