Mes petits Bookinautes chéris : Si je suis toujours ravie de mettre en lumière les plumes de l’autoédition en partant à la rencontre de ses auteurs au fil des mes interviews, je le suis d’autant plus aujourd’hui que c’est grâce à ma photogramie que j’ai croisé la route virtuelle de cette sympathique autrice, aussi inspirée que prolifique ! Margaux l’a récemment rencontrée au Festival Yggdrasil, et moi j’ai immédiatement voulu en savoir plus à son sujet, aussi c’est avec plaisir que je l’ai vu accepter de se prêter au jeu de mes petites questions indiscrètes ! Si vous ne connaissez pas encore Alex Sol, c’est le moment de faire connaissance : Belle rencontre et bonne lecture !
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Alex, je suis écrivaine. Je vis avec deux chats et deux chiens en pleine campagne. Je suis un brin nomade, j’ai vécu dans différents endroits, dont deux ans au Canada.
Autrice… Mais sans doute aussi lectrice : Quelle place tient la lecture dans votre vie ?
J’ai toujours lu, d’aussi loin que je me souvienne. J’ai toujours un livre dans mon sac. Donc je dirais que la lecture tient une place presque vitale ! ^^
D’où vous est venue l’envie d’écrire ? Quelles sont vos sources d’inspiration ?
J’aime la capacité qu’ont les livres à nous faire ressentir des émotions. J’ai voulu faire la même chose. Écrire des histoires qui créent des émotions fortes chez les lecteur.ice.s. J’aime expérimenter avec des narrations différentes, des schémas que je ne connais pas encore, etc. C’est un parcours sans fin, et j’adore ça.
Pour ce qui est de l’inspiration, je lis un peu de tous les genres, mais majoritairement du thriller.
Vous affichez déjà une bibliographie particulièrement riche et conséquente : Que diriez-vous pour la décrire ?
Hétéroclite et évolutive ?
Chaque nouvelle sortie est une expérience ; chaque point final à un roman, une aventure qui s’achève. J’écris au fil de mes envies, des histoires qui me passent par la tête, de ce qu’attendent mes lecteurs. J’aimerais avoir plus de temps et d’énergie pour écrire plus vite, je crains parfois de ne pouvoir donner vie à toutes les histoires que je rêve d’écrire.
Pourriez-vous nous parler de vos différents écrits, et notamment de « Bienvenue chez vous », tout récemment paru le 11 avril dernier ?
J’ai eu l’idée de ce roman quand je cherchais à acheter une maison ou à faire construire. Je suis un brin parano, et je m’imagine toujours le pire. À ce moment-là, alors qu’on regardait un terrain, je me suis mise à imaginer cette histoire. Spoiler : on n’a pas acheté ce terrain ! ^^
« Bienvenue chez vous » est un thriller horrifique. On retrouve beaucoup de tension psychologique et un aspect paranormal très marqué. C’est une lecture pour les amateurs du genre ! ^^
Pour mes autres romans, j’aime la tension, c’est indéniable et les genres thriller et horreur me permettent de jouer avec cette tension. Je dois avouer que je prends un malin plaisir à faire monter la pression et la peur tout au long de l’histoire.
Pour quelle raison vous êtes-vous lancée dans l’autoédition ?
J’ai fait mes études dans le monde de l’édition et j’ai complété mon cursus avec une formation de graphisme. Puis, j’ai changé d’orientation et je suis devenue responsable de magasin pendant presque dix ans.
Quand j’ai terminé mon premier roman, j’ai pesé le pour et le contre. Je savais qu’en tant qu’inconnue, si je me faisais publier par une maison d’édition, je n’aurais que peu de visibilité. Je toucherai aussi moins d’argent. En dehors de la correction que je délègue, je savais accomplir toutes les tâches de la conception d’un livre.
Alors, je me suis lancée.
Je suis perfectionniste, en réalisant la mise en page, la couverture, la promo, le markéting, la communication, l’admin, etc., je m’assure que tout est fait comme je le souhaite, que tout colle avec l’univers de mon livre. Pour ça, j’ai été très influencée par Alexandre Astier.
Être indépendante, c’est aussi choisir ce que j’écris. Je ne suis pas tenue d’écrire sur le dernier genre à la mode pour me faire publier. Je ne suis pas obligée de suivre une tendance.
