Le temps court décidément plus vite que moi, c’est officiel ! En effet je suis encore en retard ce mois-ci… Mais peut-on seulement être en avance quand on vient de prendre une année et franchir le cap d’une nouvelle décennie ? Non, c’est évident… Mais on peut aussi croquer la vie à pleines dents, relever des défis, se dépasser soi-même… Car finalement le plus fou ne serait-il pas celui qui n’a jamais tenté ?
Alors je tente tout un tas de choses avec la meilleure volonté possible… Oui je tente et m’en contente, car il faut savoir se satisfaire de peu de choses pour être toujours ravi… Et exploser de joie quand on vient à réussir ! Ce fut ainsi le cas pour mon premier Marathon, que j’ai fièrement terminé le 25 novembre dernier… Et c’est toujours d’actualité pour ce petit Club de lecture Virtuel, ouvert depuis déjà trois mois et auquel je me suis tant attachée !
Une troisième édition légèrement plus timide que ses deux aînées… Non pas par désintérêt mais là encore par manque de temps… Novembre ne nous a décidément pas épargnés ! Pour autant nous faisons face et conservons belle figure, je vous l’assure ! Si nous étions douze participants pour faire de novembre un joli mois littéraire, neuf ont réussi à affronter la grisaille, esquiver les trombes d’eau et résister aux bourrasques automnales pour franchir la ligne d’arrivée littéraire ! Je vais donc les laisser vous parler de leurs lectures aux couleurs de l’automne : C’est parti les amis !
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Le Club connaît des membres particulièrement fidèles et assidus, parmi lesquels ma amie Marie-Julie, lectrice passionnée et blogueuse émérite ! Non contente de trouver un livre dont la couverture correspond au thème, celle-ci s’est même fendu d’un titre raccord pour parfaire le tout avec “Brouillard d’automne” de Lionel Noël, paru aux format poche aux éditions Alire le 22 novembre dernier…
Quatrième de couverture…
Septembre 1944. Dans le giron de l’armée américaine qui libère la Belgique, Gabriel Saint-Onge, un correspondant de guerre montréalais, découvre progressivement l’horreur de la guerre.
Son chemin croise plusieurs protagonistes, Norma, une artiste peintre, Egan O’Shea, un agent de l’OSS en charge d’organiser plusieurs réseaux de résistance locaux, ou encore Max Mulligan, un officier mandaté par le Pentagone pour recruter d’anciens nazis.
Le dénouement de cette intrigue trouvera son apothéose dramatique dans l’ultime offensive allemande dans les Ardennes. Le 16 décembre 1944, Adolf Hitler lance l’Opération Brouillard d’automne…
Septembre 1944. Dans le giron de l’armée américaine qui libère la Belgique, Gabriel Saint-Onge, un correspondant de guerre montréalais, découvre progressivement l’horreur de la guerre.
Son chemin croise plusieurs protagonistes, Norma, une artiste peintre, Egan O’Shea, un agent de l’OSS en charge d’organiser plusieurs réseaux de résistance locaux, ou encore Max Mulligan, un officier mandaté par le Pentagone pour recruter d’anciens nazis.
Le dénouement de cette intrigue trouvera son apothéose dramatique dans l’ultime offensive allemande dans les Ardennes. Le 16 décembre 1944, Adolf Hitler lance l’Opération Brouillard d’automne…
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Je me rappelle être tombée par hasard sur ce livre à la Foire du livre de Bruxelles. J’étais sur le stand des éditions Alire pour étoffer ma collection de romans de Patrick Sénécal et j’ai vu celui-ci : un auteur belge parti au Québec, un roman sur la Seconde Guerre Mondiale se déroulant dans les Ardennes. C’était pour moi !
Je me rappelle être tombée par hasard sur ce livre à la Foire du livre de Bruxelles. J’étais sur le stand des éditions Alire pour étoffer ma collection de romans de Patrick Sénécal et j’ai vu celui-ci : un auteur belge parti au Québec, un roman sur la Seconde Guerre Mondiale se déroulant dans les Ardennes. C’était pour moi !
