Mes petits Booknautes chéris… Si je manque cruellement de temps pour valoriser l’autoédition et ses nouveaux talents, je reste tout de même assez fière de pouvoir vous en faire découvrir quelques-uns à ma manière à travers la DreamBookGazette !
Ainsi chaque mois, ma très chère Nora vous propose la chronique d’un roman paru en autoédition… Quant à moi je pars à la rencontre des auteurs indés afin de réaliser une interview… Et c’est aujourd’hui la charmante et passionnante Caroline Carton qui s’est bien volontiers prêtée au jeu de mes petites questions indiscrètes : Je l’en remercie vivement et vous laisse à présent découvrir ses réponses… Bonne lecture et belle découverte !
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Bonjour Aurélie ! Alors, voilà, je m’appelle Caroline Carton, je vis dans les marais des Hauts de France et j’écris officiellement depuis 2015. Officieusement, c’est une passion que j’ai toujours eue depuis l’école primaire !
D’où vous est venue l’envie d’écrire ?
Ah je viens de répondre à moitié à la question. En fait, j’ai découvert Stephen King en CM2 et je ne l’ai plus quitté. L’obsession que produit un livre et qui empêche de le refermer avant la dernière page. Voilà ce que ça m’a fait. Depuis, je pense que j’ai toujours voulu « recréer » cette sensation à travers mes écrits.
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Comme je viens de le mentionner, mon numéro 1 reste évidemment Stephen King. Ça peut paraître cliché, mais j’ai tout lu en temps réel à chaque sortie et suis ce qu’on appelle une ultra fan. Bien évidemment je dévore d’autres auteurs comme Jussi Adler Olsen, James Ellroy, H.P. Lovecraft, etc. J’adore Jules Verne, Edgar Allan Poe, Selby Junior, Graham Masterton, mais aussi découvrir des nouveautés, notamment dans l’autoédition.
Pourriez-vous nous parler de vos écrits, et notamment de « Noir », votre nouveau roman paru ce 12 juin ?
Je peux. Mais je ne spoilerai rien, même sous la contrainte. ^^
Il s’agit d’un journal de bord d’un certain Vinnie, batteur dans un groupe metal, qui s’est découvert une passion des plus morbides, malgré lui. Le livre est à multiples facettes puisqu’on voyage un peu partout dans le terme de l’épouvante. J’ai adoré l’écrire pour ce côté histoires multiples justement, ça permet tellement de marge de manœuvre et on ne s’ennuie pas ! Ça, c’est garanti ! C’est aussi un gros clin d’œil à la région !
Votre bibliographie semble osciller entre le fantastique et le thriller pour cinquante nuances de littérature noire : qu’est-ce qui vous attire dans ces univers ? Comment ces intrigues s’immiscent-elles dans votre imaginaire ?
Alors je suis avant tout une rêveuse, je crois. On peut résumer à ça et j’adore m’émerveiller des choses et leur inventer une histoire. Si je devais résumer mon délire, il colle assez à celui du film « Big Fish ». Mon côté « folie ». Le thriller est un domaine que j’aime car, comme beaucoup, j’aime me faire peur tant que ce n’est pas dans la vie réelle. Et en ce qui concerne le fantastique, c’est tout simplement la petite touche en plus qui permet une totale évasion. Une histoire sans fantastique sonnerait probablement beaucoup plus fade si je l’écrivais. Je laisse ça aux rois des polars qui détiennent ces talents ! Je tire souvent mes inspirations d’un rêve ou d’une phrase dans une chanson que je sors de son contexte. C’est assez marrant en fait de laisser tout ça germer ensuite.
Pourquoi vous être lancée dans l’autoédition ?
La question ! D’abord par défaut je pense, mais aussi par simplicité avec les moyens qui sont donnés de nos jours. Aujourd’hui, c’est différent, j’ai appris à créer un livre de A à Z, une pochette, un site internet, de la communication, plein de métiers secondaires gravitant autour de celui d’auteur. C’est vraiment enrichissant. Je gère tout mon projet et il reste ma possession. Je le change comme je veux et ça me plait. J’ai pu progresser grâce à des amis auteurs indépendants aussi et pour l’instant, je m’y sens bien.
Aux lecteurs réfractaires à l’autoédition, que diriez-vous pour les convaincre de vous lire ?
Je dirais, pour être honnête, qu’il y a de tout dans l’autoédition, mais que souvent les commentaires des livres ne trompent pas. Un auteur indépendant (puisque c’est désormais comme ça qu’on nous appelle) le fait parfois (c’est mon cas actuellement) par choix, pour raison financière, pratique et aussi de totale liberté. Pour obtenir un écrit de qualité, il faut du temps et de la volonté, rencontrer des gens, des correcteurs, etc. C’est un travail d’investissement total. Je pense qu’il faut essayer d’en lire quelques-uns avant de rejeter par principe. D’autant plus que l’argument le plus souvent retenu par les réfractaires est le nombre de coquilles dans un texte. Sans vouloir ajouter du grain à moudre, on en retrouve souvent même dans les grandes maisons d’édition ! En résumé, ce n’est pas parce qu’un livre n’est pas sorti en maison d’édition qu’il est mauvais ou s’est fait rejeter !
Autrice, mais sans doute aussi lectrice : Quelle place tient la lecture dans votre vie ?
Je lis énormément, mais uniquement en période de non-écriture où j’enchaîne plusieurs livres à la fois. De l’autoédition justement, pour découvrir les nouveautés dans le fantastique (il y en a de plus en plus) ou des classiques. Il n’y a que le feel good et la romance qui ont du mal à se faire une place dans ma PAL !
Avez-vous déjà d’autres projets littéraires en tête ?
C’est marrant, mais j’ai fait un rêve hier soir… Peut-être bien. On verra ! Je vais d’abord profiter de vivre la sortie de « NOIR », en espérant qu’il fasse du bruit !
Un petit mot pour la fin ?
Je suis déjà bien bavarde ! Mon mot serait de plonger dans mon dernier opus pour me découvrir sous de multiples facettes et vous faire une idée du personnage ! 😊 Sinon je serai ravie de vous en parler lors d’une rencontre en salons !