Club de lecture – Septembre 2024 \ Au diable la rentrée : Je reste bouquiner à l’étranger !

Mes petits Bookinautes adorés, je vous l’ai dit et répété, le mois de septembre fut dantesque… Mais délicieusement passionné, chacun de ses 30 petits jours bien chargés ! Il le fut d’autant plus que la passion s’est révélée une nouvelle fois communicative et partagée puisque le Club de Lecture et ses aventuriers se sont lancés dans un nouveau thème pour la rentrée, lequel était la suivant :

Au diable la rentrée : Je reste bouquiner à l’étranger !

Et si le mois de septembre s’avère rempli pour tout le monde, cela ne nous a pas empêchés de bouquiner, plus que jamais ! Malgré trois abandons à déclarer (pour cause de planning… Overbooké, je suis sûre que vous vous en doutiez ! ^^), c’est à 21 lecteurs que nous nous sommes retrouvés pour vous livrer un bilan de toute beauté ! Un bilan dans lequel je vous laisse à présent vous plonger : Bonne lecture et belle découverte !

L’idée lecture d’Alice :
L’incroyable voyage de Coyote SunriseDan Gemeinhart (PKJ)
Rentrer chez soi est parfois le plus difficile des voyages…
Coyote, douze ans, vit avec Rodeo, son père, dans un bus scolaire. Ensemble, ils sillonnent les États-Unis au gré de leurs envies, embarquant parfois quelques autostoppeurs à l’âme en peine. Quand Coyote apprend que le parc de son enfance va être détruit, elle décide de tenter l’impossible : traverser le pays en moins de quatre jours pour arriver avant les bulldozers. Un défi de taille, puisque Rodeo a juré de ne jamais retourner sur les lieux qui abritent leurs plus précieux souvenirs. Mais le voyage est parfois plus important que la destination…

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
C’est un roman adolescent qui m’a été chaudement recommandé par une copine-collègue depuis environ… Deux ans. Je l’avais acheté pour les élèves de mon CDI par suite de sa recommandation, mais difficile de le recommander sans l’avoir lu. Alors le thème de ce mois-ci a été la bonne occasion de le sortir de ma si longue PAL de romans ados.

Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
C’est un véritable coup de cœur, sans hésitation ! C’est un roman qui mêle voyage, aventure, famille, secrets, amitié, deuil… Tout au long de ce roman, on suit Coyote avec laquelle nous faisons connaissance. L’auteur nous permet de suivre ses aventures dans ce long voyage rempli de péripéties et de rencontres : on s’y croirait !
Pour ma part, j’ai très peu entendu parler de ce roman et, pourtant, il mérite d’être connu. Tout y est : des personnages attachants, une histoire qui nous tient en haleine jusqu’au bout sans être trop longue ou redondante, des sentiments (les nôtres et ceux des personnages) qui évoluent au fur et à mesure de l’histoire. Bref, n’hésitez pas : foncez donc vous plonger dans ce roman, vous ne serez pas déçus !

L’idée lecture de Geneviève :
ZogruDoina Rusti (Editions du Typhon)
Zogru est un spectre qui s’empare des humains non pour les dominer, mais pour les révéler à eux-mêmes. Enfin, c’est ce qu’il aimerait. Dans les faits, Zogru a le don de tout compliquer. Surtout qu’il laisse sur le cou de ses hôtes deux traces étranges comme la morsure d’un vampire et que lui, est souvent mordu d’êtres qui ne peuvent pas le voir. Pauvre Zogru, pas facile de surgir du fond des âges et de n’en être pas plus sage.
Seule une plongée dans son passé lui permettra de trouver (ou non) la clé de son existence.
Au rythme de mille et une aventures, Zogru vise les premières émotions de lecture, quand un récit nous désenglue du réel. Installé dans les souvenirs du spectre comme dans un train fantôme, le lecteur traverse l’histoire mouvementée de la Roumanie : de Vlad Dracula au basculement de l’oligarchie communiste à celle néolibérale.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Pour cette rentrée, un roman étranger à mes lectures de prédilection… Pour cela, je suis sortie de ma zone de confort en choisissant « Zogru » qui était dans ma PAL depuis deux ans déjà. J’avoue avoir hésité avec « Le chef » de Harry Kressing, paru également aux éditions du Typhon. Celui-ci devra encore patienter dans ma PAL… !

Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Le spectre apparaît en 1460 dans les contrées valaques, à l’époque de Vlad l’Empaleur, et commence à se glisser dans le sang et l’âme des gens, à troubler leurs sentiments et leurs vies au cours d’une errance mélancolique et métaphysique qui dure plusieurs siècles jusqu’à nos jours.
Zogru, cette créature qui fascine, est à la fois tendre, ironique ou drôle, et nous suivons ses péripéties et ses diverses rencontres tout au long de cette fiction.
La lecture de ce roman a été agréable et se déroule telle une série télévisée captivante. C’est un habile mélange de références historiques, de légendes et mythes.
Je suis contente d’avoir fait l’effort de sortir de ma zone de confort et découvrir ce roman au style alerte et à la plume fluide, que j’ai, tout compte fait, assez aimé.