Qu’avez-vous pensé de votre lecture ?
Voici un vrai roman de guerre et d’espionnage aux accents belge et québécois ! L’auteur se concentre ici sur l’épisode terrible de la Bataille des Ardennes en décembre 1944 à travers le destin de nombreux personnages dont une peintre, un correspondant de guerre montréalais ou encore un agent de l’OSS. D’ailleurs, cette pléthore de personnages m’a un peu perdue au début et il faut le temps que l’intrigue s’installe pour comprendre les intentions de chacun. En outre, il faut aimer les romans de guerre car l’auteur détaille de nombreuses manœuvres militaires. Le tout se déroule dans les Ardennes belges et j’ai aimé retrouver des endroits que je connaissais, les noms de villes dans lesquelles je me suis déjà rendue. Cela a renforcé mon immersion dans l’histoire. Il s’agit tout de même d’un pavé de 600 pages et même si l’histoire est passionnante, je n’ai pas pu m’empêcher de ressentir quelques longueurs durant ma lecture…
Voici un vrai roman de guerre et d’espionnage aux accents belge et québécois ! L’auteur se concentre ici sur l’épisode terrible de la Bataille des Ardennes en décembre 1944 à travers le destin de nombreux personnages dont une peintre, un correspondant de guerre montréalais ou encore un agent de l’OSS. D’ailleurs, cette pléthore de personnages m’a un peu perdue au début et il faut le temps que l’intrigue s’installe pour comprendre les intentions de chacun. En outre, il faut aimer les romans de guerre car l’auteur détaille de nombreuses manœuvres militaires. Le tout se déroule dans les Ardennes belges et j’ai aimé retrouver des endroits que je connaissais, les noms de villes dans lesquelles je me suis déjà rendue. Cela a renforcé mon immersion dans l’histoire. Il s’agit tout de même d’un pavé de 600 pages et même si l’histoire est passionnante, je n’ai pas pu m’empêcher de ressentir quelques longueurs durant ma lecture…
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Autre grande habituée de ce Club de Lecture, c’est ma chère Lolo, lectrice redoutable et blogueuse de talent, qui a décidé ce mois-ci de choisir le gris pour couleur automnale et nous parle donc aujourd’hui du tant attendu “Sinestra” d’Armelle Carbonel, paru chez Ring le 08 novembre dernier…
Quatrième de couverture…
Suisse. 1942. Le Val Sinestra, refuge isolé au cœur de la vallée des Grisons entouré de monumentales montagnes, accueille un convoi de réfugiés fuyant les horreurs de la guerre. Des mères brisées au bras de leur progéniture, des orphelins meurtris et atteints de désordres psychiques. Mais là où ils croyaient avoir trouvé la paix, les résidents vont réaliser que le mal a franchi la frontière avec eux.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
J’ai choisi ce livre car la couverture me semblait tout à fait adaptée à ton thème automnal de ce mois. Pourquoi avoir aussi eu envie de le lire ? Tout d’abord car l’auteur est Armelle Carbonel. Je la connais un peu depuis notre rencontre dans le centre culturel d’un supermarché pour “Criminal Loft” et, ce jour-là, j’ai eu la chance d’échanger énormément avec elle. Retrouvée ensuite dans différents salons, ce sont toujours quelques mots sympathiques échangés. J’ai toujours hâte de la découvrir car elle pousse très loin la noirceur dans ses livres et c’est ce que j’aime énormément même si, contrairement à beaucoup de lecteurs, son second titre “Majestic murder” n’a pas emporté mon adhésion. J’ai d’ailleurs eu une discussion avec Armelle à ce sujet.
Qu’avez-vous pensé de votre lecture ?
