Une jolie romance de Noël dans un décor de carte postale : “La douce magie de Noël” de Clarisse Sabard, paru le 03 octobre 2024 aux éditions Charleston.
Le pitch : Dans le petit village de Vallenot, au cœur des Alpes, Émeline trépigne d’impatience à l’approche des fêtes de fin d’année. Au programme, l’inauguration d’une magnifique grande roue sur la place du marché et le concours de la plus belle vitrine de Noël qu’elle aimerait bien remporter. Mais entre son job de serveuse à L’Edelweiss et un bébé qu’elle élève seule, les journées filent et les nuits sont courtes. Il ne manquait plus que sa mère débarque à l’improviste pour ranimer les tensions familiales ! Et quand Théo, le séduisant journaliste qu’elle n’a pas revu depuis leur courte aventure un an plus tôt, fait son grand retour au village, le chaos est à son comble.
De quiproquos en révélations fracassantes, le réveillon de la jeune femme s’annonce très mouvementé ! À moins que la douce magie de Noël vienne frapper à sa porte…
Si je ne pense pas encore avoir rattrapé tout mon retard concernant sa bibliographie, voilà maintenant un an que je ne loupe plus une seule de ses parutions désormais, trop heureuse de retrouver sa plume pleine de douceur et de tendresse. Ainsi j’étais là en avril dernier pour le premier tome de sa saga “Le secret des Agapanthes” et j’étais là, précisément à Brive début novembre, pour retrouver Clarisse Sabard avec son nouveau roman de Noël que j’ai savouré comme un bon chocolat chaud…
Revenir à l’Edelweiss, et plus encore dans la petite bourgade alpine de Vallenot, c’est un peu comme retrouver le Central Perk à New York dans la série Friends : On “connaît” et “reconnaît” les lieux, on s’y est fait des amis, on s’y sent comme chez soi et on a hâte d’y revenir aussi souvent que faire se peut sans avoir jamais envie d’en repartir. C’est exactement l’impression que j’ai lorsque je me plonge dans un roman de Noël de Clarisse Sabard, tant cette dernière a su planter un décor aussi beau que chaleureux et y installer une ambiance réconfortante à souhait.
Cette fois-ci on s’intéresse à Emeline, mère célibataire d’une petite Cara, née d’une relation d’un soir, serveuse qui s’enivre de la magie de Noël quand elle s’empare du village alors que la Grande Roue est sur le point d’être inaugurée sur la place. De retour sur les terres de son enfance pour renouer avec son père après qu’un drame a fait voler la famille en éclats, elle ne s’attendait pas à y recroiser Théo, lui-même présent pour recréer du lien familial. Ces deux-là vont nous offrir une danse littéraire de toute beauté au gré d’une intrigue plus profonde et touchante qu’il n’y paraît. En compagnie de personnages secondaires tout aussi bien croqués, on a tôt fait de s’attacher à tout ce petit monde, tant et si bien qu’on ne voit pas le temps passer ni les pages défiler et c’est avec beaucoup de regret qu’on voit le point final arriver… Parce qu’on avait immanquablement envie de rester à leurs côtés.
De quiproquos en secrets, de surprises en révélations, l’histoire se révèle aussi prenante qu’immersive, servie par une écriture fluide, attrayante et agréable, soutenue par un style élégant, où l’amour a toute sa place sans sombrer dans la mièvrerie.
En bref, c’est une lecture lumineuse, gourmande et bienveillante que Clarisse Sabard nous offre ici. Ca fait du bien à l’âme et au cœur, ça nous remonte le moral à la vitesse de l’éclair… Et en attendant de pouvoir retourner à Vallenot à travers ses mots, on l’en remercie !
