
Il était une fois… “Transylvania” de Nicolas Beuglet, paru le 18 septembre 2025 aux éditions XO.
Le pitch : Encore aujourd’hui, on prétend que le château de Bran, en Transylvanie, était la propriété du comte Dracula. Rares sont ceux qui s’arrêtent dans cet hôtel reculé, cerné par la neige et la glace. L’endroit paraît habité par des fantômes depuis la nuit des temps.
C’est là que la jeune inspectrice Mina Dragan est envoyée pour enquêter sur un meurtre étrange. Un cadavre gît dans une chambre. Celui de l’unique client de l’établissement. À ses côtés traîne une vieille malle verrouillée. Avant de disparaître, l’assassin a inscrit un tatouage énigmatique sur la main de sa victime.
Mina Dragan ne le sait pas mais c’est pour elle le début d’un jeu de piste terrifiant qui lui fera découvrir la face cachée et peut-être pas si imaginaire des contes de fées de notre enfance.
Et si la clé de tous ces mystères se trouvait dans un seul livre
Au commencement était le livre. Un livre dont la couverture m’a immédiatement attirée. Un livre dont le résumé m’a évidemment intriguée. Un livre dont je connais bien l’auteur et son univers puisque j’ai déjà bouquiné toute sa bibliographie. C’est donc sans hésiter que je me suis plongée dans cette lecture sitôt mon aventure à Besançon terminée, trop curieuse de découvrir ce qui m’attendait au-delà de ces sombres pages…
Et c’est ainsi que je me suis d’abord aventurée jusqu’au château de Dracula pour ensuite m’embarquer dans les contes des frères Grimm afin de leur redonner toute leur sinistre mais réelle dimension et aborder des thématiques terriblement modernes et actuelles, pour mieux nous inviter à la réflexion.
Fidèle à ses bonnes habitudes, Nicolas Beuglet nous balade donc aux quatre coins du monde au gré d’un thriller diablement immersif et prenant, ne nous laissant aucun répit de la première à la dernière ligne. L’ambiance est mystérieuse à souhait, nous happe sans délai et, si l’intrigue semble parfois aller trop vite, elle n’en demeure pas moins remarquablement construite et étayée par un fort travail de recherche et de documentation.
Bien que n’ayant pas su m’attacher aux personnages de cet ouvrage, ceux-ci se révèlent suffisamment croqués pour susciter notre intérêt, et c’est avec beaucoup d’attrait qu’on suit notre héroïne, pour le moins atypique, tout au long de cet étrange jeu de pistes.
La plume est vive, fluide et dynamique, le style tonique, visuel et distrayant, pour un vrai divertissement littéraire qui invite au questionnement.
En bref, au commencement était le rêve : Celui d’avoir déjà le prochain bouquin de Nicolas Beuglet.