J’irai bloguer chez vous… Avec Elsa Gallahan !

Souvenez-vous… Je vous annonçais fin août tout un programme de nouveautés pour la rentrée… Dès lors le jeudi devenait une nouvelle date à retenir, puisque chaque semaine laissait apparaître une nouvelle rubrique : JournaLivre avec Franck ; Classique-moi… Si tu peux ! avec Roseline ; LivrEcran avec LauraEt tandis que le mois de septembre touche d’ores et déjà à sa fin, last but not least, je vais vous présenter la petite dernière… Sans doute ma préférée car la plus intimiste aussi… “J’irai bloguer chez vous…” C’est décidé, c’est même lancé !
Et l’évidence voulut bien sûr que je lance cette nouvelle petite folie avec celle qui m’en a inspirée l’idée… Une auteure dont j’ai découvert, dévoré et adoré les deux romans qu’elle a déjà publiés… Une auteure que j’affectionne tout particulièrement pour m’avoir offert sa confiance, mais surtout son amitié… Une auteure avec qui j’ai pu discuter de manière virtuelle à maintes reprises, avant de pouvoir enfin la rencontrer… Alors quelle meilleure occasion pour moi de pouvoir vous la présenter sous un angle différent…?
C’était jeudi dernier, dernier jour de l’été, sous un ciel bleu accompagné d’un frais soleil de fin de saison… Jour de grève qui n’eut pas raison de ma détermination ni d’influence sur timing… Non, car la SNCF se suffit à elle-même pour vous faire parvenir à destination en retard… Un problème technique, tout simplement, qui me mit 40 minutes dans la vue alors que je m’étais justement levée à 05h00 du matin pour choper ce foutu train… Mais la grande vitesse permit de réduire l’écart à seulement dix minutes une fois arrivée… C’est beau le progrès !
Je papote, je papote… Mais qui m’attendait donc sur le quai de la gare ? Et bien… Personne ! Puisque son bus avait également du retard… Rassurez-vous mes amis, c’est seulement pour ménager le suspense ! Car à dix heures apparaissait enfin… Elsa Gallahan !
Je montais donc avec elle à bord du bus pour rejoindre notre destination finale… Une petite bise et voilà que nous bavardions déjà comme de vieilles camarades qui se connaissent depuis un bail… Comme si nous nous étions déjà vues… Qui l’eut cru ?
Quelques minutes plus tard le bus nous déposait ainsi à l’entrée du centre ville… Une fois quelques impératifs techniques réglés (Sinon j’allais sûrement me dessécher !), Elsa m’entraînait donc à la découverte du Pays des quatre lacs et de ses stars que sont Jeanne Mance et Denis Diderot. Et tandis qu’elle me contait quelques éléments d’histoire, je découvrais cette charmante ville : son “Neveu de Rameau” tranquillement installé sur son banc à selfies juste devant la statue de son créateur, le sieur Diderot donc ; son magnifique kiosque à musique datant de 1889, jouxtant un bien joli petit jardin, et récemment rénové grâce à l’aide précieuse d’un généreux donateur ; sa superbe cathédrale Saint Mammès, ses petites chapelles et les quelques fresques qui ont pu être retrouvées… Seulement le froid se rappelle à nos bons souvenirs… Aussi Elsa me conduit-elle dans l’un des endroits qui lui plaît : “CroustiChaud – Maison Gallien“, une sympathique boulangerie dont vous me direz des nouvelles si d’aventure vous passez dans le coin !
Nous nous sommes donc installées autour d’une table ensoleillée et, accompagnées d’un thé, d’un chocolat chaud et d’un succulent pain au chocolat (Ne cherchez donc pas, la morfale c’est moi ! ^^), nous avons parlé… Parlé… Parlé… De ses romans, de mes articles… De certains auteurs aussi : Albine Tangre et son dernier livre, Panthéos, un thriller fantastico-écologique ; Maeva/Rose M. dont j’étais heureuse d’avoir quelques nouvelles en attendant la sortie du tome 2 de sa saga “L’héritière des brumes” qu’il me tarde d’ailleurs de découvrir ; Nico Sara et son roman “La Malédiction du Q“, un coup de coeur pour Elsa qui en eut des frissons rien qu’à son évocation… Alors c‘est promis mon Elsa,  tu m’as convaincue : je vais le lire malgré ma réticence pour l’érotisme !
Mais voilà que l’heure de midi est largement dépassée ! Il est donc l’heure de déjeuner, n’est-il pas vrai ? Aussi restons-nous attablées au “CroustiChaud“, cette fois-ci autour d’une omelette et d’une salade, et nous continuons à papoter… Papoter… Papoter… De l’édition comme de l’autoédition… De leurs avantages comme de leurs inconvénients… Des réseaux sociaux aussi… De leurs opportunités, de leurs folies, de leurs dérives… Des blogs et des blogueurs… De cette passion qui les anime… De cette envie qui les motive…Du Salon du Livre de Paris également… Parce que ça fait deux ans que nous y participons toutes les deux sans jamais nous croiser… Mais de certains auteurs encore : Henri Duboc et mon improbable mais foudroyant coup de coeur pour sa trilogie “Dieu 2.0” dont j’attends la sortie de l’ultime tome avec impatience (Avril 2018 m’a-t-il dit… C’est encore loin…) ; Sophie Hénaff, dont le roman “Poulets grillés” fit l’objet de l’une de mes toutes premières chroniques, et que j’ai eu la chance de rencontrer lorsqu’elle s’est vue couronner du Prix des lecteurs de Livre de Poche tandis que je faisais partie du jury l’an dernier ; Olivier Norek bien sûr, parce que je ne peux évidemment pas discuter lecture sans évoquer mon chouchou des chouchous dont le nouveau roman sort début octobre, enfin !