L’idée lecture de Béatrice :
Indépendance (Terra Alta : Tome 2)Javier Cercas (Actes Sud / Babel)
Melchor quitte provisoirement sa Terra Alta d’adoption pour venir prêter main-forte aux services de police de Barcelone dans une tentative d’extorsion de fonds basée sur l’existence présumée d’une sextape.
L’enquête doit être menée avec célérité et discrétion car la victime est la maire de la ville. Et plus encore lorsque ce chantage entraîne Melchor dans les hautes sphères de la bourgeoisie catalane et de ses rejetons élevés au-dessus des lois…
« Indépendance » est un roman furieux qui brosse le portrait sans fard des élites barcelonaises et vient épingler un mouvement souverainiste qui, en guise d’indépendance, entendrait surtout préserver celle de sa caste.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Pour ce mois-ci, j’ai choisi l’Espagne, guidée par la plume magistrale de Javier Cercas, en lisant « Indépendance », le tome 2 de sa trilogie « Terra Alta ». J’ai fait ce choix pour le pays d’une part, de cœur et de sang, et pour l’auteur d’autre part. Javier Cercas est, selon moi, l’un des plus grands écrivains espagnols contemporains… Entre lui et Victor Del Árbol, mon cœur balance…

Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Melchor est un policier qui a quitté Barcelone et qui s’est réfugié en Terra Alta. Son ancien collègue vient le chercher pour l’aider dans une enquête : la maire de Barcelone est victime de chantage. Qui la fait chanter ? A propos de quoi ? Et que veulent les maitres-chanteurs ? A priori, une histoire bien banale. Mais Melchor accepte de retourner à Barcelone. Il y va avec sa fille, Cosette, par pure amitié envers son collègue. Il est comme ça, Melchor, constamment guidé par des principes qui n’appartiennent qu’à lui, mais qu’il suit avec une fidélité et une rigueur à toute épreuve. Et le poids des principes est finalement l’un des fils rouges de ce roman : ceux des politiciens barcelonnais, ceux de la police, ceux de l’amitié, ceux de l’amour filial, et ceux de Melchor. Que penser de ces principes ? C’est au fond la question : sont-ils moraux ? Légitimes ? Justifiés ? Détestables ? Qu’aurais-je fait ?
C’est un livre magnifique. Je l’ai refermé en ne sachant pas trop comment je me sens, parce que j’ai reçu un coup de poing tout autant que j’ai ressenti un coup de cœur.

L’idée lecture d’Elodie, Hamida et Marie :
Les Guerriers de l’HiverOlivier Norek (Michel Lafon)
« Je suis certain que nous avons réveillé leur satané Sisu.
– Je ne parle pas leur langue, camarade.
– Et je ne pourrais te traduire ce mot, car il n’a d’équivalent nulle part ailleurs. Le Sisu est l’âme de la Finlande. Il dit le courage, la force intérieure, la ténacité, la résistance, la détermination… Une vie austère, dans un environnement hostile, a forgé leur mental d’un acier qui nous résiste aujourd’hui. »
Imaginez un pays minuscule.
Imaginez-en un autre, gigantesque.
Imaginez maintenant qu’ils s’affrontent.
Au cœur du plus mordant de ses hivers, au cœur de la guerre la plus meurtrière de son histoire, un peuple se dresse contre l’ennemi, et parmi ses soldats naît une légende. La légende de Simo, la Mort Blanche.»

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Elodie : Je suis restée à l’étranger en choisissant la Finlande, et à l’opposé de l’été, je suis partie sous -40 degrés avec ce roman historique qui respectait, à mon sens, le thème proposé.
Hamida : Impossible de faire l’impasse sur ce nouveau roman tant attendu ! Je l’ai acheté sitôt débarqué en librairie et, le thème de ce mois-ci m’a permis de m’y plonger sans attendre… Tout en sachant que je le regretterai s’il faut attendre aussi longtemps pour le prochain ! ^^
Marie : Un nouveau roman de l’auteur Chouchou, ça n’attend pas dans la PAL, et la Finlande me permet de bouquiner à l’étranger : Faisons d’une pierre deux coups… Ou même trois coups : Je découvre la rentrée littéraire, je retrouve un auteur que j’adore et je participe au Club de Lecture… Pas mal, non ?

Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Elodie : J’ai beaucoup aimé découvrir l’histoire vraie de ces femmes et de ces hommes qui ont défendus leurs terres et leurs valeurs face à un ennemi qui pensait arriver en vainqueur et qui a bien vite déchanté !
L’histoire de Simo et de ses frères d’armes (et de cœur) m’a beaucoup émue, et la plume d’Olivier Norek a su me captiver d’un bout à l’autre.
Une très bonne surprise pour ce roman bien loin des polars habituels de l’auteur et qui démontre une fois encore son talent pour l’écriture.
Hamida : S’il fallait en douter, Olivier Norek nous démontre une fois de plus son immense talent pour l’écriture. Loin des polars habituels dont il a pu nous captiver, il nous offre un roman historique captivant, profondément bouleversant. Certains personnages sont détestables tandis que d’autres sont terriblement attachants. Quelques-uns nous laissent un sentiment ambivalent… C’est là toute l’humanité, tant de cette histoire ancrée dans l’Histoire que de l’auteur qui nous la raconte. J’ai adoré cette lecture, j’en ressors enrichie sur le plan intellectuel, sur le plan humain… Merci Monsieur Norek de m’avoir appris l’existence de cette guerre et le courage des soldats qui l’ont menée !
Marie : Quelle merveille, ce bouquin ! J’ai tant appris en le lisant, sans voir le temps passer. C’est simple, je l’ai lu d’une traite, un dimanche de pluie… Il ne faisait peut-être pas -40°C mais j’ai ressenti ce froid terrible que l’auteur nous décrivait ! J’ai accompagné Simo et sa compagnie au front, j’ai vécu cette guerre à leurs côtés, j’ai pleuré la pertes de nos frères d’armes, de nos amis, de nos proches… J’ai tremblé pour ceux qui sont restés, avec le peu de munitions dont ils disposaient… J’ai eu de la peine pour ces soldats russes sacrifiés au nom de quelques dirigeants complètement tarés, ce qui fais tristement écho à notre actualité. Je pense que vous avez compris, j’ai adoré ma lecture et je croise très fort les doigts pour que ce magnifique roman soit récompensé d’un prestigieux Prix !

L’idée lecture de Sarah :
Horrora BorealisNicolas Feuz (Livre de Poche)
Sur les rives du lac de Neuchâtel, en Suisse, des coups de feu éclatent en plein festival de musique. Le site est évacué. La grande scène devient le théâtre d’une prise d’otages. Un négociateur intervient. Le groupe d’intervention de la police s’organise. Dans l’esprit de Walker, une seule question compte : que s’est-il passé en Laponie ? Ses souvenirs sont flous. Mais il est clair que, de longue date, il ne croit plus au Père Noël. Et vous, y croyez-vous encore ?

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Notre rédactrice a annoncé la couleur : le dépaysement était de mise !
Mon portefeuille étant en berne, il m’était impossible de me délocaliser, aussi j’ai choisi de sortir les protagonistes de leur pays d’origine et de découvrir une nouvelle contrée avec eux. Ce mystère planant sur une famille suisse qui organise un voyage en Laponie dont aucun membre ne ressortira indemne m’a paru tout à fait indiqué !

Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Nicolas Feuz n’est pas un auteur qui m’est étranger puisque c’est son 5ème livre à passer entre mes mains. Son style est toujours aussi agréable à lire et son intrigue est bien ficelée même s’il a parfois utilisé de la grosse corde. D’un autre côté, c’est tellement bien emballé que ça passe tout seul et ce n’est qu’après coup que je me suis dit « là, quand même, c’est un peu capillotracté ». Quoi qu’il en soit, je me suis gentiment laissée embarquer dans cette intrigue où l’auteur prend plaisir à nous « promener » et pas que dans des paysages tout aussi sublimes que mortels. La tension reste présente tout au long du récit, rien n’est tout à fait évident et pourtant, finalement, tout est expliqué. C’était pour ma part une agréable lecture, prenante et addictive. Cela valait le coup de s’offrir un détour sous la beauté létale de cette Horrora Borealis.

L’idée lecture d’Ingrid :
SauvagesNathalie Bernard (Gallimard Jeunesse)
Dans deux mois, Jonas, 16 ans, quittera le pensionnat dans lequel il a été placé après avoir été arraché à sa mère. La « Vipère », le prêtre qui dirige l’établissement, ne recule devant rien pour « tuer l’Indien en eux ». Un jour, témoin de ses exactions, Jonas commet l’irréparable et prend la fuite. Commence alors une chasse à l’homme à travers les grandes étendues sauvages…

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
La réponse au thème est simple : on part au Canada !

Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Ce roman historique, sous forme d’un thriller en deux parties (dedans et dehors), relate l’histoire de ces pensionnats ouverts au Québec entre 1827 et 1996, dirigés par des religieux, pour accueillir des milliers d’enfants amérindiens arrachés à leur famille afin de leur faire oublier leurs racines, leurs traditions, leur culture et leur langue.
On suit l’histoire de Jonas, 16 ans, qui subit depuis six ans les mauvais traitements du Père Seguin. Il doit quitter le centre dans deux mois mais, suite à un évènement tragique, il est entraîné avec un de ses camarades dans une course effrénée à travers les forêts québécoises. Une chasse à l’homme commence avec seulement deux issues possibles : la liberté ou la mort.
Un roman choc, avec des passages très durs sur les conditions de vie dans ces centres, mais ponctué de chapitres plus doux des souvenirs de l’enfance de Jonas avec son amour pour sa mère, son amie et sa forêt (personnage à part entière).

