Croyez-vous mes amis que je sois plus coriace que mon PC ? Le voilà en effet à la traîne depuis quelques jours… Moment de fatigue informatique ou mouvement de grève numérique ? Je ne saurais trop vous dire… Toujours est-il qu’il fait de la rétention de publication pour mon plus grand déplaisir… Mais revenons-en à nos articles et croisons les doigts pour que ce samedi puisse voir mon cher ordinateur revenir à de plus littéraires occupations…
Car c’est aujourd’hui la sacrosainte journée de mes petites interviews chéries, celles pour lesquelles je pars à la rencontre de ces auteurs et autres acteurs essentiels au monde littéraire, ceci afin de découvrir leurs lectures et le lecteur qui sommeille en chacun d’eux… Et tandis que mon grand concours du Trenteniversaire bat son plein jusqu’à Noël, l’évidence même voulait que je vous présente précisément ces auteurs qui ont su marquer mon année par leur plume, que j’ai su découvrir ou retrouver avec une immense joie…
Je ne connaissais pas du tout l’auteure avant de la remarquer sur les réseaux sociaux grâce à la charmante et passionnée Mélie Wolff, du blog “The Love Book“… C’est donc avec plaisir et curiosité que je la rencontrais au Salon du Livre de Nemours en janvier dernier, pour repartir munie d’un exemplaire dédicacé des premières aventures de Henry Wilkes et Billy Bennett sous le titre “Soul of London“… Un titre récompensé le mois suivant au Salon du Livre “Les Mines Noires“, dans lequel je me suis rapidement plongée pour en ressortir conquise et époustouflée… Mais dont j’attendais une suite à n’en point douter…
Une suite que j’ai enfin vue débarquer en librairie le 22 août dernier, sous le titre “Les fantômes du passé“… Si depuis j’ai égaré mon exemplaire entre la plage de Soulac et mon domicile moins ensoleillé, je me le suis de nouveau procuré, directement auprès de l’auteure, que j’ai pu retrouver à “Toulouse Polars du Sud” puis au “Festival Sans Nom” de Mulhouse et enfin au Salon “Sang d’Encre” à Vienne… Oui, entre Gaëlle Perrin-Guillet et moi, c’est un joli Tour de France des Salons et une belle histoire d’amour littéraire au kilomètre ! ^^
C’est sans surprise en effet que j’ai adoré les nouvelles aventures de ce curieux duo auquel je me suis tant attachée… Aussi était-ce évident pour moi, non seulement de vous en offrir à mon tour la découverte via mon grand concours de fin d’année, mais aussi de vous la présenter autrement, en lui proposant de se prêter au jeu de mes petites questions indiscrètes, ce qu’elle a fait en dépit d’un emploi du temps chargé et de microbes bodybuildés : Qu’elle en soit chaleureusement (et antibiotiquement !) remerciée !
Trêve de bavardages, je ne vous fais pas languir plus longtemps et vous laisse donc découvrir ses réponses… Bonne lecture !
Je ne connaissais pas du tout l’auteure avant de la remarquer sur les réseaux sociaux grâce à la charmante et passionnée Mélie Wolff, du blog “The Love Book“… C’est donc avec plaisir et curiosité que je la rencontrais au Salon du Livre de Nemours en janvier dernier, pour repartir munie d’un exemplaire dédicacé des premières aventures de Henry Wilkes et Billy Bennett sous le titre “Soul of London“… Un titre récompensé le mois suivant au Salon du Livre “Les Mines Noires“, dans lequel je me suis rapidement plongée pour en ressortir conquise et époustouflée… Mais dont j’attendais une suite à n’en point douter…
Une suite que j’ai enfin vue débarquer en librairie le 22 août dernier, sous le titre “Les fantômes du passé“… Si depuis j’ai égaré mon exemplaire entre la plage de Soulac et mon domicile moins ensoleillé, je me le suis de nouveau procuré, directement auprès de l’auteure, que j’ai pu retrouver à “Toulouse Polars du Sud” puis au “Festival Sans Nom” de Mulhouse et enfin au Salon “Sang d’Encre” à Vienne… Oui, entre Gaëlle Perrin-Guillet et moi, c’est un joli Tour de France des Salons et une belle histoire d’amour littéraire au kilomètre ! ^^
C’est sans surprise en effet que j’ai adoré les nouvelles aventures de ce curieux duo auquel je me suis tant attachée… Aussi était-ce évident pour moi, non seulement de vous en offrir à mon tour la découverte via mon grand concours de fin d’année, mais aussi de vous la présenter autrement, en lui proposant de se prêter au jeu de mes petites questions indiscrètes, ce qu’elle a fait en dépit d’un emploi du temps chargé et de microbes bodybuildés : Qu’elle en soit chaleureusement (et antibiotiquement !) remerciée !
Trêve de bavardages, je ne vous fais pas languir plus longtemps et vous laisse donc découvrir ses réponses… Bonne lecture !
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour Aurélie. Me présenter est toujours un calvaire, je vais donc faire court : je suis secrétaire de mairie le jour, auteur de romans le soir venu. J’ai commencé ma carrière il y a maintenant huit ans en autoédition, avant de passer dans la cour des grands en 2013.
Petite ou grande lectrice ? Quelle place tient la lecture dans ta vie ?
Très grande lectrice. Je ne peux pas passer une journée sans ouvrir un livre. La lecture est une source d’inspiration ainsi qu’un moyen de m’évader des tracas du quotidien. Je dois avoir plus de 700 livres à la maison, sans compter ma PAL qui grandit chaque jour un peu plus…
Quel a été ton premier coup de coeur littéraire ? Et le dernier ?