Mais l’heure tourne décidément trop vite… Aussi terminons-nous notre déjeuner autour d’une amandine et d’un éclair à la vanille tout en abordant des sujets plus intimes, parce que nous sommes devenues des amies bien avant tout… Et puis nous finissons par changer d’environnement : Il est l’heure de digérer tous ces délicieux aliments en se lançant à l’assaut des remparts ! Et tandis que nous attaquons notre tour, nous ne cessons donc jamais de discuter… Discuter… Discuter… Des auteurs qu’elle adore : Mary Higgins Clark, même si tous ses romans ne sont pas de la même qualité ; Agatha Christie et nos livres préférés nés de sa plume – “Le Crime de l’Orient Express” pour Elsa – “Dix petits nègres” pour moi ; Richard Castle, un pseudonyme né d’un personnage de série employé par l’auteur et dont les romans s’inspirent…
Et tandis que cette généreuse de la fessée (Cher lecteur, je te vois d’ici commencer à sourire et divaguer en t’imaginant des scènes peu adaptées… Ne t’imagine donc rien petit coquin, il ne s’agit là que d’une tape sur les fesses de ma chère auteure, amusante conclusion d’un petit délire né sur Messenger… Quel esprit mal placé as-tu développé !)… Tandis que cette généreuse de la fessée donc relevait ce petit défi cocasse, je découvrais la crémaillère dont Elsa me narrait l’histoire, et je pouvais en même temps contempler ce sublime paysage qui s’étendait à perte de vue… Pour autant nous continuons à bavarder… Bavarder… Bavarder… De son enfance et son adolescence, période à laquelle elle lisait énormément de romances historiques… Des histoires à l’eau de rose me dit-elle, mais des histoires qui fascinent – On se rappellera d’ailleurs de “La Nymphe et le Dragon“, roman qu’elle a publié gratuitement sur Atramenta à Noël dernier et inspirée de l’œuvre de Kathleen E. Woodiwiss… Une même jeunesse durant laquelle elle adorait les mangas tels City Hunter et Saint Seiya, au point même d’avoir ce dernier en version japonaise achetée à la librairie parisienne Junku… D’autres choses plus privées aussi et que nous ne dévoilerons pas ici car elles ne regardent que nous… C’est ça une amitié qui grandit, mûrit…
Cependant nous saluons au loin la blanche statue de Notre-Dame de la Délivrance, nous continuons notre chemin avant de faire une petite pause selfies dont nous nous souviendrons encore longtemps… Mais voilà que nos cheveux s’en mêlent… Réflexion faites, nos lèvres manquent de couleurs… A gauche, à droite, c’est une grande question… Allez on sourit ! Non ça ne va pas finalement… Et si nous faisions quelques grimaces, c’est tellement plus marrant ? Le shooting photos en quelques images n’est pas bien loin…
Puis nous reprenons notre parcours et nous arrêtons devant une table d’orientation qui nous permet de voir au loin (plutôt d’imaginer, si on réfléchit bien !) Berlin, Londres, New York et Barcelone… Mais voilà déjà que notre petit tour touche à sa fin… Nous continuons à nous parler, seulement il faut bientôt rejoindre le taxi… Celui-ci ne tarde pas à se présenter sous nos yeux pour me ramener à mon Intercités… Dernières photos, puis il est déjà temps de se dire au revoir… Je saute dans le train et salue mon amie à travers la vitre… Nous avions pourtant encore mille et mille choses à nous dire ! Il faudra donc que j’y retourne, c’est un cas de force majeur alors impossible de faire autrement, bien évidemment !
J’avais pourtant promis à Elsa de me montrer brève… Je lui avais aussi dit que je lui poserais quelques questions… Et bien figurez-vous que j’ai un peu honte, moi qui n’en ai finalement rien fait…Mais était-ce vraiment nécessaire quand on voit le naturel de nos échanges passionnés ? Alors je vais donc m’arrêter dans quelques lignes et vous laisser découvrir la folle journée que j’ai passé en compagnie de mon Elsa adorée… En espérant qu’elles vous plairont autant que cette rencontre m’a éclatée…

N’hésitez pas à approfondir cette fabuleuse rencontre en (re)lisant l’interview d’Elsa, ou encore en retrouvant mes chroniques s’agissant de ses romans : “A l’ombre de ton âme” et “La Nymphe et le Dragon“… Et si un(e) auteur(e) passe par là et souhaite également me voir bloguer chez elle/lui… Vous savez où me trouver…!

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