
L’odeur du crime sous le flair de Laura Claes : “Un petit souvenir de toi” de Nadine Mousselet, réédité le 03 juillet 2025 aux éditions Pocket.
Le pitch : Parce qu’on n’a pas tous les jours 18 ans, Sarah a négocié, parlementé, eu gain de cause. Ce weekend, la petite Parisienne aura la villa de Ouistreham rien qu’à elle, pour faire la fête avec ses copains. Mais la première nuit, un intrus s’introduit chez elle. Son violeur la tue, passant comme une ombre…
Il ne laisse aucune trace. Aucune empreinte. Seulement ce parfum bas de gamme, comme pour camoufler une autre odeur – d’oeuf ou de poisson pourri…
Il n’y a pas deux limiers comme Laura Claes. Du premier coup, la profileuse a reniflé sa piste. Et la connaissant, elle ne la lâchera plus…
Depuis que j’ai découvert la plume de Nadine Mousselet en mai dernier, plonger dans l’un de ses romans est devenu pour moi un petit rituel mensuel : Après “Meurtres cousus main“, j’ai donc poursuivi mes investigations littéraires avec “Scalpées dans la baie” en juin puis “Momies” en juillet, avant “Les Disparus de Tatihou” en août… Me restait encore “Un petit souvenir de toi“, dont je n’ai fait qu’une bouchée en septembre après mon salon de Besançon…
Mes Bookinautes adorés, sachez que la Normandie ne sera jamais aussi dangereuse qu’au fil des pages de cette autrice qui, derrière son air débonnaire, cache une imagination terriblement machiavélique. Exit la carte postale de la charmante petite station balnéaire : Ouistreham devient le sinistre théâtre d’un drame où sévit un odieux personnage qui trouve son plaisir en étranglant les femmes qu’il viole.
Le décor est planté, l’ambiance installée, nos protagonistes entrent en scène et c’est parti pour une enquête, certes classique mais bigrement efficace, menée de manière active par un trio à qui on ne la fait pas ! J’ai adoré retrouver Claes, Bricart et Jumet, trois enquêteurs auxquels je me suis foncièrement attachée, qui m’ont intégrée à leur équipe sans hésiter, me permettant ainsi de mener les recherches à leurs côtés. C’est donc avec détermination et intérêt que je traque ce violeur et meurtrier que je peux décidément pas sentir, parole de lectrice passionnée !
L’air de rien, l’autrice en profite pour nous enrichir de petites informations, sans doute collectées au gré de ses recherches pour un polar bigrement réaliste et plus dense qu’il n’y paraît, qui n’oublie pas la psychologie de ses personnages, y compris de son criminel, pour une lecture d’autant plus prenante qu’elle est rythmée par des chapitres courts et soutenue par une écriture fluide, attrayante et dynamique, un style vif, direct et addictif.
En bref, je suis déboussolée… Les éditions Pocket m’ont mise au chômage livresque pour octobre : En effet, les prochains titres de Nadine Mousselet ne sont réédités qu’à compter de novembre !