Bilan de septembre et lancement d’octobre… C’est le jour du Club de Lecture Virtuel !

Mes chers petits lecteurs adorés, je me vois contrainte et forcée de l’admettre en cet instant :  Sept heures de dodos en trois nuits ne constituent décidément pas un capital repos suffisant pour entamer la semaine du bon pied… Alors oui, je suis fatiguée, mais ce week-end littérairement chargé en valait trop la peine… Et le plaisir de vous retrouver aujourd’hui est tel que ces noires valises qu’on appelle plus communément des cernes sont bien vite oubliées, je vous le promets !
En ce premier lundi du mois – Et pour le coup on peut difficilement faire mieux qu’un lundi 1er octobre, n’est-ce pas ? ^^ – l’heure est au bilan : Celui de mon petit Club de lecture virtuel, le tout premier lancé à la rentrée, et vous dire que je suis heureuse et fière de vous aujourd’hui relève tout simplement de l’euphémisme !
En effet nous affichions complet à l’heure des inscriptions pour un total de quinze participants et ma plus grande surprise, tant je ne m’attendais pas à vous voir si nombreux à me suivre en si peu de temps dans ce projet encore balbutiant !
Si je m’attendais tout de même à quelques défections en cours de route, j’eus là encore l’agréable surprise de n’en compter que deux… Dont l’une d’entre elle est clairement due à un manque de temps, la participante en est donc tout excusée bien évidemment !
Tout le monde a donc joué le jeu durant ce mois de septembre, chaque participant m’a communiqué son titre en lien avec la rentrée littéraire… Et une fois de plus le sourire a rapidement gagné mes lèvres et mon coeur de lectrice passionnée pour ne jamais les quitter : Il y en a pour tous les genres et tous les goûts, tous les formats et tous les modes d’édition, c’est complètement fou !
Alors ne perdons pas plus de temps et allons voir ces titres d’un peu plus près s’il vous plaît…
  • Commençons par le seul titre lu par deux lectrices différentes… Pour un avis unanimement positif… Et conforme au mien, ce qui a le don de me ravir : Roseline et June ont donc choisi de lire “Les prénoms épicènes” d’Amélie Nothomb, paru au éditions Albin Michel le 22 août dernier :
Quatrième de couverture…
« La personne qui aime est toujours la plus forte. »
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Roseline : Parce qu’Amélie Nothomb est une romancière que j’aime beaucoup depuis que j’ai découvert sa plume grâce à ma fille. Je suis donc au rendez-vous pour chaque nouvelle sortie… Il m’a donc paru évident de choisir ce titre pour le Club de lecture de la rentrée littéraire.
June : J’ai choisi ce titre simplement à force de le voir passer sur les réseaux ! Je n’avais lu qu’un seul roman de cette auteure, et c’était le livre qui me tentait le plus dans ceux de la rentrée littéraire ! En outre, j’ai aimé la couverture simple, cette citation au dos qui en dit si peu, mais qui intrigue tellement. Après l’avoir acheté, j’ai fait une pause dans mes lectures en cours pour me lancer directement dedans tellement il me faisait de l’œil !
Qu’avez-vous pensé de votre lecture ?
Roseline : J’ai trouvé ce livre captivant, comme toujours. Il est court, bien écrit et nous raconte une histoire complexe entre un père et sa fille au travers d’une vengeance. C’est un roman très accessible car il se lit vite et facilement tant il sait nous emporter dans son intrigue dès les premières pages. Jamais je n’ai été déçu par Amélie Nothomb qui est une romancière extraordinaire et celui-ci ne fait pas exception, je le recommande à tous !
June : J’ai été impressionnée par la fluidité de ce livre, il se lit à une vitesse ! J’ai aimé la manière dont l’histoire est racontée, les changements de point de vue, le fait qu’on connaisse les ressentis profonds, les réflexions… L’histoire en elle-même est bouleversante, je me doutais que ça allait terminer un peu comme ça, mais pas dans ces proportions ! Épicène est un personnage que j’ai adoré, d’une maturité et d’une sagesse parfaite. Je pense relire du Nothomb très vite !
