Un roman… Dangereusement fascinant : “Les pantins marionnettistes, volume 1 : Le château des brasseurs d’air” de Samantha Cortenbach, disponible sur Amazon.
Le pitch : Lorsqu’elle se retrouve prise au piège du terrible et redoutable tueur en série Christian Hann, Andrea se voit proposer un bien curieux marché par ce dernier : Qu’elle reste à ses côtés pour découvrir sa vie et les pires horreurs dont il est capable afin d’en déceler le sens… Si elle en réchappe, ce n’est que pour mieux suivre sa trace qui la mène tout droit vers l’île de Braham, mystérieuse île anglo-normande rayée de la carte, désormais ravagée par la folie de ses habitants… Puis au château des Roches où Christian a grandi au sein d’une terrifiante secte…
Je ne suis pas certaine que mon résumé fasse honneur à son roman, mais j’ai fait de mon mieux tant celui-ci est dense… C’est en fait totalement par hasard et sans trop savoir à quoi m’attendre que je croisais la route de cette auteure sur les réseaux sociaux. Cette dernière me contactait en effet sur Facebook pour me proposer la lecture de son roman, ce que j’ai bien volontiers accepté, intriguée par le résumé et toujours ravie de découvrir de nouvelles plumes… Pour autant je dois bien vous avouer que je ne m’attendais pas à un tel récit… Allez savoir pourquoi, ça m’a fait penser à la série “Following“…
Ne manquant pas d’audace et encore moins d’imagination, l’auteure nous livre ici une histoire qui m’a tout simplement… Soufflée… Et nous immerge sans délai dans les noires profondeurs d’une intrigue aussi captivante qu’époustouflante, conduite de manière magistrale et impressionnante d’un bout à l’autre du roman. Se servant de sa culture littéraire personnelle qui semble considérable, l’auteure ne ménage pas ses peines et nous emporte, nous transporte au coeur même de cette histoire et toutes ses horreurs, multipliant les révélations et autres rebondissements… Jusqu’à l’overdose parfois, tant ce roman foisonne d’éléments… Pour autant, bien loin de se décourager, le lecteur se laisse presque hypnotiser et ne peut s’empêcher de tourner les pages avec fébrilité, ne lâchant rien jusqu’au point final.
Si les personnages secondaires sont peut-être trop nombreux et risquent de noyer le lecteur, il est plus intéressant de se concentrer sur les personnages principaux, qui sont particulièrement atypiques, étoffés et travaillés avec grand soin mais aussi beaucoup de profondeur par l’auteure.
Si la plume est particulièrement belle et soutenue, elle l’est parfois trop, au point d’égarer et ennuyer, lasser le lecteur… Et même si ce dernier parvient toujours à retrouver son chemin au détour d’une phrase alambiquée, une relecture permettrait sans doute d’effacer les quelques longueurs et autres maladresses qui traînent, allégeant dès lors ce récit pour le rendre plus confortable à la lecture…
En bref, un récit ambitieux et atypique à souhait, dont je suis curieuse de connaître la suite !
