Chroniques 2017 London by art de Chloé Vivet

Une bien jolie romance pour un premier roman très prometteur : “London by art” de Chloé Vivet, disponible dès aujourd’hui sur Amazon.

Le pitch : A 21 ans, Claire James vit toujours sous le joug surprotecteur de son Vice-Président de père. Ayant besoin d’air, mais surtout de retrouver le souvenir de sa mère aujourd’hui disparue, la jeune étudiante éprise de liberté et en quête d’identité s’emploie à tout un stratagème pour quitter Washington et rejoindre Londres, la ville natale de sa mère, pour y assouvir la même passion qu’elle a pour l’art en intégrant l’institut Courtauld…

Je préfère m’arrêter là s’agissant du résumé, ceci afin de vous laisser la pleine et entière découverte de ce petit roman. C’est donc par l’intermédiaire de ma chère Albine Tangre que je découvrais par hasard cette très jeune auteure et son tout premier roman qui n’attendait que quelques blogueurs pour être chroniqué… Croulant certes sous les tonnes de livres constituant ma PAL, mes congés, ma passion littéraire et surtout cette magnifique couverture ne me permettaient cependant pas de résister bien longtemps à la tentation si grande de rencontrer cette nouvelle plume…

Alors on ne va pas se mentir… Le roman contient encore quelques fautes, coquilles et autres maladresses de style, outre certaines scènes légèrement niaises ou invraisemblables… Mais n’oublions pas que notre auteure a 16 ans et qu’il s’agit d’un premier roman, il ne saurait donc être parfait…
Et j’ai même envie de dire qu’on s’en fout ? Car en dépit de cette poignée de petits défauts, ça fonctionne, oui, et même plutôt bien…


De sa fine plume fraîche et sensible, l’auteure nous embarque en effet dans les folles pérégrinations amoureuses et artistiques de Claire mais aussi de Maxime. Si le lecteur mord à l’hameçon dès les premières lignes, il se laisse séduire et happer par cette petite intrigue qui se laisse lire bien volontiers. Dès lors il ne peut s’empêcher de déguster puis dévorer chaque chapitre qui se présente à lui, bientôt avide des rebondissements et autres révélations que l’auteure distille au gré des pages. C’est doux, c’est fin et ça marche si bien qu’on se prend vite au jeu, au point même que les derniers chapitres nous font passer par mille émotions jusqu’à un dénouement… Certes prévisible, mais le voudrait-on seulement autrement…? Non, bien évidemment !
Si les personnages principaux m’ont donné du fil à retordre dans un premier temps, exaspérée que j’étais de l’insolence et l’impertinence de l’une, de l’arrogance et la suffisance de l’autre, ces derniers m’ont bientôt fait craquer tant ils s’avèrent finalement touchants, attachants… Mignons, n’ayons pas peur des mots… Tellement qu’on a parfois envie de les secouer pour qu’ils passent la seconde… Un peu comme Sébastien face à Ariel et Eric, vous voyez ? Mais siiiii… Dans “La Petite Sirène”, bande d’incultes ! Et si nos deux héros sont aussi crédibles que croquignolets, les personnages secondaires qui les entourent et gravitent autour de leur bulle ne sont pas en reste, tant ils sont réalistes et dépeints avec soin. Chacun tient son rôle, reste à sa place, permettant ainsi au lecteur de s’y intégrer sans difficulté.
Le tout est servi par une plume fluide et agréable, un style simple et élégant, ce qui contribue à faire de ce roman un moment de lecture particulièrement plaisant, si plaisant qu’il ne verra pas le temps passer ni les pages défiler…



En bref, un premier roman aussi charmant qu’attendrissant… Félicitations pour la performance jeune demoiselle, je suis conquise… Et jattends désormais la suite ! 

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