Pour retrouver ma chronique au sujet de ce titre que j’ai également adoré, c’est par ICI !

  • J’ai également pu retrouver ici un autre titre découvert au moment de sa sortie : Mon amie blogueuse Lolo Brodeuse m’a ainsi fait le plaisir de participer au Club de lecture en optant pour “Les heures rouges” de Leni Zumas, paru aux Presses de la Cité le 16 août dernier :
Quatrième de couverture…
États-Unis, demain. Avortement interdit, adoption et PMA pour les femmes seules sur le point de l’être aussi. Non loin de Salem, Oregon, dans un petit village de pêcheurs, cinq femmes voient leur destin se lier à l’aube de cette nouvelle ère. Ro, professeure célibataire de quarante-deux ans, tente de concevoir un enfant et d’écrire la biographie d’Eivør, exploratrice islandaise du xixe. Des enfants, Susan en a, mais elle est lasse de sa vie de mère au foyer – de son renoncement à une carrière d’avocate, des jours qui passent et se ressemblent. Mattie, la meilleure élève de Ro, n’a pas peur de l’avenir : elle sera scientifique. Par curiosité, elle se laisse déshabiller à l’arrière d’une voiture… Et Gin. Gin la guérisseuse, Gin au passé meurtri, Gin la marginale à laquelle les hommes font un procès en sorcellerie parce qu’elle a voulu aider les femmes.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
J’ai lu quelques avis sur des pages ou des blogs, et puis le fait que cela se passe aux Etats-Unis, que cela parle de femme et de liberté m’a carrément donné envie de m’y plonger.
Qu’avez-vous pensé de votre lecture ?
L’avortement, l’adoption et la fécondation in vitro sont les fils conducteurs de ce livre très original. Une écriture directe, parfois teintée d’humour qui fait de ce roman une histoire touchante, pleine de barrages mais aussi d’espérance dans ces Etats-Unis où les lois sont nombreuses et parfois tellement incompréhensibles. La liberté et l’égalité sont les maîtres mots de ce roman, sans oublier l’espoir…
Vous pouvez également retrouver la chronique de Lolo au sujet de ce titre par ICI… La mienne quant à elle vous attend par ICI 
  • Franck m’a également fait le plaisir de participer à ce tout premier Club de lecture en choisissant un titre que je me suis procuré au Salon “Le Livre sur la Place” de Nancy, il s’agit du roman “Khalil” de Yasmina Khadra, paru chez Julliard le 16 août dernier :
Quatrième de couverture…
Vendredi 13 novembre 2015. L’air est encore doux pour un soir d’automne. Tandis que les Bleus électrisent le Stade de France, aux terrasses des brasseries parisiennes on trinque aux retrouvailles et aux rencontres heureuses. Une ceinture d’explosifs autour de la taille, Khalil attend de passer à l’acte. Il fait partie du commando qui s’apprête à ensanglanter la capitale.
Qui est Khalil ? Comment en est-il arrivé là ?
Dans ce nouveau roman, Yasmina Khadra nous livre une approche inédite du terrorisme, d’un réalisme et d’une justesse époustouflants, une plongée vertigineuse dans l’esprit d’un kamikaze qu’il suit à la trace, jusque dans ses derniers retranchements, pour nous éveiller à notre époque suspendue entre la fragile lucidité de la conscience et l’insoutenable brutalité de la folie.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
J’ai choisi ce livre déjà pour son auteur dont j’apprécie la plume, mais aussi pour le côté provocateur du sujet car Yasmina Khadra se glisse dans le peau d’un terroriste islamiste. Un sujet parfaitement puisqu’il connaît le sujet, c’est un ancien officier de l’armée algérienne qui a combattu les islamistes.
Qu’avez-vous pensé de votre lecture ?
Yasmina Khadra réussit un tour de force sur une trame de polar, en décrivant les mécanismes de l’embrigadement : Enfermement dans le quartier et échec scolaire qui sont, avec le sentiment de discrimination, les motifs de la désespérance du héros Khalil.