J’ai vraiment eu un gros coup de cœur pour “Sinestra”. Un sujet complexe, de par sa période (1942), mais surtout la noirceur de cet endroit, bien sûr “sinistre”, et les personnages abjects qui gèrent cet établissement perdu au cœur de la forêt. Cela touche des femmes, des enfants, et c’est toujours un sujet sensible, qui porte au cœur, aux tripes, et qui révolte. Armelle touche le lecteur là ou cela fait mal et, dès les premières pages, cette impression d’intégrer un endroit immonde ne m’a plus quittée jusqu’à la fin. Une lecture comme je les aime, et nul doute qu’Armelle a frappé encore plus fort quand dans ses précédents romans.
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Grise aussi fut la couleur retenue par ma chère June, fidèle lectrice de mon petit Club de Lecture faisant toujours montre d’originalité… A l’instar de ce jour, puisqu’elle a cette fois-ci enrôlé son amie Pascale pour une lecture commune parmi nous avec “Les Outrepasseurs, Tome 1 – Les Héritiers” de Cindy Van Wilder, paru aux éditions GulfStream en 2014…
Quatrième de couverture…
Peter, un adolescent sans histoires, échappe de justesse à un attentat. Il découvre que l’attaque le visait personnellement et qu’elle a été préméditée par de redoutables ennemis : les fés. Emmené à Lion House, la résidence d’un dénommé Noble, il fait connaissance avec les membres d’une société secrète qui lutte depuis huit siècles contre les fés : les Outrepasseurs. Ces derniers lui révèlent un héritage dont il ignore tout.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
– Pascale : June m’a proposé ce titre en lecture commune et je l’ai suivie, d’une part parce que la couverture me rappelle effectivement l’automne (ce qui est quand même mieux pour le thème) et d’autre part parce que le livre me faisait de l’œil sur la toile depuis un moment déjà.
J’avais aperçu la couverture à la librairie et j’ai vu passer pas mal d’avis sur les blogs, tantôt bons, tantôt mauvais. Le début de l’histoire qui me paraissait un peu classique me freinait jusque-là, mais le thème du mois et la proposition de June m’ont donc donné une bonne occasion pour me lancer. Et je n’ai pas été déçue !
J’avais aperçu la couverture à la librairie et j’ai vu passer pas mal d’avis sur les blogs, tantôt bons, tantôt mauvais. Le début de l’histoire qui me paraissait un peu classique me freinait jusque-là, mais le thème du mois et la proposition de June m’ont donc donné une bonne occasion pour me lancer. Et je n’ai pas été déçue !
– June : Il était dans ma PAL depuis quelques mois déjà mais, sans expliquer pourquoi, je n’arrivais pas à me lancer. Ce club de lecture en a été l’occasion, puisque je trouvais que la couverture se prêtait vraiment au thème automnal : les dorures, les couleurs, le paysage… Et j’ai vu qu’il y avait un renard dans l’histoire, qui est pour moi l’animal ultime de l’automne ! En découvrant le thème du mois, j’ai donc pensé directement à ce roman et me suis empressée d’en parler à mon amie binôme !
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
– Pascale : L’auteure démarre fort et ne lâche le lecteur qu’à la toute dernière phrase de la toute dernière page. Malgré quelques passages un peu attendus en début de livre, l’histoire est originale (j’ai beaucoup aimé l’utilisation des fées comme anti-héros) et l’écriture efficace. L’intrigue se déroule en partie au Moyen-âge, période que j’affectionne particulièrement, propice à une ambiance fantastique très brume et châtiments. L’écriture est efficace, froide et tranchante, ce qui est un peu inconfortable à lire parfois, mais toujours justifié car sert le récit et renforce l’ambiance hostile et malveillante. Les sauts dans le temps sont bien amenés et relancent l’intrigue en permanence. Je n’ai pu m’identifier à aucun des personnages et ne me suis pas particulièrement attachée à eux, ce sera mon bémol (qui est très personnel) puisque j’aime bien m’attacher aux personnages. Je suis tout de même restée scotchée au livre et m’en vais de ce pas acquérir la suite !
