Le Café Culture ? Une nouvelle initiative à laquelle je participe activement sur mon lieu de travail !

 
« Et si nous profitions de la pause méridienne pour nous nourrir de quelques livres, nous abreuver de quelques films, nous rassasier de quelques pièces de théâtre ?
Nous vous proposons donc de nous retrouver ce mardi 26 mars à 12h30 dans la salle de convivialité pour papoter culture autour d’un déjeuner !
Pas besoin de grand-chose pour participer :
– Un coup de coeur (lecture, ciné, théâtre) ou un brin de curiosité à partager
– Un peu de bonne humeur à communiquer
– Votre panier repas à déguster
– Et on vous offre le café pour terminer !
Pour tout renseignement complémentaire, n’hésitez pas à nous contacter : Au plaisir de vous retrouver ! »
 
C’est ainsi que tout commençait…
 
Motivées par l’idée de faire de notre lieu de travail plus qu’une simple communauté professionnelle, une collègue et moi-même avons lancé notre premier “Café Culture” ce mardi 26 mars.
Nous avons ainsi souhaité créer un moment de partage et de convivialité en invitant l’ensemble du personnel à se réunir durant la pause méridienne autour d’un déjeuner culturel.
Une idée qui semble avoir plu puisque une douzaine de personnes y ont participé. Fort de ce petit succès, j’ai dressé un compte rendu de nos échanges… Que je vous propose donc de découvrir ci-dessous ! Bonne lecture à tous…
Le Lambeau
Roman de Philippe Lançon paru chez Gallimard
Prix Femina 2018 et Prix spécial du jury Renaudot 2018
« Le 6 janvier 2015, Philippe Lançon assiste à la représentation de La Nuit des Rois de Shakespeare dans un petit théâtre d’Ivry. Il a pris ses billets pour les Etats-Unis où il donnera des cours de littérature à Princeton et rejoindra sa nouvelle compagne. Le lendemain matin, Houellebecq est interviewé sur France Inter pour la parution de Soumission ; Lançon, qui a écrit un papier élogieux dans Libé, écoute en faisant sa gymnastique sur un tapis qu’il a rapporté d’Irak en 1991, deux jours avant les bombardements américains. S’il n’était pas rentré, il serait devenu reporter de guerre et non journaliste littéraire.
A la conférence de Charlie Hebdo, tout le monde parle de Houellebecq, puis des banlieues.
Tignous dit que l’Etat les a abandonnées et a fabriqué des islamistes et des délinquants. Bernard Maris s’insurge. Lançon montre un livre de jazz à Cabu, quand les tueurs arrivent. »

 

Terre Ceinte
Roman de Mohamed Moubgar Sarr paru dans la collection Présence africaine
French Voices Award 2017, Grand prix du roman métis 2015, Prix Ahmadou Kourouma 2015.
« À Kalep, ville du Sumal désormais contrôlée par le pouvoir brutal des islamistes, deux jeunes sont exécutés pour avoir entretenu une relation amoureuse. Des résistants tentent de s’opposer à ce nouvel ordre du monde en publiant un journal clandestin. Défi lancé au chef de la police islamique dans un climat de tension insoutenable qui met en évidence des contradictions et brouille tous les repères sociaux. Mais la vie, à sa façon mystérieuse, reprend toujours ses droits. Terre ceinte met en scène des personnages enfermés dans un climat de violence. L’écrivain sénégalais en profite pour interroger les notions de courage et de lâcheté, d’héroïsme et de peur, de responsabilité et de vérité. À travers des dialogues étonnamment vibrants, des temps narratifs puissants, la correspondance échangée par les mères des deux victimes, s’élabore une réflexion contemporaine sur une situation de terreur. »
 
Quatre-vingt-treize
Roman de Victor Hugo disponible dans diverses collections
« Le marquis de Lantenac, vieil aristocrate aux mœurs austères, est l’âme de l’insurrection vendéenne ; Cimourdain, issu du peuple, fait montre du stoïcisme intraitable des délégués de la Convention ; Gauvain, neveu du marquis et fils adoptif de J Cimourdain, est un noble qui a rejoint les rangs du peuple. A travers l’histoire de ces trois hommes condamnés à s’affronter, les péripéties sanglantes de la Révolution sont rachetées par l’intégrité morale de quelques-uns. Quatre-vingt-treize, ou l’épopée de la Révolution française… »
 