J’ai aussi beaucoup aimé cette justesse de ton car l’auteur ne raisonne pas en adulte ou en être sensé, mais comme un jeune paumé récupéré et embrigadé par les cheikhs et émirs de Belgique.
Il s’agit là d’un roman aussi passionnant que glaçant, mais qui suscitera certainement  des réactions contrastées comme des polémiques…
  • Françoise a elle aussi décidé de participer au Club de lecture avec un autre grand nom de cette rentrée littéraire en choisissant de lire “A son image” de Jérôme Ferrari, roman paru chez Actes Sud le 22 août dernier… Et qui se trouve présentement dans ma PAL :
Quatrième de couverture…
Ce somptueux roman en forme de requiem pour une photographe défunte est aussi l’occasion d’évoquer le nationalisme corse, la violence des guerres modernes et les liens ambigus qu’entretiennent l’image, la photographie, le réel et la mort.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
J’ai effleuré ce livre dans ma librairie favorite et, dès la première page lue, j’ai compris que je ne sortirai pas indemne de cette lecture, tant le texte prend à la gorge et vous serre d’angoisse… Car c’est de la mort et de la vie brisée qu’il parle, dans une évocation des images qui capturent la beauté fixée d’un instant  et l’immobilité de la mort.
Qu’avez-vous pensé de votre lecture ?
J’ai aimé ce livre pour son écriture, absolument lumineuse même si le sujet est infiniment triste.
Jérôme Ferrari a saisi pour nous l’immédiateté de la photographie, son pouvoir d’évocation, et en même temps son rapport avec la fuite du temps qui se résout pour chacun de nous par l’immobilité de la mort. Il a su, par le rythme de la célébration, évoquer la vie, cette source merveilleuse, et l’angoisse de toute séparation, éternelle celle là, seulement apaisée par le partage des sentiments.
C’est un texte éprouvant mais ô combien riche de sens ! Il faut partager ce livre !
  • Autre roman qui se trouve actuellement dans ma PAL depuis le Salon “Le Livre sur la Place” de Nancy avec un avis légèrement plus mitigé, c’est “La tête sous l’eau” d’Olivier Adam, paru aux éditions Robert Laffont (Collection R) et choisi pour le Club de lecture par Badia :  
Quatrième de couverture…
Quand mon père est ressorti du commissariat, il avait l’air perdu. Il m’a pris dans ses bras et s’est mis à pleurer. Un court instant j’ai pensé : ça y est, on y est. Léa est morte.
Puis il s’est écarté et j’ai vu un putain de sourire se former sur son visage. Les mots avaient du mal à sortir. Il a fini par balbutier : ” On l’a retrouvée. Merde alors. On l’a retrouvée. C’en est fini de ce cauchemar. “
Il se trompait. Ma sœur serait bientôt de retour mais nous n’en avions pas terminé.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Le thème du mois étant “notre rentrée littéraire”, j’ai consulté une liste sur Internet et le résumé a attisé ma curiosité : Une famille qui retrouve leur fille disparue après un an… Le sujet m’a plu !
Qu’avez-vous pensé de votre lecture ? 
J’ai bien aimé dans l’ensemble, sans avoir été vraiment surprise. Le livre ne m’a pas donné le rebondissement ou la révélation que j’espérais tant. Cependant, j’ai particulièrement aimé le côté épistolaire du roman et le fait que l’histoire soit racontée du point de vue du fils/frère de la famille. On s’attache à lui à travers ce qu’il traverse et ses émotions d’adolescent, ce qui rappelle nos propres expériences avec cette touche de nostalgie.
  • Ma chère Marie-Julie a quant à elle choisi un titre qui m’avait complètement échappé : “Le paradoxe d’Anderson” de Pascal Manoukian paru chez Seuil le 16 août dernier… Et elle avait beaucoup de choses à nous en raconter pour un avis plutôt positif :  
Quatrième de couverture…
Plus rien n’est acquis. Plus rien ne protège. Pas même les diplômes.
