Il était un Indé… Et c’est Nina Frey !

Pour ma première interview indé de l’année, je ne suis pas peu fière de vous faire découvrir une autrice dont j’ai croisé la plume il y a maintenant quelques années et que j’affectionne tout particulièrement ! Elle a gentiment accepté de m’accorder cette interview : Mes petits Bookinautes adorés, laissez-moi donc vous présenter Nina Frey

Pourrais-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis Nina Frey, auteure hybride de trois romans (bientôt quatre !), j’ai aussi un autre métier dans le conseil, sans compter mon job de maman ! J’ai une devise dans la vie, « Il n’y a pas de “petites” victoires (ça marche aussi avec le bonheur !) ». Parfois, c’est difficile de m’y tenir, mais ça m’aide à avancer. Toujours.

D’où t’est venue l’envie d’écrire ?
De l’ennui au boulot ! Un an après m’être lancée, je finissais mon roman fantastique (qui est toujours dans un tiroir…). Parfois, je souris en le relisant, il est terriblement mauvais ! Mais ça a été un déclic : je me savais capable de terminer un manuscrit.
Puis, il y a eu les attentats de 2015, ce besoin brûlant de raconter l’émotion de la jeunesse. La plume a été ma respiration. Depuis, le besoin d’écrire ne m’a plus quittée.

Quelles sont tes sources d’inspiration ? De quoi se nourrissent tes intrigues ?
Le quotidien. Les joies et les peines, petites ou grandes, surtout les petites, on ne les prend jamais assez au sérieux.
Et puis mon quotidien aussi. Sans être autobiographiques, tous mes romans sont liés à une période différente de ma vie. Sans surprise, le roman que je suis en train d’écrire parlera d’une maman d’un petit garçon de trois ans…

Pourrais-tu nous parler de tes différents écrits, et notamment de ton dernier roman “Là où ton cœur te porte” tout récemment paru ?
Avec plaisir ! « Là où ton cœur te porte » raconte l’histoire de Clara, 30 ans. Elle se réveille amnésique dans une vie d’apparence parfaite. Mais qui est-elle ? Que lui est-il vraiment arrivé et qui est cet homme disparu à son réveil ?
Ce roman parle d’amour, bien sûr, mais il est construit comme une enquête et il explore ce qui nous retient d’agir. Ces habitudes, ces barrières qu’on se met… Si nous pouvions tout recommencer, qui choisirions nous d’être, et surtout d’aimer ? Je suis sûre que vous vous êtes déjà posé la question…
Et puis, bien sûr, il y a « Charlie, 17 ans » (2016), un roman de cœur qui parle d’une jeunesse bouleversée au lendemain des attentats. Il a achevé de me convaincre qu’écrire faisait partie de ma vie.
Et « Ce qui nous oppose, ce qui nous unit » (2018 – HQN), ma « romance rock » ! Accrochez-vous bien avant de l’ouvrir…

Un roman tout en émotions et suspense qui a d’abord connu une première vie, sous une autre couverture et sous un autre titre : Pourquoi lui avoir offert ce relooking ?
Choisir le titre et la couverture de « Là où ton cœur te porte » est probablement ce qui a été le plus difficile ! Après une lutte intérieure entre mon choix de cœur et ce qui parlerait le plus au lecteur, j’ai décidé de changer pour un visuel plus évocateur du genre et du contenu du roman. Sans regrets !

Que dirais-tu pour décrire ta bibliographie ? Quel livre conseillerais-tu à un lecteur souhaitant découvrir ta plume ?
Je suis une auteure contemporaine, profondément. Mes romans racontent nos vies d’aujourd’hui, leurs bouleversements et leurs tournants. Ils parlent d’amour et d’espoir, même si mes lecteurs font souvent le grand huit émotionnel ! J’avoue, j’écris pour ce twist final : quand tout fait sens d’un coup et que l’émotion déferle…
« Là où ton cœur te porte », est probablement le reflet le plus complet de qui je suis en tant qu’auteure : c’est une romance suspense & feel-good, un genre dans lequel je me suis trouvée.

Pourquoi t’être lancée dans l’autoédition ?
J’aime le sentiment d’être proche de mon livre, d’aller au bout de sa création, même si chaque étape comporte son lot de challenge ! Et puis l’autoédition m’a offert la possibilité de publier rapidement pour me consacrer à d’autres projets.
J’aime aussi l’édition traditionnelle. Pour « Ce qui nous oppose », elle m’a énormément apporté. Je n’exclus ni l’une ni l’autre des options pour mes romans en cours d’écriture !

Aux lecteurs réfractaires à l’autoédition, que dirais-tu pour les convaincre de te lire ?
Je pense que la lecture est avant tout une rencontre entre un auteur, un sujet et un lecteur… En autoédition comme en édition traditionnelle. Le seul critère, c’est l’émotion qui ressort de cette connexion.
J’ai beaucoup de fierté pour l’autoédition, son courage. Son professionnalisme. Il faut savoir qu’aujourd’hui, la majorité des auteurs autoédités suivent le même processus qu’en édition traditionnelle et travaillent avec des éditeurs, correcteurs, graphistes…

As-tu déjà d’autres projets littéraires en tête ?
Olala… Tellement ! Trop, par rapport à ce que mon autre vie pro et celle de maman me permettent de faire ! J’ai bientôt fini le roman n°4… Un roman feelgood dont le personnage principal est une jeune maman, avec cet amour inconditionnel en elle, et ses fragilités. Rendez-vous dans quelques mois !

Un petit mot pour la fin ?
Quel autre mot que MERCI ? Merci à la vie d’avoir mis l’écriture sur mon chemin, quand chaque retour de lecteur m’illumine autant que vingt ans de cadeaux de Noël réunis ! Et surtout merci aux passionnés comme toi, Aurélie, ta générosité me va, en tant qu’auteure, droit au cœur !

Un immense merci à Nina de s’être si gentiment prêtée au jeu de mes petites questions indiscrètes, me permettant ainsi de vous la présenter ainsi que son univers littéraire ! Si vous ne l’avez pas encore lu, vous avez désormais toutes les informations pour le faire… N’attendez plus : Et bonne lecture ! 

Cette publication a un commentaire

  1. Nina

    Fierté et plaisir plus que partagés chère Aurélie ! <3

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