– June : Que du bien ! J’ai aimé découvrir cette communauté des Outrepasseurs à travers deux époques. Je me suis particulièrement attachée à Arnaut et Peter ! J’ai d’ailleurs très envie de découvrir la suite de l’aventure pour ce dernier.
Ce roman reprend les origines des Outrepasseurs et met en place la suite, il s’agit un peu d’une introduction de la saga, mais on a bien les bases. L’écriture est très fluide et le découpage des chapitres est bien mené, j’ai juste envie d’en savoir plus sur Peter maintenant. J’ai aimé l’histoire des origines, on comprend vraiment comment cette malédiction est arrivée, la frayeur qu’ont pu ressentir les personnages, leurs doutes, leurs croyances… Bref, c’est un premier tome qui donne vraiment envie de lire la suite !!
Ce roman reprend les origines des Outrepasseurs et met en place la suite, il s’agit un peu d’une introduction de la saga, mais on a bien les bases. L’écriture est très fluide et le découpage des chapitres est bien mené, j’ai juste envie d’en savoir plus sur Peter maintenant. J’ai aimé l’histoire des origines, on comprend vraiment comment cette malédiction est arrivée, la frayeur qu’ont pu ressentir les personnages, leurs doutes, leurs croyances… Bref, c’est un premier tome qui donne vraiment envie de lire la suite !!
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Après le gris, ce fut aux couleurs orangées de gagner les faveurs des membres du Club, au premier rang desquels la charmante Marine, qui nous revient ce mois-ci avec le roman “My Absolute Darling” de Gabriel Tallent, paru aux éditions Gallmeister en mars 2018…
Quatrième de couverture…
À quatorze ans, Turtle Alveston arpente les bois de la côte nord de la Californie avec un fusil et un pistolet pour seuls compagnons. Elle trouve refuge sur les plages et les îlots rocheux qu’elle parcourt sur des kilomètres. Mais si le monde extérieur s’ouvre à elle dans toute son immensité, son univers familial est étroit et menaçant : Turtle a grandi seule, sous la coupe d’un père charismatique et abusif. Sa vie sociale est confinée au collège, et elle repousse quiconque essaye de percer sa carapace. Jusqu’au jour où elle rencontre Jacob, un lycéen blagueur qu’elle intrigue et fascine à la fois. Poussée par cette amitié naissante, Turtle décide alors d’échapper à son père et plonge dans une aventure sans retour où elle mettra en jeu sa liberté et sa survie. My Absolute Darling a été le livre phénomène de l’année 2017 aux États-Unis. Ce roman inoubliable sur le combat d’une jeune fille pour devenir elle-même et sauver son âme marque la naissance d’un nouvel auteur au talent prodigieux.
Pourquoi avoir choisi ce livre ?
J’ai eu un peu de mal à appréhender le thème de ce mois, mais après réflexion, et surtout après avoir minutieusement observé les étagères de ma bibliothèque, mon choix s’est finalement arrêté sur celui-ci dont je trouvais les couleurs tout à fait adaptées à ton thème… Et comme il traînait là depuis un bon moment, j’ai saisi l’occasion pour le sortir de ma PAL, surtout que ce titre m’avait fait envie dès sa sortie !
Qu’avez-vous pensé de votre lecture ?
J’ai adoré ! Et pourtant c’est un livre difficile, fort et violent… Je ne m’attendais pas à une telle lecture en me plongeant dans ce livre et dire qu’elle m’a profondément marquée s’avère un doux euphémisme. Je ne pense pas qu’on puisse sortir indemne d’une telle lecture et je ne sais pas où l’auteur a trouvé son inspiration mais c’est un roman bouleversant à bien des égards. Je vous en conseille fortement la lecture !