À 17 ans, Léa ne s’en doute pas encore. À 42 ans, ses parents vont le découvrir. La famille habite dans le nord de l’Oise, où la crise malmène le monde ouvrier. Aline, la mère, travaille dans une fabrique de textile, Christophe, le père, dans une manufacture de bouteilles. Cette année-là, en septembre, coup de tonnerre, les deux usines qui les emploient délocalisent. Ironie du sort, leur fille se prépare à passer le bac, section ” économique et social “. Pour protéger Léa et son petit frère, Aline et Christophe vont redoubler d’imagination et faire semblant de vivre comme avant, tout en révisant avec Léa ce qui a fait la grandeur du monde ouvrier et ce qui aujourd’hui le détruit. Comme le paradoxe d’Anderson, par exemple. ” C’est quoi, le paradoxe d’Anderson ? ” demande Aline. Léa hésite. ” Quelque chose qui ne va pas te plaire “, prévient-elle. Léon, dit Staline, le grand-père communiste, les avait pourtant alertés : ” Les usines ne poussent qu’une fois et n’engraissent que ceux qui les possèdent.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Pascal Manoukian est un auteur que je suis depuis son premier roman “Les échoués” (Don Quichotte). Pour ce dernier, il a reçu le Prix Première 2016 (prix décerné par une radio éponyme en Belgique pour un premier roman) et, ayant moi-même fait partie de ce jury une année, je fais confiance à ces jurés lecteurs. Je me suis donc naturellement jetée sur son dernier roman, édité cette fois chez Seuil.
Qu’avez-vous pensé de votre lecture ?
Pascal Manoukian aborde un autre sujet de société important, plus proche de nous : le déclassement social. Alors je vous préviens, si vous êtes un peu déprimé, ou si vous aimez les romans feel good, ce roman n’est pas fait pour vous : l’optimisme n’est pas au rendez-vous ! C’est un vrai roman social sur une chute rapide aux enfers dans la misère sociale sur fond de délocalisation, de mondialisation et de lutte des classes.
L’auteur dresse donc ici le portrait de la machine à broyer économique. Le moral est en berne dans la famille et, pourtant, les parents font tout pour faire bonne figure et imaginent des combines pour s’en sortir, ce qui donne lieu à des situations ubuesques. L’auteur a le don de décrire des petits moments de la vie quotidienne, il a l’œil pour capter ses scènes et les retranscrire dans ses romans. La fin est aussi très réussie et m’a marqué, on se retrouve un peu assommée en le refermant ! Le petit bémol ? Des scènes parfois invraisemblables et je me suis demandée parfois comment la fille de 17 ans ne se rend compte de rien. Une bonne pioche de cette rentrée !
Marie-Julie a dû faire “court” pour le Club de lecture, mais son avis détaillé vous attend par ICI
  • Une autre lectrice enthousiaste et passionnée pour un autre titre que j’ai loupé… C’est ça la joie d’un Club de lecture ! Camille a donc choisi de lire “Miss Jane” de Brad Watson, paru aux éditions Grasset le 05 septembre dernier :
Quatrième de couverture…
Miss Jane est un grand roman de formation et d’émancipation. Une histoire de désir, d’espoir et de courage portée par une langue sensuelle. Malgré la différence, elle franchit chaque étape de sa vie avec une force et une poésie qui lui permettent de poursuivre sa quête insatiable du bonheur, dans cette Amérique rurale que le xxe siècle est en train de bouleverser.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
J’ai choisi ce titre car il me faisait de l’œil depuis longtemps et qu’il me paraissait original en traitant d’un handicap dans les années 1910 aux USA.
Qu’avez-vous pensé de votre lecture ?
J’ai été très surprise par la tournure du livre, touchant, très cru (Watson ne prend pas de pincettes pour décrire certaines scènes), fluide. J’ai adoré le choix de l’auteur de traiter d’un handicap dont je n’avais jamais entendu parler en littérature (je ne vous en dis pas plus). On voit Jane grandir, passant de la candeur à la jeune fille responsable. La chronologie est intéressante : on la suit vraiment sur toute une vie, racontée par épisodes. Une vie qui ne s’attarde pas toujours sur cette malformation. Au fond, Watson montre que Jane est une petite fille tout ce qu’il y a de plus banale ayant une vie, non pas chamboulée, mais adaptée. Un beau message sous une plume brute et naturelle. 
