Une nouvelle année déjà bien entamée… Mais toujours les mêmes activités : Parce qu’on ne change pas une habitude qui nous plaît, je continue de bouquiner… Seulement plus on est de fous, plus on lit, aussi ai-je une fois de plus embrigadé mes lecteurs préférés que sont ma Maman Roseline, ma meilleure amie Laura, mon compagnon Franck et ma chère collègue Françoise ! Quatre mordus de lecture parmi les plus proches de mon entourage que vous avez désormais l’habitude de côtoyer au fil des semaines et des rubriques qu’ils m’aident à alimenter de leurs propres lectures… Mais aussi de nos lectures communes depuis la rentrée ! Tous les mois par groupe de deux, je me joins à eux pour vous parler d’un bouquin sélectionné par nos soins et vous dévoiler une chronique à six mains !
Le principe étant posé et précisé, c’est maintenant avec plaisir que Roseline, Laura et moi allons vous présenter “Le Treizième Conte” de Diane Setterfield, paru chez Plon en 2007 puis chez Pocket en 2011…
Le livre dans ses moindres détails…
Format lu : Poche – 576 pages
Résumé : “Vida Winter, auteur de best-sellers vivant à l’écart du monde, s’est inventé plusieurs vies à travers des histoires toutes plus étranges les unes que les autres et toutes sorties de son imagination. Aujourd’hui, âgée et malade, elle souhaite enfin lever le voile sur l’extraordinaire existence qui fut la sienne. Sa lettre à Margaret Lea est une injonction : elle l’invite à un voyage dans son passé, à la découverte de ses secrets. Margaret succombe à la séduction de Vida mais, en tant que biographe, elle doit traiter des faits, non de l’imaginaire. Et elle ne croit pas au récit de Vida.
Dès lors, les deux femmes vont confronter les fantômes qui hantent leur histoire pour enfin cerner leur propre vérité…”
Dès lors, les deux femmes vont confronter les fantômes qui hantent leur histoire pour enfin cerner leur propre vérité…”
Incipit : “On était en novembre. Il n’était pas encore très tard, et pourtant le ciel était déjà sombre quand j’empruntai Laundress Passage. Père avait fini sa journée : il avait éteint les lumières du magasin et fermé les volets ; mais, de manière à ce que je ne rentre pas dans l’obscurité la plus totale, il avait laissé allumée l’ampoule éclairant l’escalier qui menait à mon appartement. À travers la porte vitrée, celle-ci dessinait un grand rectangle pâle sur le trottoir humide, et c’est au moment où je me tenais là, m’apprêtant à tourner la clé dans la serrure, que je vis la lettre pour la première fois. Autre rectangle blanc qui, sur la cinquième marche en partant du bas, ne pouvait passer inaperçu.”
Verdict de mes acolytes…
Ayant d’abord confié mon exemplaire à ma chère Maman Roseline, c’est à elle qu’est revenue la primeur de la découverte. Si la lecture ne lui a tout de même pas fait l’effet qu’elle escomptais, sans doute parce qu’elle avait placé la barre trop haut après lecture du résumé, elle a beaucoup apprécié cette histoire malgré tout, où se mêlent et s’entremêlent le passé et le présent par lesquels elle s’est volontiers laissée bercer pour découvrir enfin la vraie vie de Vida Winter.
Au terme de sa lecture, ma Maman Roseline est très heureuse de sa découverte qu’elle a pu qualifier de fort charmante, et c’est avec plaisir qu’elle se plongera dans d’autres titres de l’auteure si l’occasion se présentait…
S’agissant de Laura, l’avis est bien plus mitigé, même négatif, car elle a trouvé cette histoire trop longue et n’y a accroché qu’à partir de sa moitié, donc trop tard pour qu’elle puisse pleinement savourer sa lecture, ce d’autant plus qu’elle a trop pensé aux Hauts de Hurlevent durant celle-ci… Un roman qu’elle adore… Un roman qui n’admet pas la concurrence…
Au final, c’est une lecture qui s’est donc avérée longue et laborieuse pour Laura qui n’a d’ailleurs pas davantage été convaincue par le dénouement… Voilà qui est bien dommage mais il en faut pour tous les goûts…
Et votre blogueuse dans tout ça ?
Pour ma part, c’est le genre de conte gothique qui n’a pas fini de me séduire ! Une séduction qui a pris naissance dans ma petite bouquinerie de Soulac sur Mer à l’occasion de mes vacances en août dernier… Ce petit bouquin m’attendait en un unique exemplaire presque égaré, esseulé, anonyme au beau milieu de tant d’autres livres… C’est d’abord son titre qui a su attirer mon regard et retenir mon attention… La couverture m’a tout de suite plu, le résumé a achevé de me convaincre : Ce roman repartirait dans mon sac, intégrant les doux imprévus du bouquinage…
Une fois plongée dans cette lecture, j’ai rapidement succombé à cette atmosphère à la fois mystérieuse et envoûtante qu’on retrouve dans bon nombre de romans anglais… A l’instar de Margaret, je voulais moi aussi connaître la vie de cette auteure aussi célèbre que secrète… Oui mais la vie, la vraie, quitte à mener l’enquête et bousculer quelques secrets… Alors on alterne volontiers entre le présent et le passé, mais très vite l’impatience nous guette, frustrés que nous sommes de ne pas réussir à en savoir plus aussi vite qu’on le souhaiterait… Mais c’est là tout l’art de l’auteure – la vraie ! – de nous tenir en haleine.
Au final je me suis laissée porter et emporter par cette histoire particulièrement touchante et prenante contée par une plume qui l’est tout autant…
Le mot de la fin…
Et bien en conclusion, voilà un roman qui a suscité divers avis et réactions ! Mais n’est-ce pas là ce qu’il y a de plus enrichissant ? Aussi vous conseillerais-je de le lire à votre tour : Ainsi vous pourrez vous faire votre propre opinion… Que vous partagerez avec nous bien sûr ! A très vite pour un prochain article, et en attendant je vous souhaite de belles lectures !