 
 
 
 
 
 
Border
Film d’Ali Abbasi
« Border (Gräns : littéralement « Frontière » ou « Limite ») est un film de fantasy suédois coécrit et réalisé par Ali Abbasi, sorti en 2018. Il s’agit de l’adaptation de la nouvelle « Gräns » tirée du recueil « Låt de gamla drömmarna dö » de John Ajvide Lindqvist (2004).
Tina, douanière à l’efficacité redoutable, est connue pour son odorat extraordinaire. C’est presque comme si elle pouvait flairer la culpabilité d’un individu. Mais quand Vore, un homme d’apparence suspecte, passe devant elle, ses capacités sont mises à l’épreuve pour la première fois. Tina sait que Vore cache quelque chose, mais n’arrive pas à identifier quoi. Pire encore, elle ressent une étrange attirance pour lui… »
 
 

 

Le ventre de l’Atlantique
Roman de Fatou Diome paru aux éditions Anne Carrière et chez Livre de poche
« Salie vit en France. Son frère, Madické, rêve de l’y rejoindre et compte sur elle. Mais comment lui expliquer la face cachée de l’immigration, lui qui voit la France comme une terre promise où réussissent les footballeurs sénégalais, où vont se réfugier ceux qui, comme Sankèle, fuient leur destin tragique ? Comment empêcher Madické et ses camarades de laisser courir leur imagination, quand l’homme de Barbès, de retour au pays, gagne en notabilité, escamote sa véritable vie d’émigré et les abreuve de récits où la France passe pour la mythique Arcadie ? Les relations entre Madické et Salie nous dévoilent l’inconfortable situation des ” venus de France “, écrasés par les attentes démesurées de ceux qui sont restés au pays et confrontés à la difficulté d’être l’autre partout. Distillant leurre et espoir, Le Ventre de l’Atlantique charrie entre l’Europe et l’Afrique des destins contrastés, saisis dans le tourbillon des sentiments contraires, suscités par l’irrésistible appel de l’Ailleurs. Car, même si la souffrance de ceux qui restent est indicible, il s’agit de partir, voguer, libre comme une algue de l’Atlantique. Ce premier roman, sans concession, est servi par une écriture pleine de souffle et d’humour. »
 
Kétala
Roman de Fatou Diome paru chez Flammarion et aux éditions J’ai lu
« Que restera-t-il de nous ? Peut-être des souvenirs, magnifiés, interprétés, réinterprétés ou, pire, falsifiés. Inanimés, nos meubles, nos habits, nos objets familiers jalonnent le sillage de notre vie. Ils sont les témoins silencieux de nos joies et peines. Pourtant, lorsque quelqu’un meurt, nul ne se soucie de la tristesse de ses meubles. Le Kétala, le partage de l’héritage, disperse tout ce que possédait celui ou celle qui n’est plus. Attristés par leur séparation imminente, des meubles et divers objets cherchent un moyen d’éviter l’éparpillement des traces de Mémoria, leur défunte et aimée propriétaire. Masque propose à ses compagnons d’infortune une stratégie fondée sur la parole ” Je viens d’une civilisation où les hommes se transmettent leur histoire familiale, leurs traditions, leur culture, simplement en se les racontant, de génération en génération […] Comme nous ne pourrons pas empêcher les humains de nous disperser, je propose que chacun de nous raconte aux autres tout ce qu’il sait de Mémoria. Ainsi, pendant les six nuits et les cinq jours qui nous séparent du kétala, nous allons tous, ensemble, reconstituer le puzzle de sa vie […] On ne peut pas toujours emmener les siens avec soi, mais on part toujours avec sa mémoire. ” Ecrit dans une langue belle et musicale, Kétala est un roman virtuose. »
 