  • Un Club de lecture, c’est l’occasion de découvertes, de surprises… Mais aussi de déceptions parfois, comme ce fut malheureusement le cas pour Samuel qui s’est plongé dans le roman “Station service” d’Olivier Demangel, paru aux éditions TohuBohu le 24 août dernier :
Quatrième de couverture…
Un homme dans les toilettes d’une station-service. Une femme sur le parking. Une balade de trois jours dans la conscience d’un égaré. Trois jours pour que cet homme et cette femme aillent au bout de leur fureur et de leur désir.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Le titre m’intriguait un peu et, au vu du synopsis, le thème abordé semblait intéressant. Habituellement je me base trop sur la couverture et, avec celle-ci, c’était la porte ouverte à tout un tas de chose…
Qu’avez-vous pensé de votre lecture ?
J’ai été un peu déçu tout de même : consacrer tout un livre sur le fait de ne pas pouvoir faire pipi alors qu’on a consommé du liquide, c’est un peu exagéré, surtout que j’ai trouvé beaucoup de longueurs dans le livre, et j’ai trouvé certains passages complètement inutiles et sans intérêt… Une grosse déception avec ce livre.
  • Mon amie blogueuse Aurore m’a également fait le plaisir de rejoindre cette petite aventure littéraire et nous offre sans doute le privilège d’un des tous premiers avis à consulter sur la lecture qu’elle a choisie, puisqu’il s’agit d’une parution du 27 septembre dernier aux éditions Marivole, un roman de Maud Brunaud intitulé “Alice au pays des casseroles” :
Quatrième de couverture…
Il était une fois… Moi ! Alice ! jeune femme douce et timide dans la trentaine (on ne demande JAMAIS son âge exact à une femme !). Célibataire. 90/60/90 (enfin, à peu près… à la louche quoi ! à la bonne grosse louche !). De loin et sans lunettes, on me dit que je ressemble assez à Émily Blunt… Heureuse propriétaire d’un chien-saucisse et de deux perruches. Je demeure en pleine campagne berrichonne où je tiens le restaurant familial depuis que maman (contrainte et forcée) m’a passé la main. Je bous souvent intérieurement et je ne sais pas pourquoi je n’arrive jamais à me lâcher ! C’est un peu comme si le chanteur de Kiss était coincé dans le corps d’Édith Piaf ou comme si on voulait apprendre à mordre à un ours en peluche. Je ne suis donc ni une princesse de conte de fées ni une icône mode du XXIe siècle à la Kim Kardashian, vous l’aurez peut-être remarqué… Ainsi, commence « l’histoire de ma vie » ! Jusqu’ici, je me suis toujours évertuée à ne pas me montrer trop gourmande et j’ai goûté, avec parcimonie, aux plaisirs de la vie. Mais, un jour, mon petit château de convenances et de solitudes s’est envolé aux quatre vents… tout ça à cause d’un food-truck installé devant ma porte et de son séduisant propriétaire !
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Le titre m’a immédiatement fait penser à “Alice au pays des merveilles” et j’ai trouvé drôle de remplacer “merveilles” par “casseroles”. Puis, en lisant le résumé du livre, j’ai eu un coup de coeur pour Alice et son “chien-saucisse”. Elle me ressemble beaucoup et c’est sans doute pour cela que je me suis beaucoup attachée à elle. Rien qu’en quelques lignes, j’ai eu l’intuition que je n’allais pas m’ennuyer à lire les aventures culinaires d’Alice avec cette présentation décalée.
Qu’avez-vous pensé de votre lecture ?

Sans surprise : j’ai beaucoup apprécié “Alice au pays des casseroles”. Même si je m’attendais à une romance plus prononcée dans le récit, je n’ai pas été déçue. De plus le fait d’avoir ajouté en parallèle un corbeau qui menace Alice et son restaurant, j’ai trouvé ça génial. Un léger côté polar dans une chick-lit, c’est le top du top pour moi. Seule ombre au tableau : la fin un peu précipitée (surtout dans la révélation du corbeau et son mobile).
