Sacré nom de Dieu mes amis, le réveil est difficile aujourd’hui ! Nous sommes au lendemain de mon week-end sans doute le plus chargé, et pour cause : trois salons en deux jours d’un bout à l’autre de la France, le tout compliqué par les très nombreuses manifestations dites des Gilets Jaunes… J’ai dû dormir à peine dix heures en trois nuits… Alors ce matin, j’ai en effet les yeux qui piquent !
Mais la fatigue s’oublie bien vite, toute à la joie que je suis de vous retrouver pour cette rubrique ! Une rubrique que j’alimente en compagnie de celui qui a assuré mon transport durant ce week-end d’enfer, j’ai nommé bien sûr mon très cher Papounet ! Si je dispose désormais d’une toute nouvelle automobile qui pourrait me permettre de réaliser tous mes trajets par moi-même, voyez-vous mon Paternel estime (à raison) que je dors trop peu pour me laisser le volant sur plus de 200km… Alors il fait la route avec ma Maman comme copilote… Et oui mes amis, ici les bouquins, c’est un véritable travail d’équipe !
Du coup mon Paternel se retrouve à déambuler sur des Salons littéraires alors qu’il lit très peu et ne connaît pas les auteurs qu’il rencontre… Vu comme ça, on pourrait plaindre mon père de se retrouver ainsi embrigadé dans mes folles aventures littéraires… Seulement… Seulement ça lui plaît aussi, les Salons : Si, si ! Il y déniche même des lectures, comme ce fut encore le cas samedi à Vienne ! En voilà une belle occasion de vous parler lecture d’une autre façon, encore et toujours !
C’est donc avec plaisir que je le vois sélectionner tel ou tel titre… “Mais tu les liras aussi, hein ! Tu lis plus vite que moi et tu me diras si c’est bien !”
Alors oui cher Papounet, je vais les lire, tes bouquins, mais nous allons surtout les lire ensemble pour en faire partager le plus grand nombre dans cette petite rubrique qui t’est à présent réservée ! Pour ce deuxième numéro de la Daddy Books série, le Maître vous propose “L’homme qui rêvait d’être Dexter” de Stéphane Bourgoin, paru aux éditions Ring le 05 avril dernier et dégoté au Salon “Polar entre deux mers” à Fargues Saint Hilaire…
L’auteur…
Stéphane Bourgoin est un écrivain français, journaliste, cinéphile et libraire spécialisé dans la criminologie et le roman policier.
Chroniqueur de films de série B et d’horreur dans les fanzines Vampirella et L’Écran fantastique, il part en 1974 aux États-Unis où il joue le rôle d’homme à tout faire de producteurs de films à petit budget.
En 1976, le viol et le meurtre de sa compagne par un serial killer dans leur appartement de Los Angeles en Californie est à l’origine de son intérêt pour les serials killers.
En 1978, sur place aux États-Unis, il s’ouvre à l’enquêteur qui lui fait rencontrer ses premiers serial killers. Pour “exorciser et comprendre”, il enquête, rencontre des policiers à l’académie du FBI de Quantico, étudie des dossiers déjà jugés, puis rencontre des criminels sexuels en prison.
Depuis 1979, Stéphane Bourgoin a interrogé 774 serial killers différents sur tous les continents.
Autodidacte, il a enseigné au Centre national de formation de police judiciaire (C.N.F.P.J.) de l’école de gendarmerie de Fontainebleau pendant plus de douze ans et est membre fondateur de l’association Victimes en Série (ViES).
Il publie des ouvrages consacrés à ce phénomène sous son propre nom ainsi que sous le pseudonyme commun d’Étienne Jallieu avec Isabelle Longuet. Ils ont ainsi co-écrit “Les Crimes cannibales” (2004), “L’Année du Crime” (2006) et “Infanticides” (2007).
Il a dirigé plusieurs collections et près de deux cents anthologies de nouvelles policières, fantastiques et de science-fiction, dont deux remportèrent un des Trophées 813 dans la catégorie meilleure nouvelle en 1982 et 1983. Son ouvrage “Polar : mode d’emploi” a remporté le prix Maurice Renault en 1989. (Source : Babelio)
Chroniqueur de films de série B et d’horreur dans les fanzines Vampirella et L’Écran fantastique, il part en 1974 aux États-Unis où il joue le rôle d’homme à tout faire de producteurs de films à petit budget.
En 1976, le viol et le meurtre de sa compagne par un serial killer dans leur appartement de Los Angeles en Californie est à l’origine de son intérêt pour les serials killers.
En 1978, sur place aux États-Unis, il s’ouvre à l’enquêteur qui lui fait rencontrer ses premiers serial killers. Pour “exorciser et comprendre”, il enquête, rencontre des policiers à l’académie du FBI de Quantico, étudie des dossiers déjà jugés, puis rencontre des criminels sexuels en prison.
Depuis 1979, Stéphane Bourgoin a interrogé 774 serial killers différents sur tous les continents.
Autodidacte, il a enseigné au Centre national de formation de police judiciaire (C.N.F.P.J.) de l’école de gendarmerie de Fontainebleau pendant plus de douze ans et est membre fondateur de l’association Victimes en Série (ViES).
