Mes amis… Je crois bien que ce week-end annonce bel et bien le début de la fin… De l’année… Le dernier week-end d’octobre est en effet amorcé… Halloween s’apprête à lancer les joyeuses hostilités de ses festivités… Tandis que Noël, ses guirlandes et son sapin se préparent à s’installer… C’est aussi la fameuse nuit du changement d’heure – J’en profite d’ailleurs pour vous rappeler qu’en octobRE, on REcule l’aiguille de la pendule – autrement dit on gagne une heure… Une heure pour dormir diront certains… Une heure pour bouquiner vous avouerais-je d’un air satisfait…!
Pour bouquiner ou rédiger d’ailleurs… Car si la lecture est ma passion, la partager avec vous sur ce blog l’exacerbe et m’enthousiasme au plus haut point ! Et aujourd’hui plus encore, le samedi étant le jour de mes petites interviews chéries, grâce auxquelles je pars à la rencontre d’auteurs et autres acteurs essentiels à la scène littéraire, ceci afin de découvrir leurs lectures et plus précisément le lecteur qui sommeille en chacun d’eux…
Et tandis qu’est aussi lancée la saison des Prix littéraires, je poursuis mes pérégrinations dans les dédales de la rentrée littéraire, instant propice aux belles découvertes où l’on croise des écrivains habitués mais aussi des primo-auteurs avec de jolies surprises… Et c’est justement l’un d’entre eux que je m’apprête à vous présenter…
C’est en effet durant mes congés d’été, et à l’occasion d’une de mes (très) nombreuses déambulations en librairie que mon attention se voyait retenue par une couverture détonante avec ses allures rock’n roll… Me rapprochant de l’objet littéraire avec un intérêt grandissant, je ne tardais pas à m’en emparer pour découvrir de quoi il retournait… Pas aussi rock qu’on ne pouvait le penser, et pourtant ma curiosité s’était éveillée, il était trop tard pour reculer… C’est ainsi que je me plongeais donc dans la lecture de “Mon Gamin“, un bouquin aussi bouleversant qu’atypique, publié aux éditions Calmann Levy qui m’est longtemps resté en mémoire…
Retenant bien sûr le nom de cet auteur dont je tenais tant à vous parler, c’est quelque peu intimidée que je finissais par le contacter… Proposant donc à Pascal Voisine, puisque c’est de lui dont il s’agit, de se prêter au jeu de mes petites questions indiscrètes, celui-ci ne tardait pas à accepter, ce qui me comblait de bonheur, et je lui en suis extrêmement reconnaissante !
Trêve de bavardages, je ne vous fais pas languir plus longtemps et vous laisse donc découvrir ses réponses… Bonne lecture !
Retenant bien sûr le nom de cet auteur dont je tenais tant à vous parler, c’est quelque peu intimidée que je finissais par le contacter… Proposant donc à Pascal Voisine, puisque c’est de lui dont il s’agit, de se prêter au jeu de mes petites questions indiscrètes, celui-ci ne tardait pas à accepter, ce qui me comblait de bonheur, et je lui en suis extrêmement reconnaissante !
Trêve de bavardages, je ne vous fais pas languir plus longtemps et vous laisse donc découvrir ses réponses… Bonne lecture !
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Enfant, je rêvais de devenir écrivain. Quand je regardais “Le Magnifique” avec Jean-Paul Belmondo à la télé, le personnage qui me faisait rêver n’était pas celui de l’agent secret qui roulait en décapotable avec à ses côtés des filles sublimes, mais celui du petit écrivain en robe de chambre qui passait ses journées à imaginer ses aventures en tapant à la machine. Je me voyais comme ça plus tard : en robe de chambre derrière une machine à écrire, à inventer des histoires. Puis je me suis amouraché du cinéma, et j’ai fini par en faire. Plusieurs courts métrages qui m’ont conduit à devenir assistant sur un long tourné en psychiatrie avec notamment Claude Rich, Laurent Terzieff ou James et Aurélia Thierrée (avec qui j’ai tourné plusieurs films en tant que réalisateur). Après le tournage en psychiatrie, avec le producteur, nous avons décidé de créer un centre culturel pour les patients. Nous devions à l’origine ne procéder qu’à sa mise en place et partir au bout de six mois. J’y suis resté huit ans. Raconter cette expérience ne pouvait pour moi se faire que par le biais de la fiction. Et revenir à mes premières amours, le roman, m’a semblé la meilleure solution. C’est ainsi qu’est né “Mon Gamin“.
Petit ou gros lecteur ? Quelle place tient la lecture dans votre vie ?
J’ai été, pendant près de trente ans, un grand consommateur de films en salles. J’essayais de voir tout ce qui était à l’affiche des cinémas proches de chez moi. Depuis que je me suis lancé dans l’aventure de l’écriture de romans, je suis plus sélectif et j’ai reporté une partie de cette boulimie sur la lecture. Je m’oriente essentiellement vers les nouveautés, histoire de savoir ce que produisent mes collègues. Quand j’aime un auteur, je me jette sur tous ses autres ouvrages. Pour moi, la lecture n’est pas qu’un simple loisir, c’est un véritable investissement. Je ne lis pas pour passer le temps mais par pure gourmandise planifiée.
