Au royaume des envieux, les cupides sont rois ? “La Maison des Pendus” de Jean-Paul Nozière, à paraître ce 13 septembre aux éditions French Pulp.
Le pitch : Macabre découverte que celle de Tonio et son chien Loupiot en pleine expédition braconnage autour du golf où il travaille. Dans la vieille cabane de chasse l’attend en effet son chef, Victor Senga, accompagné de son chien Dakar dont il était si fier… Si son précieux fusil leur tient compagnie pour achever la tableau, ces deux-là sont morts à n’en pointer douter de par l’odeur qui se dégagent des corps… Des morts qui vont faire parler d’eux, alimenter moult rumeurs et soulever bon nombre de questions dans les environs…
Quand une maison d’édition aussi brillante que French Pulp vous propose de découvrir en avant première sa propre rentrée littéraire, autant vous dire qu’on se fait pas prier, on dit Amen au Maître et oui sans hésiter, puis on attend l’arrivée de ces précieux comme des cadeaux sous un palmier de Noël en plein été…
Et c’est sous un grand soleil que j’ai découvert un thriller particulièrement lugubre, plein de mauvaises intentions… Sans pitié ni violence, l’auteur s’empare de sa plume la plus froide pour distiller une atmosphère des plus malsaine et malveillante… Tout est dans le malaise en somme, tandis qu’on s’accommode peu à peu de la situation et qu’on rencontre nos protagonistes…
Des protagonistes particulièrement bien croqués, construits avec soin, dotés d’un esprit plus ou moins mal intentionné… Tandis que leurs relations se dévoilent peu à peu, on ne sait pas exactement ce qui nous attend au détour de chaque page mais on sait qu’ils nous y entraînent sans qu’on puisse résister, sans qu’on prenne le temps de poser un instant le bouquin…
Servi par une plume fluide et efficace, un style aussi noir que soigné, ce récit ne fait pas dans la dentelle et nous promet quelques heures de lecture plus sombres qu’un crépuscule en pleine automne… Ca tombe bien, voilà donc le roman idéal pour la rentrée !
En bref, une très belle découverte que ce thriller plus noir que sa couverture !