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Dans les mêmes tons mais un tout autre style, ma chère Maman Roseline a pris part à l’aventure en se plongeant dans “Scènes de crime à Orsay” de Christos Markogiannakis, paru aux éditions Le Passage le 11 octobre dernier…
Quatrième de couverture…
Bienvenue à Orsay, une ancienne gare devenue un somptueux musée dans lequel Christos Markogiannakis vous convie à un voyage très particulier… Un voyage à travers l’histoire et la mythologie au cours duquel vous croiserez meurtriers de masse, harceleurs, familles maudites, cannibales et tueuses en série. Dans ce lieu riche d’innombrables chefs-d’œuvre, le meurtre s’affiche en effet à chaque étage, dans chaque recoin, comme une terrible forme d’art !
En appliquant les principes de la criminologie et de l’histoire de l’art pour une analyse “criminartistique”, Scènes de crime à Orsay se propose d’étudier et d’interpréter une trentaine d’œuvres. Elles ont pour auteur des artistes aussi prestigieux que Moreau, Cézanne, Carpeaux ou encore Rodin, et elles ont toutes un point commun : elles représentent des meurtres.
Chaque œuvre sera traitée comme une scène de crime et donnera lieu à une enquête fouillée s’inspirant des principes des équipes judiciaires et médicolégales. De quelle typologie le meurtre relève-t-il ? Quels en sont les enjeux factuels et historiques ? Qui sont les victimes ? Et surtout, quel portrait peut-on tracer des coupables ? Quel est leur profil, leur background, leur mobile ? Des réponses apportées à ces questions dépendra la possibilité de faire éclater la vérité au grand jour.
En appliquant les principes de la criminologie et de l’histoire de l’art pour une analyse “criminartistique”, Scènes de crime à Orsay se propose d’étudier et d’interpréter une trentaine d’œuvres. Elles ont pour auteur des artistes aussi prestigieux que Moreau, Cézanne, Carpeaux ou encore Rodin, et elles ont toutes un point commun : elles représentent des meurtres.
Chaque œuvre sera traitée comme une scène de crime et donnera lieu à une enquête fouillée s’inspirant des principes des équipes judiciaires et médicolégales. De quelle typologie le meurtre relève-t-il ? Quels en sont les enjeux factuels et historiques ? Qui sont les victimes ? Et surtout, quel portrait peut-on tracer des coupables ? Quel est leur profil, leur background, leur mobile ? Des réponses apportées à ces questions dépendra la possibilité de faire éclater la vérité au grand jour.
Pourquoi avoir choisi ce livre ?
C’est en t’accompagnant au Salon du Polar de Templemars que j’ai découvert cet auteur. Ton père avait assisté à un café littéraire et son premier livre “Scènes de crime au Louvre” l’avait beaucoup intéressé, nous nous l’étions d’ailleurs procuré. Et je suis tombée sur ce livre en rencontrant l’auteur avec toi à la Foire du Livre de Brive. Je trouvais que les couleurs correspondaient bien à ton thème, alors j’ai choisi celui-ci.
Qu’avez-vous pensé de votre lecture ?
J’ai beaucoup aimé cette lecture, riche, originale et différente. On y aborde l’art, les crimes, l’histoire de manière différente et c’est vraiment très intéressant. Le livre est vraiment très bien construit et le travail de recherche de l’auteur est vraiment remarquable. Ce fut une belle balade “criminartistique” (je trouve le terme très bien trouvé !) en compagnie d’un auteur aussi sympathique que talentueux, et je lirai volontiers “Scènes de crime au Louvre” et peut-être d’autres livres de ce genre à venir.
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Dans cette même lignée de couleur, on retrouve aussi Hamida, fidèle au Club de lecture pour un deuxième mois consécutif, laquelle a choisi cette fois-ci de nous parler du roman “Les Frères Sisters” de Patrick DeWitt, réédité chez Babel le 12 septembre dernier…
Quatrième de couverture…
Oregon, 1851. Eli et Charlie Sisters, redoutable tandem de tueurs professionnels aux tempéraments radicalement opposés mais d’égale (et sinistre) réputation, chevauchent vers Sacramento, Californie, où ils ont pour mission d’exécuter un chercheur d’or. Tandis que Charlie galope sans états d’âme – mais non sans eau-de-vie – vers le crime, Eli s’interroge sur la funeste activité à laquelle tous deux s’adonnent, au fil de rencontres aussi insolites que belliqueuses avec les individus patibulaires qui hantent l’Amérique de la Ruée vers l’or. Avec ce roman jubilatoire, où l’humour noir le dispute à une subtile excentricité, Patrick deWitt offre un hommage décalé aux classiques du western en l’inoubliable compagnie de deux frères moins liés par le sang et la violence que par l’indéfectible amour qu’ils se portent silencieusement.
