Un thriller surprenant à plus d’un titre : “Le Code Twyford” de Janice Hallett, paru en mai 2022 aux éditions Denoël.
Le pitch : Lorsque l’inspecteur Darius écrit au Professeur Mansfield, c’est pour solliciter son aide afin de comprendre une série de fichiers audios retrouvés dans un vieil Iphone. En effet Steven Smith, ex-détenu condamné pour braquage, s’est mis en tête de déchiffrer le code qu’aurait imaginé Edith Twyford, une écrivaine de littérature jeunesse dans les années 1940, lequel aurait un grand pouvoir…
A roman exceptionnel, réaction exceptionnelle… Une fois n’est pas coutume mes Bookinautes adorés : Il s’agit là d’un service presse ! Je ne saurais trop vous dire pourquoi j’ai accepté celui-ci… Sans doute parce que le titre m’intriguait, de même que sa couverture, tout comme son résumé… Sans doute aussi parce qu’il s’agit d’un thriller étranger – traduit de l’anglais britannique par Cécile Leclère – et que je suis plus habituée aux auteurs francophones… Autrement dit je serais sans doute passée à côté de ce livre sans cette charmante proposition, aussi je remercie très chaleureusement les éditions Denoël pour m’avoir permis cette étonnante aventure littéraire !
Plus qu’une lecture, c’est un véritable jeu littéraire que l’autrice vous propose à travers ces pages : Un jeu dans lequel le lecteur joue avec ses personnages tout autant que l’autrice joue avec ses lecteurs… Vous me suivez ? C’est normal, c’est facile !
Vous voici donc lancé dans une formidable expérience littéraire, tout à la fois énigmatique et ludique, prenante et fascinante, qui vous tient en haleine et se veut absolument inédite de la première à la dernière ligne. Déjà par sa structure narrative, aussi originale qu’étrangement immersive puisqu’elle nous permet de suivre – littéralement – le fil des pensées de Steven, protagoniste lui aussi détonnant, qu’on apprend à connaître au fil des pages tandis que l’intrigue nous révèle peu à peu ses secrets. Un style “oral” qui donne un certain rythme à notre lecture malgré quelques longueurs, une lecture qui nous rappelle délicieusement ces romans qu’on lisait durant nos jeunes années mais s’avère sans doute bien plus profonde qu’il n’y paraît…
En bref, à livre atypique, chronique atypique… Le pouvoir des mots est grand et ce livre en est la preuve comme l’éloge !