Chroniques 2024 \ J’ai poussé le Père Noël du traîneau de Marine Florisin

Un premier roman savoureux, qui fait la part belle à Noël… Mais pas que : “J’ai poussé le Père Noël du traîneau” de Marine Florisin, paru le 03 octobre 2024 aux éditions Michel Lafon.

Le pitch : Poudreuse, tequila, et chiens de traîneau…
Un cocktail explosif pour un Noël sous haute tension !
Dans l’espoir d’en finir avec son mauvais karma, Mélia a décidé de dire oui à tout. Puisqu’être raisonnable ne lui a apporté qu’ennuis et soucis, à elle aventure et grain de folie.
Mais lorsque le voyage de rêve qu’elle avait gagné se transforme en cauchemar, elle commence à regretter son choix.
Pour elle qui se voyait déjà sous les cocotiers, ce séjour à la montagne, dans un froid polaire – et, comble de l’horreur, entourée de chiens de traîneau dont elle a une peur bleue – est un aller simple pour l’Enfer.
Sans compter son envie d’étriper le musher cynique au sourire ravageur qui lui sert de guide.

Si j’étais fin prête à dégainer mes lectures de Noël cette année, je n’étais pourtant pas particulièrement à l’affût de celles-ci, en tout cas pas plus qu’à l’accoutumée. J’avais déjà ma petite liste, établie grâce à mes Reines de Noël… Mais allez savoir pourquoi, ce titre revenait régulièrement dans mon fil d’actualité : C’était un signe, à n’en point douter ! Aussi n’ai-je pas hésité une seule seconde à rencontrer son autrice à l’espace New Romance du salon “Angoulême se livre” pour me procurer un exemplaire dédicacé de ce premier roman, dans lequel je n’ai pas tardé à me plonger… Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a de très bonnes idées, mon fil d’actualité !

Pour sa première aventure littéraire, Marine Florisin nous offre donc une romance de Noël, oui. Mais pas seulement. Car sous couvert d’humour et de légèreté, elle nous entraîne au cœur d’une intrigue pleine d’amour et d’humanité, abordant des thématiques lourdes sans se déparer de bons sentiments, restant toujours dans l’optimisme et la positivité.
Ainsi nous allons faire la connaissance de Mélia, une jeune femme pas si heureuse que ça dans son quotidien qui, sous l’impulsion de ses meilleures amies – Romane et Cathy -, va oser dire oui à tout… Et donc à un séjour en montagne à la découverte du mushing alors qu’elle craint les chiens et qu’elle est la reine des gaffes, ce qui va passablement agacer Antonin, leur guide, mais attendrir Baïkal, la chienne de celui-ci. Autant de personnages auxquels on s’attache immanquablement et durablement au fil des pages et qu’on quitte à regret, tant ils nous ont appris, autant qu’ils nous ont régalé.
Car au-delà d’une simple histoire d’amour et d’amitié pleine de surprises et de rebondissements, bien plus qu’un “say yes challenge”, ce roman nous rappelle avec beaucoup d’émotions qu’il faut savoir se saisir des opportunités que la vie met sur notre chemin, qu’il est indispensable de se libérer des chaînes dont on s’entrave soi-même afin d’éviter de passer à côté de sa propre existence en ne nous laissant que des regrets.
Le récit en est d’autant plus délicieux et beau qu’il est servi par une plume fluide, tout à la fois tendre et pétillante, porté par un style emprunt de sensibilité sans oublier d’être dynamique, rythmé par des chapitres courts. Il se veut aussi immersif en nous régalant de belles descriptions, aussi bien des paysages que des professions qu’on n’a pas l’habitude de côtoyer, même au gré de nos tribulations livresques, mais dont l’autrice parvient pourtant à nous transmettre toute la passion, à nous restituer tout un savoir faire. C’est très enrichissant.

En bref, ce premier roman fut aussi bien une folle aventure qu’une jolie découverte, l’autrice s’emparant des codes de la romance tout en sortant des sentiers battus ! Et c’est très bien !

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