Pourquoi avoir choisi ce livre ?
Parce que j’en ai récemment vu l’adaptation par Jacques Audiard… Un film qui m’avait beaucoup plu, j’ai donc voulu découvrir le livre dont est tiré ce film, initialement paru en 2011… Un livre que j’avais déjà dans ma PAL, mais avec une couverture différente de celle qu’on peut trouver aujourd’hui en librairie… Ce n’est pas bien grave : L’une comme l’autre peuvent correspondre au thème du mois sur ton blog !
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Qui aime les westerns aimera ce livre ! C’est un roman d’aventures et plein d’humour que j’ai trouvé passionnant. La plume est vraiment belle, les chapitres courts donnent une dynamique à la lecture, mais surtout l’auteur a imaginé deux personnages très différents mais chacun avec beaucoup d’épaisseur, dont les personnalités sont vraiment très intéressantes. Je pense avoir préféré le livre au film d’ailleurs (je sais que tu as aussi une rubrique à ce sujet sur ton blog !)
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Nouvelle recrue que j’accueille parmi nous avec grand plaisir, Noémie a choisi de se plonger dans le roman “De Profundis” d’Emmanuelle Pirotte, paru aux éditions du Cherche Midi et chez Livre de Poche le 14 novembre dernier…
Quatrième de couverture…
Bruxelles, dans un avenir proche. Ebola III a plongé l’Europe dans le chaos : hôpitaux débordés, électricité rationnée, fanatismes exacerbés. Roxanne survit grâce au trafic de médicaments et pense à suivre le mouvement général : s’ôter joyeusement la vie. Mais son ex-mari succombe au virus, lui laissant Stella, une fillette étrange dont elle ne s’est jamais occupée. Quand une bande de pillards assassine sa voisine, Roxanne part pour un hameau oublié, où l’attend une ancienne maison de famille. La mère et la fille pourront-elles s’adapter à ce mode de vie ancestral et à cette existence de recluses ?
Pourquoi avoir choisi ce livre ?
Parce que je trouvais que la couverture correspondait parfaitement au thème du mois… Au-delà même des couleurs, je trouve que l’ambiance même de la couverture du Livre de poche (que je trouve magnifique au demeurant) traduit l’automne. De fait le choix de ce livre s’est donc imposé comme une évidence.
Qu’avez-vous pensé de votre lecture ?
Ce fut une lecture vraiment étonnante mais très plaisante. Je ne m’attendais pas vraiment à un tel mélange des genres mais c’est ce qui rend justement ce livre si différent et prenant à la fois, et je n’ai finalement pas pu décrocher de ce bouquin avant la fin. J’ai aimé suivre Roxanne tout au long du livre, ce d’autant plus que la plume très scénaristique de l’autrice apporte une certaine dynamique à un récit plein de sentiments. Un livre que je vous recommande.
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Si je suis vraiment fière d’animer ce petit Club de lecture Virtuel, c’est pour la richesse de ses propositions, de ses livres, de ses genres, de ses formats… Car les lectures se suivent mais ne se ressemblent décidément pas, et ce mois-ci la palme de l’originalité revient à mon compagnon Franck, qui a choisi de vous parler de “Matin brun” de Franck Pavloff, une nouvelle paru en 2002 aux éditions Cheyne…
Quatrième de couverture…
Charlie et son copain vivent une époque trouble, celle de la montée d’un régime politique extrême : l’Etat brun. Dans la vie, ils vont d’une façon bien ordinaire : entre bière et belote. Ni des héros, ni de purs salauds. Simplement, pour éviter les ennuis, ils détournent les yeux. Sait-on assez où risquent de nous mener collectivement les petites lâchetés de chacun d’entre nous ?
