Les bons chapitres \ Sophie Jomain et ses romans de l’Avent !

Si, comme moi, vous êtes adeptes des calendriers de l’Avent en tout genre, une nouvelle aventure a, sans aucun doute, débuté ce 1er décembre avec la formidable autrice qui s’est prêtée au jeu de mes petites questions indiscrètes pour une petite interview de Noël : Mes Bookinautes adorés, je vous laisse donc en compagnie de Sophie Jomain, laquelle vous parle de “Secret Santa“, son nouveau roman de l’Avent fraichement paru aux éditions Auzou… Mais pas seulement : Belle rencontre et bonne lecture !

Au diable les présentations, tout le monde te connaît ! Dis-nous plutôt si tu devais te décrire en…
– Un livre de chevet ? « Jacaranda » de Gaël Faye.
– Un écrivain fétiche ? Albert Camus.
– Un roman de Noël ? « Jack et la grande aventure du cochon de Noël » de JK Rowling.
– Une Reine de Noël ? Carène Ponte !

Après nous avoir régalés de plusieurs romans de Noël, tu as choisi de corser l’exercice en nous offrant « Un cœur pour Noël » l’an dernier puis « Secret Santa » cette année, deux romans… De l’Avent : Comment t’es venue cette idée et peux-tu nous en expliquer le concept ?
Alors l’idée n’est pas de moi, mais de Jennifer Rossi, responsable éditoriale chez Auzou Romans que j’ai suivie dans cette folle aventure. Le concept est le suivant : 24 chapitres d’un roman de Noël, du 1er au 24 décembre, à ouvrir chaque jour à l’aide d’un coupe-papier, comme on ouvrirait les cases d’un calendrier de l’Avent. C’est ludique, addictif et follement préparateur de Noël !

Si ces deux romans sauront régaler tous tes lecteurs tant ils se révèlent aussi savoureux que touchants, pourquoi avoir en premier lieu voulu t’adresser aux jeunes adultes ?
Déjà parce que c’était tout simplement la demande l’éditeur qui voulait développer ce créneau, mais aussi parce que c’est une tranche d’âge (15-30 ans) que j’affectionne particulièrement.
À quinze ans, on imagine notre futur d’adulte, à trente ans, on commence à le concrétiser. 15/35 ans, c’est une période importante de la vie, on se construit, on s’impose, on se définit. C’est un vrai plaisir d’offrir aux lecteurs une histoire qui leur ressemble.

Après nous avoir fait passer un Noël à la montagne dans la belle station de Morzine, tu nous ramènes cette année dans le Nord de la France, à Lille et ses alentours et jusqu’en Belgique. Ne serait-ce pas là une nouvelle déclaration d’amour de ta part à cette belle région (que tu as su glisser sous la neige pour la saison) ?
Mais oui ! J’aime tellement les Hauts-de-France qu’ils me mettent les larmes. Cette chaleur dans le cœur de ses habitants, ces paysages, ce climat qu’on adore détester et cette authenticité qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Lille est l’une des plus belles villes de France. Et le Nord un écrin.

Dans « Secret Santa », nous faisons la connaissance de Fann et Roméo, mais également Inès et Serena ainsi qu’une poignée de personnages tous plus attachants les uns que les autres (ou presque ^^). Comment ceux-ci se sont-ils invités dans ton imaginaire ? Que dirais-tu pour les présenter ?
Un groupe d’amis que le milieu universitaire, les galères et l’envie de réussir rapprochent. Des personnages qui pourraient être quelqu’un que nous connaissons ou avons été.
Je crois profondément en la sincérité de cette histoire et de ses personnages. Je n’ai pas envie de les présenter davantage, je préfère que les lecteurs les découvrent. Ils ont tant à dire…

Au-delà de la douce magie de Noël qui nous enveloppe tout au long de l’intrigue, tu mets en lumière les difficultés que peuvent rencontrer les étudiants au cours de leur cursus, et notamment la précarité qui les frappe toujours plus. Pourquoi avoir choisi d’aborder cette thématique ?
Parce que c’est une réalité qu’on ne saurait oublier : nos étudiants sont en galère, ils ont faim, sont souvent mal logés et ont pourtant une soif de réussir. Je voulais leur rendre hommage.

Dans cet ouvrage, il est aussi question de déracinement, qu’il soit familial, culturel ou géographique. Pour quelle raison voulais-tu évoquer ce sujet ?
Là encore, c’est le cas de beaucoup d’étudiants qui ont été l’objet d’une loterie décidée par Parcours Sup. Beaucoup d’étudiants se retrouvent loin de chez eux, non pas par choix, mais par obligation. Et pourtant, ils construisent loin de chez eux une vie et des relations qu’ils n’oublieront jamais. Nos étudiants sont incroyables.

« La vie vaut d’être vécue, ni plus, ni moins » pouvait-on lire dans « Viva la vida ! », ton précédent ouvrage paru en février 2024 aux éditions Charleston. Des propos que l’on retrouve ici à travers la voix d’Inès « La vie est faite pour être vécue, pas pour se mettre des bâtons dans les roues ». En quoi était-ce essentiel à tes yeux de le rappeler ? Penses-tu que l’écriture puisse toi-même t’aider à adopter ce credo ?
Mais oui, j’essaie chaque jour de me le rappeler moi-même. La vie est longue et courte à la fois, elle mérite d’être pleinement appréciée pour ce qu’elle nous offre de plus réjouissant.

A l’approche des fêtes de fin d’année, dis-nous plutôt si tu es :
– Vin chaud ou chocolat chaud ? Chocolat chaud.
– Chaussette de Noël ou bonnet de Noël ? Bonnet !
– Boule à neige ou bonhomme de neige ? Bonhomme de neige.
– Film de Noël ou chanson de Noël ? Les films !

Question bonus : All I want for Christmas is… ?
Pas moi ! Je dois vous avouer que je déteste cette chanson ! 😁 Sinon ce sont des choses simples, des retrouvailles avec les miens et les souvenirs qu’on partage.

Un petit mot pour la fin ? Que nous souhaites-tu pour Noël et l’année 2025 ?
Tout ce que votre cœur désire ! ❤️

Ma chère Sophie, je te remercie du fond du cœur pour cet échange passionnant ! Quant à vous, mes Bookinautes adorés, je vous souhaite une bonne lecture de “Secret Santa“… Avec une question pour vous toutefois : Saurez-vous résister et respecter les règles de lecture à raison d’un chapitre par jour…?

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