L’idée lecture de Margaux :
Souviens-toi de Sarah Page Comann (M+ Editions)
Diane, éditrice chez Sandwood Publishing à Londres, reçoit un manuscrit anonyme. Une jeune adolescente, Sarah, y confie sa vie de misère dans les années sombres de l’Angleterre des années 60. Elle y avoue aussi les crimes qu’elle a dû commettre pour échapper à son destin. Vraie confession ou habile fiction d’un écrivain contemporain ?
Bouleversée par ce manuscrit, Diane cherche à en retrouver l’auteur et part sur les lieux où Sarah dit avoir vécu et souffert. Dans sa quête de vérité, elle traverse les paysages époustouflants d’Irlande et d’Écosse.
Mais ce qui commence comme une enquête littéraire vire à l’horreur. En ouvrant le journal de Sarah, Diane a poussé la porte de l’enfer… C’était hier et rien n’est effacé. Aujourd’hui encore, des forces obscures manœuvrent dans l’ombre pour dissimuler leurs crimes.
Prix du Cercle du Sablier 2022.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Pour le thème de ce mois, j’ai cherché un roman qui se déroulait au sein de mon pays coup de cœur, à savoir l’Ecosse. C’est par hasard que je suis tombée sur « Souviens-toi de Sarah » qui m’a été proposé en tant que livre audio par Audible et qui se passe entre l’Irlande et l’Ecosse.

Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
C’est une histoire que j’ai trouvé magistralement bien écrite. La plume est simple, certes, mais les personnages sont très attachants. Mais surtout, j’ai beaucoup aimé la structure narrative qui nous fait suivre la vie de Sarah à travers son journal et les aventures de l’éditrice qui se lance sur ses traces plus de trente ans plus tard.

L’idée lecture de Callie :
Mater DolorosaJurica Pavicic (Agullo)
« Mater Dolorosa. Mère de toutes les mères, une mère qui souffre comme chacune des femmes ici. »
Automne 2022. Après la saison touristique, Split se dirige lentement vers l’hibernation d’après-saison. Ines est une jeune femme qui travaille à la réception d’un hôtel. Sa mère, Katja, est femme de ménage et s’occupe de la maison, d’Ines et de son jeune frère. Zvone est un policier prometteur qui reçoit un appel du travail. Un corps a été retrouvé dans une usine désaffectée à proximité de la ville. Il s’agit du corps d’une jeune fille de 17 ans, Viktorija, fille d’un éminent médecin. Le meurtre de la jeune fille bouleversera à jamais le destin des trois personnages principaux. Que sommes-nous prêts à sacrifier pour protéger ceux que nous aimons, et quelles en seront les conséquences inévitables ?

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Ce mois-ci, j’ai à moitié respecté la consigne car, ne pouvant pas éviter la rentrée de par mes fonctions, j’ai choisi un roman de la rentrée littéraire, mais je me suis laissée transporter en Croatie, une littérature que je découvre avec « Mater Dolorosa » de Jurica Pavicic.

Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
A mi-chemin entre le polar et le roman de société, le récit repose sur la psychologie de trois protagonistes face à une même situation : le meurtre d’une jeune fille. On suit le cheminement de l’enquêteur, de la mère et la sœur de celui désigné très vite comme le présumé coupable. Culpabilité, fatalité, poids du quotidien dans un pays qui oscille entre modernité et héritage soviétique. Une plume fluide et intéressante qui interroge les liens familiaux : à quoi est-on prêt pour un des nôtres ? Ne vous fiez pas à la couverture, c’est un roman à découvrir.

L’idée lecture de Nelly :
L’île des âmesPiergiorgio Pulixi (Gallmeister / Totem)
Cela fait des décennies que la Sardaigne est le théâtre de meurtres rituels sauvages. Les victimes, des jeunes femmes, n’ont jamais été identifiées. Lorsque les inspectrices Mara Rais et Eva Croce se trouvent mutées au département des crimes non élucidés de la police de Cagliari, l’ombre des disparues s’immisce dans leur quotidien. Bientôt, un nouveau corps est découvert. Eva et Mara vont de révélations en fausses pistes, tandis que, dans les montagnes de Barbagia, une étrange famille de paysans semble détenir la clé de l’énigme.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Malgré la rentrée, je poursuis mes vacances en partant sous le soleil de la Sardaigne avec un polar italien qui donne envie de découvrir cette île de Méditerranée.

Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
En plus du lieu, j’ai adoré le duo d’enquêtrices : Mara Rais, son caractère de cochon et son vocabulaire fleuri ainsi que Eva Croce qui se lancent des piques en permanence. A ce duo d’enfer s’ajoute un personnage fort intéressant, Moreno Barreli, obsédé par deux affaires classées, deux meurtres rituels non élucidés, même l’identité des jeunes femmes reste inconnue.
Un livre très prenant, aux chapitres courts. Je suis très vite rentrée dedans, j’ai bien accroché au style de l’auteur. Attention, le livre est quand même long : plus de 550 pages au format poche !