Mon premier coup de coeur littéraire a été “La cicatrice” de Bruce Lowery. J’avais 15
ans, je n’aimais pas lire et ma professeur de français m’a collé ce bouquin dans les
mains. Depuis je l’ai relu 20 fois, offert autant de fois.
Le dernier coup de coeur littéraire est aussi un coup de coeur humain. Deux, devrais-je dire. Il s’agit de Michel Moatti et de Jérôme Loubry. Deux styles radicalement différents, deux hommes opposés. Mais des plumes extraordinaires, qui racontent des histoires qui prennent aux tripes, et dont on ressort grandi ou groggy aussi. Lisez-les ! Il y a urgence à les découvrir, si ce n’est pas déjà fait.
ans, je n’aimais pas lire et ma professeur de français m’a collé ce bouquin dans les
mains. Depuis je l’ai relu 20 fois, offert autant de fois.
Le dernier coup de coeur littéraire est aussi un coup de coeur humain. Deux, devrais-je dire. Il s’agit de Michel Moatti et de Jérôme Loubry. Deux styles radicalement différents, deux hommes opposés. Mais des plumes extraordinaires, qui racontent des histoires qui prennent aux tripes, et dont on ressort grandi ou groggy aussi. Lisez-les ! Il y a urgence à les découvrir, si ce n’est pas déjà fait.
Y a-t-il un livre/auteur qui t’a poussée à écrire ? Quel a été ton déclic ?
Ce n’est pas un auteur ou un livre, mais toujours cette fameuse professeur de français. Elle avait une façon d’enseigner cette matière avec passion et humanité. Un exemple : au lieu de nous donner des fiches de lecture à faire – Vous savez : le résumé, les personnages… Le truc fastidieux au possible -, elle nous fournissait le premier chapitre d’un roman et nous faisait écrire le suivant. C’est à ce moment que j’ai pris conscience que chaque lecteur était différent, que les mots ne parlaient pas
à chacun de la même façon, puisque aucun des élèves ne rendaient jamais la même copie ! Ça m’a donné envie d’essayer à mon tour de jouer avec ces mots. Et de tourmenter le lecteur pour qu’il ne devine pas la suite de mes écrits !
à chacun de la même façon, puisque aucun des élèves ne rendaient jamais la même copie ! Ça m’a donné envie d’essayer à mon tour de jouer avec ces mots. Et de tourmenter le lecteur pour qu’il ne devine pas la suite de mes écrits !
Peux-tu nous présenter ta bibliographie, et notamment ton dernier roman paru en août dernier ?
J’ai donc commencé en autoédition avant que le second soit repris par Nouvelles plumes en 2013. Il s’intitulait : “Au fil des morts“. J’ai ensuite publié pas mal de nouvelles dans des recueils collectifs avant de revenir aux romans. “Haut le Chœur“, publié en 2013 et qui sera réédité en 2019 aux éditions Taurnada, un roman jeunesse “La nuit du chat noir” ( éditions Rouge Safran), un album illustré (par Coraly Jonckers) “Lili et la petite souris“, avant de commencer ma série victorienne avec “Soul of London” en 2014 et “Les fantômes du Passé” en août 2018. Ces deux derniers livres m’ont permis d’explorer une autre dimension du roman policier, en les plaçant sur une époque riche au point de vue économique, social et religieux. J’ai beaucoup appris en me documentant et j’ai tenté de faire revivre ces années-là dans mes livres.
Quel livre aurais-tu rêvé d’écrire ?
“Dracula” de Bram Stocker.
Si tu devais comparer ta vie à un roman, lequel serait-ce ?
Je n’ai pas eu l’occasion de lire quelque chose s’en rapprochant. Et tant mieux, j’ai
une vie très ennuyeuse ! ^^
Quel est ton livre de chevet ? Celui qui cale ta bibliothèque ? Ta lecture en cours ?
Mon livre de chevet : toujours le même, “La Cicatrice” de Bruce Lowery. Mais j’en ai d’autres, comme des “Fleurs pour Algernon” de Daniel Keyes ou “L’adieu à la femme sauvage” de Henri Coulonges.
Ma lecture en cours : “Sème la mort” de Laurent Malot.
As-tu déjà une idée pour ton prochain roman ?
Tout à fait ! Il est même en cours. Mes personnages me manquaient, je n’ai pas eu le coeur à laisser partir. Ils reviendront donc dans une troisième aventure !
Un petit mot pour la fin ?
Merci à toi, Aurélie, de m’avoir accordé du temps. Et merci aux lecteurs qui me suivent encore et toujours. Sans eux, je ne serais rien.
Voilà donc la lectrice qui se cache derrière cette auteure aussi talentueuse qu’adorable, dont je suis fière et heureuse d’avoir découvert la plume cette année, et qui me compte parmi ses plus grandes fans désormais ! Je la remercie du fond du coeur, non seulement d’avoir pu répondre à mes questions en dépit de ses nombreuses contraintes, mais aussi pour son magnifique sourire et son extrême gentillesse à chacun de nos échanges, à chacune de nos rencontres ! Il me tarde de pouvoir la retrouver dès l’année prochaine sur un prochain salon… Et une nouvelle parution ! En attendant, je vous invite à la découvrir à votre tour si ce n’est pas encore fait, en vous procurant ses livres dans toutes les bonnes librairies ! Pour plus de renseignements, mes chroniques vous attendent par ICI… Belles lectures mes amis !