Pourquoi avoir choisi ce livre ?
Pour sa couverture dont la couleur me semblait correspondre au thème, mais aussi pour son format et sa taille car je me suis lancé très tardivement dans ma lecture ce mois-ci, mais aussi pour sa maison d’édition que je ne connaissais pas, son originalité et son prix car il s’agit là d’un tout petit livre très élégant valant moins de trois euros, ainsi que pour son sujet et l’habile parallèle fait avec la peste brune (le nazisme).
Qu’avez-vous pensé de votre lecture ?
C’est une courte nouvelle politique et engagée, indispensable selon moi. Pavloff s’oppose ici à toute forme d’extrémisme politique. En décrivant un système intolérant et raciste, où l’on interdit tous les outils d’expression du contre-pouvoir, où l’on impose la pensée unique, l’auteur avertit tous les citoyens sur les dangers d’un système totalitaire et dictatorial, et nous exhorte ainsi à l’action et l’engagement. Matin brun est donc un apologue qui souhaite nous faire comprendre les dangers de l’indifférence et des lâchetés individuelles, qui font de chacun de nous des collaborateurs du système.
Ainsi s’achève ce troisième Club de Lecture au sein duquel c’est toujours pour moi un immense plaisir de vous accueillir… Votre fidélité et votre enthousiasme me font d’autant plus chaud au coeur qu’ils ne se tarissent pas au fil des mois, aussi est-ce avec bonheur, malgré la fatigue et en dépit d’un léger retard que je renouvelle une nouvelle fois l’expérience, trop heureuse de partager avec vous ces moments, certes virtuels mais malgré tout privilégiés… Merci à tous pour votre engouement sans faille et ces jolis moments que vous m’offrez !
Clôturons donc ce mois de novembre en annonçant l’heureuse élue du mois, dont le nom s’affiche ci-dessous et qui gagne à son tour la chance de recevoir le titre de son choix parmi la sélection du mois ! Toutes mes félicitations !
Novembre est mort… Vive décembre ! Il est donc l’heure de vous annoncer le thème du mois :
LE livre à mettre au pied de tous les sapins cette année !
Les règles demeurent les mêmes et se retrouvent ICI si vous souhaitez en (re)prendre connaissance… Un choix, un mois, deux questions… Ne vous reste plus qu’à vous inscrire et partager avec nous votre livre ! Vous avez jusqu’au lundi 10 décembre pour vous inscrire, en me contactant à l’adresse suivante : aurelie.deslivresetmoi7@gmail.com…
Et on se retrouve l’année prochaine pour débriefer tout ça ! Lundi 07 janvier 2019 très précisément, avec un nouveau thème pour démarrer en beauté une folle année littéraire ! Je vous souhaite par avance de belles fêtes de fin d’année… Et de belles lectures aussi bien sûr !
Encore un plaisir de participer à ton club de lecture ! Et que de lectures alléchantes ce mois-ci 😉 J'ai Sinestra et My absolute Darling dans ma whishlist depuis longtemps et les deux avis des lectrices me donnent encore plus envie de les lire. Je découvre Scènes de crime à Orsay que je viens d'ailleurs de cocher dans la dernière Masse Critique de Babelio. J'ai vu Les frères Sisters au cinéma et le livre a l'air encore mieux. Je connais aussi Emmanuelle Pirotte pour avoir lu son premier roman mais je n'ai pas encore lu celui-ci. Enfin, je suis d'accord avec toi : on fait de belles découvertes grâce au club de lecture et le petit ovni littéraire de Franck m'intéresse beaucoup vu sa thématique, je le note tout de suite !
Merci encore et je réfléchis au prochain livre qui fera partie du Club 😉