Je travaille à temps plein pour moi, pour mes romans, mes histoires et ma carrière. Je peux prendre le temps de discuter avec mes lecteurs, je peux décider de les rejoindre en salon, je peux travailler 7/7 jours, comme prendre trois jours de repos… Je prends toutes les décisions. Je fais ce que je veux.
Aux lecteurs réfractaires à l’autoédition, que diriez-vous pour les convaincre de vous lire ?
Je les comprends, il y a des livres de mauvaise qualité en autoédition… Et il y en a de mauvaise qualité aussi en maison d’édition. Il faut comprendre pourquoi le livre a été publié en autoédition. Je n’envoie pas mes manuscrits à des maisons d’édition, je ne suis pas indé parce que « personne ne veut de mes livres », mais par choix.
En maison d’édition, il faut souvent qu’un titre corresponde à un genre en particulier. Telle maison d’édition va publier du thriller, telle autre tel genre, etc. En tant qu’écrivain indé, on peut briser la barrière des genres. J’ai écrit des romans young adult, space opera, fantasy, science-fiction. C’est long, mais c’est ce qui correspond à mes livres « Les Aventures Extra-Solaires ». J’ai écrit un thriller psychologique en « vous ». C’était un gros pari. Aujourd’hui, « Jamais d’eux sans toi » est un des trois livres que j’ai le plus vendu avec plus de 14 000 lecteurs.
Prenons la musique comme exemple. Certains musiciens ne veulent pas dépendre d’un label, ils préfèrent être indépendants pour ne pas être obligés de faire « comme ci » ou « comme ça ». En littérature, c’est la même chose. C’est ça le côté indépendant.
Un écrivain indé sérieux fera corriger son livre par un professionnel (pas par sa tante prof de français), il fera faire une couverture qui claque, il investira dans son livre.
Je traite chacun de mes romans comme s’ils allaient être le prochain best-seller mondial (spoiler, ce n’est jamais le cas XD). Je leur donne toujours le maximum afin qu’ils aient toutes leurs chances.
Nous allons voir fleurir de plus en plus d’écrivains compétents du côté indépendant, comme c’est déjà le cas outre-Atlantique. C’est une très bonne chose. Nous allons proposer des choses différentes.
On peut vous découvrir au format papier, en version numérique… Mais aussi en lecture audio : Qu’est-ce que cela représente pour vous ? Qu’en disent vos lecteurs ?
Les versions audios de mes livres sont sorties récemment, et je dois avouer avoir été très émue. J’ai peu de retours pour l’instant, mais ils sont très similaires aux retours que j’ai sur les versions papier et ebook. L’interprétation du narrateur en plus ! ^^ Je suis d’ailleurs très satisfaite des acteurs choisis pour raconter mes histoires.
Nous aurons l’occasion de vous croiser sur différents festivals, salons et autres événements culturels : En quoi est-ce important pour vous d’aller à la rencontre de vos lecteurs ?
Oui ! J’adore monter mes stands et les organiser comme des petites librairies. En tant que lectrice, j’adorais les salons littéraires. On y retrouve une énergie formidable. J’adore présenter mes livres à des lecteurs et les voir hésiter entre un tel ou un tel. Et ce que je préfère, bien sûr, c’est de voir des lecteurs revenir me voir à l’édition d’après !
Votre dernier ouvrage vient tout juste de paraître… Mais avez-vous déjà une idée pour vos prochaines intrigues ? Quels sont désormais vos projets littéraires ?
Mon prochain thriller policier « À bout de souffle » va sortir fin mai, une autre enquête de la commandante Duromain qui était déjà dans « À la vue de tous ». Et en juillet sortira le tome 2.5 de la série « Exorcismes et Sortilèges ». Le tome 3 de « Vous êtes cordialement invités » sortira fin 2024/début 2025 et un autre thriller policier sortira entre-temps.
2024 est une année très chargée : J’adore ! 😊
Un petit mot pour la fin ?
Merci pour cette opportunité de parler de mes romans !
C’est moi qui vous remercie de vous être si volontiers soumis à ce petit interrogatoire littéraire, me permettant ainsi, avec mes Bookinautes chéris, de vous découvrir ainsi que votre univers ! A présent les amis, c’est à NOUS de bouquiner : Dans quel livre d’Alex Sol allons-nous maintenant nous plonger ?