L’idée lecture de Camille :
Les chiens de BelfastSam Millar (Seuil / Points)
En 1978, à Belfast, une femme est violée puis tuée par des inconnus, son cadavre laissé en pâtures aux chiens errants. Nul n’a payé pour ce crime horrible. Mais vingt ans plus tard, une mystérieuse blonde sème les cadavres un peu partout en ville… Pour Karl Kane, détective privé qui enquête sur l’une des victimes, il vaudrait mieux ne pas barrer la route à ce qui a tout l’air d’une vengeance en règle.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
J’ai choisi cette lecture, déjà parce que ce livre était depuis trop longtemps dans ma PAL. Il reste dans ma zone de confort et rentre dans le thème en prenant place à Belfast. L’Irlande du Nord reste mystérieuse pour la plupart de nos amis auteurs.

Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Il s’agit là d’un livre très noir d’entrée de jeu : il s’ouvre sur le descriptif d’un viol en réunion. Laissée pour morte, la victime se fait déchiqueter par des animaux affamés. Dans une ambiance d’angoisse et d’oppression, les personnages, sarcastiques voire caustiques, nous livrent un étalage et un melting-pot de tous leurs vices physiques et moraux. La vengeance est un plat qui se mange froid, très froid voire gelé.

L’idée lecture de Maud :
Sans l’ombre d’un douteMichael Connelly (Albin Michel)
Mickey Haller et Harry Bosch unissent leurs forces pour sauver une innocente
Après avoir fait libérer un homme de prison, l’avocat Mickey Haller est inondé de demandes de détenus clamant leur innocence. Pour étudier leurs dossiers, il embauche son demi-frère, l’ex-inspecteur du LAPD Harry Bosch.
Un seul cas retient l’attention de ce dernier : une mère accusée d’avoir tué son ex-mari, adjoint des services du shérif, lesquels se sont montrés pressés de « rendre justice » à l’un des leurs. Haller exige que l’affaire soit immédiatement rejugée.
Tandis que Bosch se lance sur les traces du véritable assassin, l’avocat à la Lincoln lutte contre l’impitoyable machine judiciaire de l’État de Californie. Seules la persévérance et une fine connaissance du droit vont permettre à Haller et Bosch de l’emporter, alors que beaucoup semblent prêts à tout pour enterrer l’affaire à jamais.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
En cette rentrée, je suis partie aux États-Unis dans un voyage au cœur du système judiciaire du pays avec le dernier roman de Michael Connelly : « Sans l’ombre d’un doute ». Ce fut ma première rencontre avec l’auteur, il était temps !

Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Ce fut donc une découverte et ma première rencontre avec l’inspecteur Harry Bosch et l’avocat Mickey Haller. Ça a parfaitement fonctionné car j’ai beaucoup apprécié cette lecture.
J’ai trouvé très intéressant de vivre cette enquête du point de vue de l’avocat de la défense.
Une première partie permet au duo de choisir l’affaire qu’il va défendre et ensuite de constituer un dossier en béton pour porter cette affaire devant un tribunal. Dans une seconde partie, il s’agit du procès où deux avocats se font la guerre au travers de joutes oratoires et d’interrogatoires de témoins. Tout ceci a donné un rythme et un suspense certain à l’histoire.
Le cas qu’ils ont choisi de défendre est celui d’une femme accusée d’avoir tué son ex-mari, qui travaillait pour le shérif. L’affaire semble avoir été bâclée et, sur les mauvais conseils d’un avocat, elle n’a pas eu droit à un procès et une enquête digne de ce nom.
Je suis ravie d’avoir découvert cette plume et je lirai avec plaisir ces romans précédents pour en apprendre plus sur ces personnages qui ont fait la renommée de l’auteur. Harry et Mickey m’ont bien plu.

L’idée lecture d’Aurore F. :
QaanaaqMo Malø (La Martinière / Points)
Adopté à l’âge de trois ans, Qaanaaq Adriensen n’a jamais remis les pieds sur sa terre natale, le Groenland. C’est à contrecœur que l’inspecteur accepte d’aider la police locale, démunie devant ce qui s’annonce comme la plus grande affaire criminelle du pays : quatre ouvriers de plateformes pétrolières retrouvés le corps déchiqueté. Les blessures semblent caractéristiques d’une attaque d’ours polaire. Mais les ours crochètent-ils les portes ? Flanqué de l’inspecteur Apputiku, Qaanaaq va mener l’enquête. Et peut-être remonter ainsi jusqu’au secret de ses origines.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Quitte à être dépaysée, autant aller à la rencontre de terres inconnues. Ce sera donc le Groenland avec « Qaanaaq ». L’occasion de découvrir cet auteur très sympathique rencontré dans un salon.

Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Ce livre nous plonge dans une atmosphère froide, oppressante, formée autant par cette enquête complexe que par le froid polaire omniprésent. J’ai aimé cette enquête complexe qui mêle thriller, revendications d’un peuple, écologie, politique, enjeux financiers… Bref, un joli cocktail pour cette histoire qui nous entraînera toujours plus loin dans les froides étendues du Groenland. J’ai aussi aimé découvrir le personnage de Qaanaaq. Un homme qui va aller à la rencontre de ses origines au fil de l’enquête.

