Il était un Indé… Et c’est Virginie Guélin !

Mes petits Bookinautes adorés : Si je reste à jamais débordée, je prends toujours un immense plaisir à alimenter cette rubrique dans la DreamBookGazette, ravie que je suis de rencontrer les talents de l’autoédition ! Je lorgne sur ses deux romans depuis leur parution mais n’ai pas encore eu l’occasion de me plonger dans leur lecture : Qu’à cela ne tienne, la charmante Virginie Guélin a très gentiment accepté de répondre à mes questions, me permettant de découvrir son univers pour vous le faire découvrir à mon tour : Bonne lecture !

Pourrais-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Virginie, Avril sur un fil sur les réseaux sociaux. Je vis en Alsace, pas très loin de Strasbourg. Je suis entrepreneuse, créatrice, blogueuse et autrice. Dans une autre vie, j’ai obtenu un diplôme d’architecte et exercé en bureau d’études en tant que programmiste pendant une dizaine d’années. Je me passionne pour la couture, le do it yourself en général, la photo, les plantes vertes, la lecture et le thé. Pour le sport beaucoup moins.

D’où t’est venue l’envie d’écrire ?
J’aime manier les mots, les faire tourner, les choisir, les peser. Depuis toujours, je crois. C’est le moyen de communication dans lequel je suis le plus à l’aise. J’ai ouvert mon premier blog il y a une vingtaine d’années. J’envoie des lettres créatives par email. Je partage sur les réseaux sociaux *je mets même les scripts de mes vidéos YouTube sur papier*.
Jusque récemment, je ne m’étais jamais autorisée à écrire les histoires que j’imaginais dans ma tête. Je ne sais pas quel a été le déclic, ni même s’il y en a eu un. Mais un jour, je me suis retrouvée à envoyer un premier texte à ma communauté. Puis une courte nouvelle. Et écrire un roman. Depuis, je me demande pourquoi je n’ai pas franchi le pas avant !

Quelles sont tes sources d’inspiration ? De quoi se nourrissent tes intrigues ?
Du quotidien. De la vie. De détails. De chansons. D’émotions. D’inconnus croisés dans la rue. D’anecdotes. De situations vécues. De lieux. De mes habitudes aussi, sans pour autant être autobiographique. Chacune de mes héroïnes possède certains de mes traits de caractère et mes passions créatives. Mais ça s’arrête là.
Tout est finalement source d’inspiration et nourrit la créativité.

Peux-tu nous parler de tes romans ? Que dirais-tu pour décrire ta bibliographie ?
Mes romans s’inscrivent dans la fiction contemporaine et racontent des histoires de vies. Ce qui m’intéresse avant tout, c’est explorer les relations humaines et transmettre des émotions aux lecteurs. J’essaie d’imaginer des personnages authentiques et attachants, que je place dans des situations du quotidien qui pourraient être les nôtres.
« L’Appart d’en face » parle de secrets, d’amitié, de famille de sang et de cœur, de résilience et d’espoir. D’une rencontre entre deux voisins de palier, deux âmes blessées qui se soutiennent sans faillir. Avec au bout une question récurrente : peuvent-ils se réparer ?
« Noël à la Fabrique » est une comédie de Noël avec des traditions bien ancrées. Une grande famille. Un couple séparé par un océan. Une entreprise familiale. Des non-dits. On y ouvre un calendrier de l’avent un peu particulier et on compte sur la magie de Noël qui, parait-il, ne peut jamais nous décevoir.

Si tes romans sont différents, il semblerait que l’amour et l’Alsace y aient une place prépondérante : comment l’expliques-tu ?
Ce sont des sujets qui m’inspirent ! L’amour au sens large, pas uniquement au sein d’un couple.
Et l’Alsace, c’est l’endroit où je vis. Celui que je connais le mieux. Strasbourg s’est imposée pour mon premier roman, je ne le voyais pas ailleurs. Et puis, c’est aussi le cadre rêvé pour une comédie de Noël. Parce que l’Alsace en décembre, c’est magique et féérique. Les traditions sont profondément ancrées, on en prend plein les yeux. Et objectivement, c’est la plus belle ville au monde.

Une bibliographie dotée d’une belle identité visuelle grâce à tes couvertures tout à fait remarquables : Que peux-tu nous dire à ce sujet ?
Merci ! Ces photos en couverture donnent le ton et en même temps correspondent aux images que je partage sur les réseaux sociaux.
Les prises de vue sont parfois épiques, il faut d’abord rassembler les accessoires à y faire figurer *les branches de sapin en pleine canicule, c’était toute une histoire*, trouver le bon équilibre, tester. Et recommencer.
Ces couvertures donnent un résumé visuel du roman. Des morceaux d’histoire juxtaposés. Des détails. Et une ambiance.

Pourquoi t’être lancée dans l’autoédition ?
Parce que je suis la personne la plus impatiente sur terre ?
Ou pour la liberté qu’elle offre et la maitrise de l’objet livre sous tous les aspects. Ça demande beaucoup de travail, de mettre les mains dans le cambouis, de porter plusieurs casquettes. J’ai une team de lectrices qui m’aide à faire évoluer mon texte et je travaille désormais avec une correctrice. Pour le reste, je fais tout moi-même. On apprend, on grandit, on progresse.
L’autoédition est un choix. Je n’ai jamais envoyé mes manuscrits en maison d’édition, mais je ne ferme pas la porte pour autant.

Aux lecteurs réfractaires à l’autoédition, que dirais-tu pour les convaincre de te lire ?
De ne pas rester sur des a priori et de se laisser surprendre. L’autoédition multiplie le choix et les possibilités de lecture. Et surtout, elle peut réserver de jolis coups de cœur.

Déjà deux romans à ton actif, mais as-tu d’autres projets littéraires en tête ?
Mon troisième roman est entre les mains de ma team de lectrices, les premiers retours sont tout juste arrivés dans ma boite mail.
Comme pour mes deux premiers, il parle de famille et d’amour *et peut-être un peu d’Alsace*. Mais surtout de quête de soi, à travers la sensibilité aiguë de Charlotte, son héroïne.

Un petit mot pour la fin ?
Lisez. De tout. Partout. Tout le temps. Ne vous laissez pas enfermer dans des cases. Évadez-vous. Et surtout, lisez ce dont vous avez envie.
Merci Aurélie pour ton invitation. Et merci de donner de la visibilité à l’autoédition. J’espère qu’on aura l’occasion de se croiser en vrai un jour sur un salon.

Un immense merci à toi, Virginie, de t’être si volontiers prêtée au jeu de mes petites questions indiscrètes ! Je suis ravie d’en savoir plus sur toi et tes romans mais aussi sur ton processus d’écriture et ton parcours dans l’autoédition… En attendant une rencontre IRL ! Maintenant que vous connaissez Virginie Guélin aussi bien que moi : Dans quel titre allez-vous désormais vous plonger ?

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