  • Parce que la rentrée littéraire commence mi-août pour s’arrêter courant octobre, le Club de lecture est aussi fier de compter parmi ses lectures un roman en avant-première… Un polar que j’ai pu me procurer samedi au Salon du Polar de Templemars mais qui paraît seulement le 08 octobre prochain aux éditions Flamant Noir ! Il s’agit de “Cross” de Marc S. Massé, qu’il me tarde désormais de commencer mais dont Emilie a déjà pu se délecter :

Quatrième de couverture…
Éric Milan, ex-policier devenu détective privé, boucle péniblement ses fins de mois quand un client lui propose une mission singulière : participer au « Grand Cross » – une course de l’extrême – pour identifier un coureur chevronné et le tuer. Milan n’a rien d’un tueur à gages ni d’un athlète de haut niveau, mais la contrepartie financière est alléchante.
Neuf mois plus tard… Le détective s’élance, incognito, parmi les nombreux participants. Malgré l’effort intense, il parvient à garder la cadence. Sa mission va prendre une nouvelle tournure lorsqu’un coureur est retrouvé mort sur le bord de la route. Étrange coïncidence : la victime semble être l’homme qu’il recherchait. La compétition se poursuit, mais quand un second athlète est découvert dans un ravin, le crâne défoncé, Milan veut mettre fin au contrat. La menace est palpable.Pourtant son client insiste : il doit continuer…
Franchira-t-il la ligne ?
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
J’ai choisi ce titre pour deux raisons : la première, c’est que j’aime beaucoup les auteurs édités par cette maison d’édition ! Et la deuxième, c’est que j’ai eu l’occasion de rencontrer l’auteur une fois en dédicace, et je n’avais pas osé lui acheter ses livres (peur de la découverte, de la déception). Tout ça pour dire qu’il faut donner la chance aux auteurs que l’on ne connaît pas et ne juger un livre qu’après l’avoir lu.
Qu’avez-vous pensé de votre lecture ?
Cross est un polar super rythmé qu’il faut absolument découvrir ! J’ai vraiment pris énormément de plaisir à le lire car l’histoire est captivante et l’intrigue très bien structurée. On court de rebondissements en rebondissements, et le personnage principal évolue psychologiquement au fil des pages. Alors, prenez votre souffle et rendez-vous sur la ligne de départ du “Grand Cross” le 8 octobre avec Eric Milan. Mènera t-il sa mission à bien ?
  • Parce qu’on vient de varier les genres et les avis, on peut également varier les formats : Une rentrée poche, c’est très bien aussi ! C’est ainsi que mon amie Rose/Maéva a choisi “Crois-en moi” d’Elodie Solare, paru au format poche chez Hugo le 16 août dernier :  
Quatrième de couverture…
Comment retrouver quelqu’un dont on ne sait rien… ou presque ?
Romane, reporter de guerre à la chevelure flamboyante, voit sa vie bouleversée le jour où elle perd son meilleur ami et cameraman, Max, alors qu’elle fait un reportage pendant un cessez-le-feu à Raqqa, en Syrie.
Coincée pendant plusieurs heures sous les décombres, elle va connaître l’expérience la plus forte de sa vie. Quand le calvaire prend fin, c’en est un autre qui commence : qui est cet inconnu qui l’a sauvée ? Comment cela a pu être si intense entre eux alors qu’elle n’a même pas vu son visage ?
De retour à Paris, Romane se rend rapidement compte que les clefs de l’énigme syrienne lui échappent, et que les mensonges de certains l’empêchent de découvrir la vérité.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Si j’ai choisi ce titre, c’est d’abord pour son résumé, loin du pitch habituel dans le genre New adult. D’ailleurs j’ai trouvé tout le roman loin de tout ce que j’ai pu lire dans même genre…
Qu’avez-vous pensé de votre lecture ?