Quel a été votre premier coup de cœur littéraire ? Et le dernier ?
La découverte de Stephen King, lorsque je devais avoir 11 ou 12 ans, a été une révélation pour moi. Cet écrivain m’a aussi conduit vers le cinéma et vers le réalisateur qui m’a donné envie d’en faire : Brian de Palma (qui a adapté “Carrie“). Dernièrement, j’ai beaucoup aimé Joël Dicker, Leïla Slimani et surtout “Le Garçon” de Marcus Malte.
Y a-t-il un livre/auteur qui vous a poussé à écrire ? Quel a été votre déclic ?
Stephen King donc, non pas pour le côté fantastique mais pour sa manière de dépeindre l’adolescence, notamment dans le recueil “Différentes saisons“. J’avais l’âge des protagonistes quand je l’ai lu et je me projetais totalement en eux. J’apprécie aussi beaucoup la fluidité du style de Tonino Benacquista. Je garde un excellent souvenir de “Saga“, un roman sur des show runners bien avant l’explosion des séries. C’est peut-être ce roman sur des scénaristes qui m’a fait basculer.
Même si je me rêvais écrivain durant mon enfance, même si j’ai toujours plus ou moins écrit, j’ai mis du temps à l’assumer. Il a fallu que je passe par la case scénario, et que je vive de nombreuses expériences humaines (dont ces huit années à travailler en psychiatrie) avant d’oser me lancer dans l’écriture d’un roman.
Même si je me rêvais écrivain durant mon enfance, même si j’ai toujours plus ou moins écrit, j’ai mis du temps à l’assumer. Il a fallu que je passe par la case scénario, et que je vive de nombreuses expériences humaines (dont ces huit années à travailler en psychiatrie) avant d’oser me lancer dans l’écriture d’un roman.
Quel livre auriez-vous rêvé d’écrire ?
“Robe de marié” de Pierre Lemaître. J’aime beaucoup comment l’auteur mène le lecteur par le bout du nez. À chaque page je me disais “pourquoi je n’y ai pas pensé avant lui” et le réalisateur que je suis rêvait d’adapter ce récit.
Si vous deviez comparer votre vie à un roman, lequel serait-ce ?
De préférence un roman qui finit bien… Donc pas un dont je serai l’auteur…
Quel est votre livre de chevet ? Et celui qui cale votre bibliothèque ?
“L’été Meurtrier” de Sébastien Japrisot : Encore un romancier qui s’est adonné à l’exercice du scénario…
Que nous préparez-vous pour votre prochain roman ?
Je suis actuellement sur plusieurs projets. Je ne sais pas encore lequel prendra le dessus. Ces romans, tout comme “Mon Gamin“, ont pour point commun le temps qui passe, le temps qui pansent les blessures – ou pas – même si les sujets et les ambiances divergent complètement. Le deuxième roman est souvent plus compliqué que le premier, on se pose plus de questions. J’attends de moins m’en poser pour me décider…
Un petit mot pour la fin ?
Avec la publication de “Mon Gamin“, j’ai découvert un bel univers que je ne connaissais pas, celui des blogs littéraires. Le monde des livres n’existe que parce qu’il y a des lecteurs qui ne restent pas passifs, qui font battre le coeur de nos romans. Grâce à vous, nous apprenons à mieux connaître nos propres histoires, à savoir qu’elles vivent bien au-delà du mot “fin”.
Voilà donc quel lecteur se cache derrière cet auteur fort talentueux, dont les réponses sont aussi passionnantes que son roman, le premier pour cet homme qui, jusque-là, évoluait plutôt dans le domaine du cinéma mais dont j’espère retrouver la plume pour une prochaine sortie en librairie plutôt qu’en salle obscure… Je suis ravie que le hasard m’ait permis de rencontrer ce livre publié aux éditions Calmann Levy, mais surtout je remercie Pascal Voisine de m’avoir accordé de précieuses minutes de son temps en dépit d’un planning qui, en cette période, doit sans doute s’avérer particulièrement chargé. C’est un honneur pour moi que d’avoir pu découvrir plus avant cet auteur en recueillant ses petites confidences littéraires, me permettant ensuite de vous les dévoiler pour vous offrir à vous aussi la chance de le rencontrer d’une manière différente.
Je vous invite désormais à poursuivre l’aventure en vous plongeant à votre tour dans la lecture de ce superbe bouquin : Disponible depuis le 16 août 2017, vous trouverez “Mon Gamin” dans toutes les bonnes libraires ou encore ICI ! Et si vous souhaitiez quelques informations supplémentaires, vous pouvez toujours consulter ma chronique ICI !
Je vous invite désormais à poursuivre l’aventure en vous plongeant à votre tour dans la lecture de ce superbe bouquin : Disponible depuis le 16 août 2017, vous trouverez “Mon Gamin” dans toutes les bonnes libraires ou encore ICI ! Et si vous souhaitiez quelques informations supplémentaires, vous pouvez toujours consulter ma chronique ICI !