Il publie des ouvrages consacrés à ce phénomène sous son propre nom ainsi que sous le pseudonyme commun d’Étienne Jallieu avec Isabelle Longuet. Ils ont ainsi co-écrit “Les Crimes cannibales” (2004), “L’Année du Crime” (2006) et “Infanticides” (2007).
Il a dirigé plusieurs collections et près de deux cents anthologies de nouvelles policières, fantastiques et de science-fiction, dont deux remportèrent un des Trophées 813 dans la catégorie meilleure nouvelle en 1982 et 1983. Son ouvrage “Polar : mode d’emploi” a remporté le prix Maurice Renault en 1989. (Source : Babelio)
Le résumé…
“Dans les années 1980, un policier de Miami tue en série des trafiquants de drogue avec un rituel particulier. Manuel Pardo Jr. est un bon père de famille et n’éprouve aucun regret. ” J’ai rendu service à l’humanité. Je pouvais les truffer de vingt balles et ça ne m’a jamais empêché de dormir comme un bébé. ” Policier à Miami, bon père de famille, aimé par ses proches et serial killer qui sévit pour ” une juste cause “… La fiction imite d’autant mieux la réalité que la troisième saison de Dexter nous présente le personnage d’un procureur tueur en série qui se nomme Miguel Prado Jr., à rapprocher du vrai Manuel Pardo Jr… Mais la fiction peut aussi nourrir l’imaginaire d’un tueur en série. Pour preuve à Edmonton, Canada, en octobre 2008 : Mark Twitchell, un cinéaste qui a tourné un film hommage à Star Wars l’année précédente, produit un thriller où le héros est un serial killer ” à la Dexter ” qui attire des inconnus dans un garage pour les tuer et les démembrer. Deux semaines après ce tournage, le réalisateur tend un piège à deux hommes dans ce même garage, où il les attaque le visage dissimulé par un masque de hockey. En parallèle, le meurtrier, qui anime une page Facebook au nom de ” Dexter Morgan “, écrit un journal intime où il exprime ses fantasmes et décrit ses crimes dans les moindres détails. Ce document exceptionnel, ” SKConfessions “, ainsi que son auto-analyse, ” Profil d’un psychopathe “, sont publiés ici pour la première fois.”
L’incipit…
“Depuis des temps immémoriaux, on nous rabâche sans cesse que la réalité dépasse la fiction, mais cela n’a jamais été autant le cas que ce que je vais vous raconter dans cet ouvrage.”
Le lieu du crime…
Fargues Saint Hilaire… Ne cherchez pas, c’est en Gironde, à côté de Bordeaux… Fargues Saint Hilaire donc, et son Salon “Polar entre deux Mers“… Par une journée à haut potentiel littéraire à défaut d’ensoleillement : C’est un véritable déluge à l’extérieur ! Pas moyen donc pour mon Paternel de pouvoir faire un tour dehors comme on l’avait envisagé de prime abord… Alors mon Papounet passe le temps en se rendant aux conférences organisées pour l’occasion… Celle de l’après-midi fait mouche et retient toute son attention : Aussi revient-il et, miracle ! Il se rappelle même du nom de l’auteur dont il veut un bouquin : Le Sieur ne nous est pas inconnu pour l’avoir déjà rencontré et s’appelle donc Stéphane Bourgoin… Et Dexter obtient la préférence de mon père…
Le Daddy verdict…
Pas mal comme bouquin… Une lecture rude, mais pas mal du tout !
La version sous-titrée d’Aurélie…
Il faut dire aussi qu’on s’attaque ici à un monument de la littérature policière ! Et comme j’aimais beaucoup la série “Dexter” que j’ai longtemps regardée sans cependant lire les romans qui l’ont inspirée, c’est avec beaucoup de curiosité que je me suis plongée dans cette lecture : Ma première s’agissant de cet auteur !
Alors effectivement, il faut avoir le coeur bien accroché pour se confronter aux différents énergumènes que nous allons côtoyer dans ce bouquin… Un bouquin fort bien construit au demeurant, richement documenté et particulièrement instructif.
L’auteur s’intéresse d’abord à l’homme qui aurait inspiré Jeff Lindsay, l’auteur des romans à l’origine de la fameuse série. Mais Stéphane Bourgoin ne s’arrête pas là, s’intéressant ensuite à ces personnes qui font justice eux-mêmes : des policiers pour certains mais pas seulement… D’ailleurs il est certains policiers qui abusent justement de leur autorité et commettent à leur tour des crimes abjects comme nous pourrons aussi le constater… Mais si la série a pu s’inspirer de faits réels, elle a à son tour inspiré des crimes, devenus bien réels eux aussi… Ainsi l’auteur s’attardera sur ceux qui ont voulu faire “comme Dexter”, les tueurs qui se sont inspirés donc du personnage de la série…
Vous l’aurez compris, ce fut une lecture difficile, certes, mais passionnante à n’en point douter !
Il est temps de conclure à présent ce second article que j’ai pris grand plaisir à réaliser en compagnie de mon Paternel ! Je suis ravie de lui ouvrir de nouveaux horizons en partageant avec lui ma passion pour la lecture… Et le suis d’autant plus lorsque je vous parle ensuite de nos bouquins pour vous les faire découvrir à votre tour ! Dans l’attente de vos retours que je souhaite nombreux sur ce bouquin, nous vous souhaitons de belles lectures… Avant notre prochain numéro !