Le récit est bien ficelé mais n’est pas transcendant non plus. J’aurais aimé que choc post-traumatique de l’héroïne soit un peu plus creusé, on le survole à peine et j’ai trouvé cela dommage. Autre point que je n’ai pas aimé : le changement de protagoniste à chaque chapitre est plutôt flou et m’a laissée perplexe. Vrai point positif, le roman n’est pas bourré de scènes de sexe (parfois crues) comme on le trouve en général. En bref une lecture agréable, mais qui sera vite oubliée…
  • Last but not least, je suis particulièrement fière d’avoir dans mon petit Club de lecture une participante qui a choisi le titre d’une auteure Indé ! Parce que l’autoédition font aussi sa rentrée littéraire, Christine a choisi de lire “Je ne serai plus jamais seul” d’Ena L., disponible depuis le 1er septembre dernier :
Quatrième de couverture…
Juliette est recrutée comme aide-soignante dans une maison de retraite très particulière, réservée aux aînés les plus fortunés.
La somptueuse résidence est située à l’intérieur d’un vieux château, qu’on disait autrefois hanté. Aujourd’hui encore, il s’y passe de drôles de choses, telles que des disparitions subites et inexpliquées, qui pourtant n’inquiètent personne.
D’abord éblouie par ce lieu magique, Juliette découvre peu à peu la face sombre du château.
Malheureusement, son destin ne repose que sur la vieille dame du 3ème étage, qui ne parle à personne depuis des années. Seul le récit de son passé pourrait sauver Juliette…
Mais y parviendra-t-elle ?

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
J’ai choisi ce titre parce qu’il était sorti le 1er septembre 2018 donc, pour une rentrée littéraire, c’était la date qui me plaisait. Ensuite parce que cette lecture était prévue ce mois-ci car j’étais assez curieuse de découvrir Ena L. Comme je venais de lire trois lectures dans le genre “thriller/horreur”, j’ai continué sur ma lancée .
Qu’avez-vous pensé de votre lecture ?
Ma lecture m’a agréablement surprise, j’avoue que les trois précédents titres dans le genre horreur que je venais de lire étaient géniaux. Mais parfois, après plusieurs lectures dans le même genre, la suivante peut nous décevoir un peu, alors nous changeons pour une autre catégorie en allant vers une autre lecture. Là pas du tout : comblée, assouvie, j’ai adoré l’écriture, l’histoire, les personnages. Ena L. m’a surprise, son roman est superbe du début à la fin.
Christine est également blogueuse, un avis plus complet vous attend donc par ICI
Difficile pour moi de ne pas être émue à la clôture de ce tout premier Club de lecture virtuel ! Je ne m’attendais pas à un tel engouement ni un tel enthousiasme, pas plus qu’à un tel investissement… Et encore moins à une telle impatience de votre part en vue du prochain ! Et pourtant les participants n’étaient pas encore au courant qu’une petite surprise les attendaient pour finir cette session en beauté ! En effet, pour les remercier de leur belle participation, j’ai procédé à un tirage au sort dans la plus grande discrétion ! Le nom de la gagnante se trouve ci-dessous… Et elle gagne le droit de recevoir le titre de son choix parmi la sélection du Club de ce mois ! Toutes mes félicitations !

Septembre est mort… Vive octobre ! Alors on attaque le mois avec un nouveau thème :

Chéri(e) ? Fais-moi peur !
Je vous fais grâce des règles qui restent les mêmes (et que vous pourrez retrouver ICI, si jamais…) et vous laisse donc la possibilité de vous inscrire jusqu’au samedi 06 octobre en me contactant à l’adresse suivante : aurelie.deslivresetmoi7@gmail.com… Prochain bilan prévu le lundi 05 novembre… Avec un nouveau thème bien sûr ! En attendant, je vous souhaite un très beau mois… Et de très belles lectures !

Cette publication a un commentaire

  1. Maju Twin Books

    Salut Aurélie,

    J'ai enfin pris le temps de lire ton article et c'est chouette de voir la diversité de nos lectures. Je découvre le roman Miss Jane qui m'intrigue, je suis de nouveau tentée par Les heures rouges que tu avais aimé aussi et je suis ravie de voir que Khalil a plu à Franck car je l'ai également dévoré !
    Encore merci pour cette belle idée et promis la prochaine fois, je ferai court 😉
    À très vite,
    Marie-Ju

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