L’idée lecture de Nathalie :
La Cité sous les cendresDon Winslow (Harper Collins Noir)
Danny Ryan est riche. Riche au-delà de ce qu’il aurait pu imaginer. L’ancien docker, soldat de la mafia irlandaise et fugitif, est désormais un homme d’affaires respecté – un magnat des casinos de Las Vegas et un partenaire silencieux dans un groupe qui possède deux somptueux hôtels. Danny a tout : une splendide maison, un enfant qu’il adore, une femme dont il pourrait même tomber amoureux. La vie est belle. Mais Danny va trop loin.
Lorsqu’il tente d’acheter un vieil hôtel sur un terrain de premier ordre avec l’intention de construire le complexe de ses rêves, il déclenche une guerre contre un propriétaire de casino rival avec de sombres relations. Pour sauver sa vie et ceux qu’il aime, Danny doit redevenir le combattant impitoyable qu’il était autrefois – et qu’il ne voulait plus jamais être.
Après les deux premiers tomes de la trilogie explosive du maître du polar Don Winslow, voici le troisième volume aussi épique et ambitieux, La Cité sous les cendres, livre annoncé comme le dernier dans la carrière de son brillant auteur. Un événement.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Quitte à rester en vacances, autant rester à Vegas ! Bon, dans la vraie vie, jamais je ne me plairais dans ce paradis artificiel où tout est fait pour nous maintenir dans l’illusion qu’on maîtrise tout, alors que c’est tout l’inverse… Mais en littérature ? C’est parfait pour une histoire sombre !

Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Alors il faut savoir qu’il s’agit du troisième tome d’une trilogie qui nous raconte la vie de Dany Ryan. Homme de main de la pègre de Rhôde Island, ce mafieux a pourtant un cœur et une conscience ! Ce dernier opus était empreint d’émotions et, quand on sait qu’il s’agit a priori du dernier livre de l’auteur (!), le tout a une saveur particulière 🥹. Je conseille cette trilogie, car Don Winslow amène une expertise complète du milieu, et j’ai adoré suivre ces gentils méchants !

L’idée lecture d’Aurore J. :
Le tour du monde en 72 joursNellie Bly (Points / Sous-Sol)
Défier Jules Verne et son Phileas Fogg ? C’est l’ambitieux projet de Nellie Bly et de son journal, le New York World. C’est en femme, en journaliste et en solitaire qu’elle entame cette traversée en novembre 1889, chargée d’un unique sac à main. Une première. Et en 72 jours, elle boucle cette expédition, qui est autant une ode à l’audace et à la détermination qu’une lutte pour l’émancipation des femmes.
Elizabeth Jane Cochrane, dite Nellie Bly (1864-1922), est une figure légendaire de la presse américaine. Pionnière intrépide du reportage clandestin, elle a fait de l’infiltration sa marque de fabrique. 10 jours dans un asile est disponible en Points.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Le thème du mois évoquait les vacances. Ne me restait qu’à trouver le lieu de celles-ci. Le choix était trop compliqué, alors j’ai estimé qu’un tour du monde était parfaitement adapté. ^^

Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Nellie Bly, journaliste américaine du XIXème siècle, m’a embarquée avec elle dans son tour du monde qu’elle a entrepris seule avec un tout petit bagage. S’il n’y a pas de suspense sur la réussite de son défi de battre le record littéraire établi par le héros de Jules Verne, la découverte du monde à cette époque m’a passionnée. Les lieux sont bien décrits. Un joli roman à découvrir.

L’idée lecture de Thomas :
Le poids des motsVictor Kathemo (Myriapode)
Hermann est un « Brown Baby » né en Allemagne à la fin de la Seconde Guerre mondiale d’un GI noir américain et d’une Allemande. Enfant, il sera adopté aux États-Unis par une famille afro-américaine contre une compensation financière du gouvernement américain. Étranglée par le système ségrégationniste ambiant, sa famille d’accueil lui fera subir diverses maltraitances. Pianiste virtuose, Hermann habite à la Nouvelle-Orléans, où il pratique un jazz original qui se nourrit d’emprunts du répertoire de la musique classique allemande. Accusé un jour de meurtre pour un acte apparenté à de la légitime défense, il sera condamné à quarante ans de prison. En vue de le soustraire à cette adversité, son ami, le Père Mathias, va faire appel à monsieur Taylor, un avocat texan et juif, qui sera obligé de mener un véritable combat contre les institutions judiciaires dans le but d’obtenir la libération du prisonnier.
Ce roman est une fresque de l’Amérique contemporaine, qui aborde le poids de la responsabilité de la société dans le parcours d’un individu. Une excursion qui conduit le lecteur de la Nouvelle-Orléans à New-York, en se focalisant sur l’angle mort de la vie quotidienne.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Tout d’abord, j’ai choisi ce livre parce qu’il mélange plusieurs types de récits que j’affectionne particulièrement. En effet, « Le Poids des Hommes » est à la fois un livre policier qui comprend enquête, recherche de preuves, recherche d’indices, interrogatoire de témoins, ce qui est une dynamique que j’apprécie beaucoup, mais également un livre de procès. Il nous permet donc de découvrir en douceur le fonctionnement de la Justice américaine, tout en mettant en scène, de façon crédible et réaliste, le déroulement de la procédure pénale.
J’ai en outre choisi ce livre en raison des thématiques abordées. « Le poids des Hommes » traite notamment des tensions raciales existantes au sein de la société américaine. L’auteur étant lui-même noir, j’étais particulièrement intéressé par la vision qu’un français pourrait avoir de ces problématiques aux Etats-Unis, pays dans lequel le racisme a été institutionnalisé pendant plus de 60 ans.

Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
J’ai globalement apprécié la lecture de ce livre. Les personnages principaux sont bien écrits, bien caractérisés et ont une vraie justification dans le récit. Les personnages secondaires, voire figuratifs, sont également parfaitement incorporés à l’histoire et ne sont en aucun cas utilisés à des fins de facilités scénaristiques.
Le seul reproche que j’aurais à faire est celui de la longueur du roman. Je regrette que celui-ci ne soit pas plus long. Je pense notamment qu’il aurait gagné à allonger les scènes de procès, quitte à se débarrasser de certaines intrigues secondaires un peu contestables. La fin est à mon goût un peu brutale. A part cela, il s’agit d’un très bon roman policier et judiciaire, qui aborde des thématiques importantes sans être caricaturales.
J’espère de tout cœur que son auteur se fera connaître davantage.

L’idée lecture de Roseline :
L’EtrangerAlbert Camus (Folio notamment)
« Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s’est ouverte, c’est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j’ai eue lorsque j’ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n’ai pas regardé du côté de Marie. Je n’en ai pas eu le temps parce que le président m’a dit dans une forme bizarre que j’aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français… »

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
J’ai choisi ce roman car Albert Camus est un auteur que j’aime lire. L’histoire se passe à Alger. C’est son premier roman, il l’a écrit au passé dans une période très difficile. Meursault, le personnage principal du roman, est un homme ordinaire, dans une vie ordinaire, un étranger qui se laisse vivre. Ce roman paraît en 1942, c’est la Seconde guerre mondiale et Camus est révolté face aux crimes contre l’humanité, face à ce monde qui semble avoir perdu la tête. Nous suivons le parcours de Meursault à partir du télégramme annonçant le décès de sa mère, placée à l’hospice de Marengo, à sa condamnation à mort, un an plus tard. L’étranger raconte la méchanceté, l’indifférence, la folie des hommes qui juge un homme qui ne ment pas, ne pleure pas, ne leurs ressemble pas, pour un crime qui ne s’explique pas.

Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Ce que j’aime dans ce roman, c’est surtout qu’il est écrit au passé. Que Camus mette en scène Meursault vivant à Alger, c’est un homme qui ne ressent rien tout au long du roman, qui accepte son sort, qu’il soit exécuté maintenant ou qu’il meure vingt ans plus tard de mort naturelle changerait quoi ? Rien, sauf la fin qui est puissante car, pour la première fois, le condamné se révolte en repoussant l’aumônier, on comprend qu’il n’est plus étranger à lui-même. Camus a toujours soutenu que la vie n’a pas de but, que la mort est la seule certitude à laquelle tous les humains doivent faire face.

L’idée lecture de Lucile :
Le Juge d’Egypte – Tome 1 : La Pyramide assassinéeChristian Jacq (Pocket)
La nuit s’étend comme un linceul sur le plateau de Guizèh : des pas furtifs sur le sable, un cri étranglé… Sous l’œil sévère du Sphinx, cinq conjurés pénètrent dans le passage secret qui mène à la Grande Pyramide. Là, le testament des dieux, symbole de la légitimité de Pharaon, attend, comme à chaque printemps, la visite de Ramsès II. En le dérobant, en cette nuit sans lune, les conspirateurs font à l’Égypte la promesse du chaos…
Chargé de l’enquête, le juge Pazair est seul à croire au crime politique. Toute sa hargne, son idéalisme et son intégrité vont être des atouts précieux contre ses nombreux adversaires. Car les sept plaies d’Égypte semblent vouloir s’abattre sur ce dernier des justes…

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
L’Égypte me fascine depuis toujours et je rêve d’y voyager. Lire un livre, en plus sur la période antique de l’Égypte, c’est continuer ce rêve un petit peu. La chaleur de l’Égypte antique m’aide aussi avec ce temps maussade.

Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
C’est un petit moment suspendu dans ma vie que ce petit livre. L’auteur nous transporte vraiment dans cette période qui a vu tant d’invention et de moments épique. Je vais lire toutes les suites et je pense que je lirai tous les livres de Christian Jacq à l’avenir ! Sans oublier que je voulais savoir comment était un juge dans l’Antiquité, c’est toujours sympa. Je recommande cette lecture à tout le monde !

L’idée lecture de Virginie :
Au prochain arrêtHiro Arikawa (Actes Sud / Babel)
Au Japon, sur la ligne Hankyu Imazu, reliant Takarazuka à Nishinomiya, au gré des huit gares desservies, des femmes et des hommes montent et descendent, chacun avec son histoire, chacun perdu dans ses pensées et dans les nœuds de son existence.
Dans ce décor invariable et pourtant mouvant, des vies vont ainsi s’entrechoquer et être profondément changées. À chaque arrêt, de nouveaux passagers s’installent, se parlent, se lient. Et, d’un trajet à l’autre comme d’une saison à l’autre, le lecteur se fait l’observateur des paysages nouveaux et des multiples trajectoires qu’auront prises ces destins croisés.
Plus qu’une ode au voyage, ce roman choral de Hiro Arikawa est une invitation à l’arrêt sur soi-même, en même temps qu’un éloge de l ’imprévisible. Et de ces rencontres qui, si l’on ne s’en défend pas, font que des êtres de passage peuvent bouleverser le cours de nos vies.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
J’ai décidé de voyager au Japon sur la ligne de train Hanky Imazu reliant Takara-Zura, petite ligne du réseau Hankyu. « Au prochain arrêt » est un roman choral qui nous fait voyager au sein du monde nippon, il nous plonge au cœur de différentes interactions sociales, à chaque nouvelle gare un nouveau personnage entre en scène, nous révélant des scènes de vies, des rencontres humaines tout au long de ce doux voyage.

Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Malheureusement j’ai sûrement pris le train en marche, car je n’ai pas été touchée par cette lecture ni par ses personnages. J’ai trouvé le voyage long et j’avais hâte d’en voir le terminus. Je n’ai pas été séduite, mais ce roman trouvera sûrement bien d’autres lecteurs à faire voyager tout en douceur…

L’idée lecture d’Aurélie :
J’ai commencé par mourirGilles Legardinier (Flammarion)
En débarquant dans un village perdu de la côte écossaise, Christopher Runyard est convaincu que sa présence n’est due qu’à un malentendu. Immédiatement subjugué par cette baie hors du temps, il ignore que, voilà des siècles, une tragédie s’y est déroulée au nom d’un secret qui n’a rien d’une légende. Depuis, l’onde de choc du drame n’en finit pas de provoquer rivalités et intrigues, chacun cherchant à s’approprier la clé du mystère. Ces derniers temps, les habitants meurent de façon suspecte, et Runyard est le prochain sur la liste. Pour survivre à cette énigme qui vire à la malédiction, il va devoir découvrir qui est digne de confiance, et répondre aux deux seules questions que nous devons tous nous poser un jour : qui sommes-nous au fond, et que valons-nous réellement quand la tempête se déchaîne ?

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Des livres dont l’action se déroule à l’étranger, j’en ai lu une flopée ces derniers temps, ne serait-ce que pour préparer mes tables rondes pour le salon des livres dans la Boucle à Besançon… Mais quand Gilles Legardinier m’a proposé de découvrir son prochain roman en avant-première, le choix du cœur s’est imposé : Direction l’Ecosse mes Bookinautes adorés !

Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Vous dire que cette lecture m’a fait du bien relève d’un doux euphémisme. Non pas que les autres ouvrages dans lesquels je me suis plongée ces dernières semaines n’étaient pas bons, bien au contraire… Mais disons seulement qu’ils ne se classent pas en littérature feel good et n’ont pas comme objectif premier de vous mettre de bonne humeur… S’il s’agit d’un thriller, oscillant entre suspense et aventure, Gilles Legardinier reste fidèle à lui-même et nous offre surtout un roman qui lui ressemble, foncièrement bon et profondément humain, teinté d’humour et gonflé d’émotions, résolument positif et bienveillant en plus d’être prenant. J’ai adoré découvrir Kilthorpe et sa baie, ses habitants et leurs petits secrets aux côtés de Christopher Runyard et Kate Fairlie, héros ordinaires auxquels je me suis rapidement attachée pour un voyage aussi périlleux que passionnant, aussi exaltant qu’enrichissant. J’en ressors presque rassérénée parce que c’est plein de bons sentiments. Un immense merci à Gilles Legardinier pour ce beau cadeau qui n’enlève pas la fatigue mais redonne le sourire, voilà qui est précieux !

Si le chapitre de septembre est à présent terminé, c’est pour mieux démarrer celui d’octobre avec un Club de Lecture plus enthousiaste et motivé que jamais ! Découvrons à présent quel thème va nous occuper pour l’occasion :

En octobre, il fait nuit de bonne heure… Ami lecteur : c’est le moment de se faire peur !

Parce qu’on ne change pas une méthode qui gagne, je vous rappelle les quelques modalités de participation :

– On s’inscrit par mail à l’adresse suivante : aurelie.deslivresetmoi7@gmail.com
– On bouquine
– On répond aux deux petites questions
* Pourquoi avoir choisi ce livre ?
* Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Le tout en un maximum de dix lignes, transmises par mail à la même adresse au plus tard le 27 octobre 2024 !

Il me tarde désormais de découvrir les idées que ce sujet vous aura inspirées et que j’aurai le plaisir de partager lors d’un prochain bilan, dès le 31 octobre – pour Halloween ! ^^ – dans le 33ème numéro de la Gazette du Lecteur, puis directement sur le blog quelques jours après ! D’ici là, je vous souhaite un mois d’octobre diablement livresque !

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