Agatha Raisin – Tome 1 : La quiche fatale
Roman de M.C. Beaton paru aux éditions Albin Michel
« Sur un coup de tête, Agatha Raisin décide de quitter Londres pour goûter aux délices d’une retraite anticipée dans un paisible village des Costwolds, où elle ne tarde pas à s’ennuyer ferme. Afficher ses talents de cordon-bleu au concours de cuisine de la paroisse devrait forcément la rendre populaire. Mais à la première bouchée de sa superbe quiche, l’arbitre de la compétition s’effondre et Agatha doit révéler l’amère vérité : elle a acheté la quiche fatale chez un traiteur. Pour se disculper, une seule solution : mettre la main à la pâte et démasquer elle-même l’assassin. Agatha Raisin, c’est une Miss Marple d’aujourd’hui. Une quinqua qui n’a pas froid aux yeux, fume comme un pompier et boit sec. Sans scrupule, pugnace, à la fois exaspérante et attendrissante, elle vous fera mourir de rire ! »
 
 
 
 
Des hommes en devenir
Pièce de théâtre mise en scène et adaptée par Emmanuel Meirieu d’après un roman de Bruce Machart
« Emmanuel Meirieu aborde le théâtre en créateur d’émotions fortes. Il propose ici un spectacle comme une vague de chaleur et d’humanité.
Dans Des hommes en devenir, Emmanuel Meirieu adapte six nouvelles de Bruce Machart, écrivain américain dans la lignée de Faulkner. Six destins d’hommes, marqués par une tragédie survenue dans leur vie, et qui les confronte à une expérience radicale de perte et de manque. Ces êtres viennent se raconter dans une mise en scène qui les enveloppe et les porte. Ces histoires sont rudes. Et pourtant, on sort regonflé, redynamisé. Parce que peut-être que toujours, par une chanson, un geste, une prière ou une parole, on peut commencer à se guérir du manque. Malgré l’impasse apparente où le destin les a plongés, ces hommes sont en devenir. »
 
Something is wrong
Spectacle de danse chorégraphié par Frank Micheletti
« Frank Micheletti a entrepris une réflexion chorégraphique et musicale sur les transformations en cours dans le monde, à l’ère de la mondialisation des échanges, et de la numérisation. Jamais l’humanité n’a été en mesure de dominer à ce point la planète, de l’asservir pour la satisfaction exclusive de ses besoins. Les êtres humains développent des outils de plus en plus puissants qui abolissent les frontières, le temps. Avec Something is wrong, le chorégraphe aborde l’uniformisation des imaginaires, facilitée par la diffusion instantanée partout dans le monde des informations, des produits de l’industrie culturelle, grâce à la numérisation des contenus. Qu’est-ce qui se modifie de façon peut-être irréversible dans notre rapport au monde et aux êtres ? Quatre danseurs et quatre musiciens développent ce propos. Ils viennent eux-mêmes de tous les horizons, de cultures différentes. L’illustration de ce que pourrait être une mondialisation heureuse, fondée sur l’art et l’amour ? »
 
Testament à l’anglaise
Roman de Jonathan Coe, paru aux éditions Gallimard et chez Livre de poche
« Michael Owen, un jeune homme dépressif et agoraphobe, a été chargé par la vieille Tabitha Winshaw d’écrire la chronique de cette illustre famille. Cette dynastie se taille en effet la part du lion dans tous les domaines de la vie publique de l’Angleterre des années quatre-vingt, profitant sans vergogne de ses attributions et de ses relations… Et si la tante Tabitha disait vrai ? Si les tragédies familiales jamais élucidées étaient en fait des crimes maquillés ? Par une nuit d’orage, alors que tous sont réunis au vieux manoir de Winshaw Towers, la vérité éclatera… Un véritable tour de force littéraire, à la fois roman policier et cinglante satire politique de l’establishment. »
 
 
 
 
 

1Q84
Roman de Haruki Murakami paru aux éditions Belfond et chez 10/18
« Entre l’an 1984 et le monde hypnotique de 1Q84, les ombres se reflètent et se confondent. Unies par un pacte secret, les existences de Tengo et d’Aomamé sont mystérieusement nouées au seuil de deux univers, de deux ères… Une odyssée initiatique qui embrasse fantastique, thriller et roman d’amour, composant l’œuvre la plus ambitieuse de Murakami. »
 
 
 
 
 
 
 
 

D’autres vies que la mienne
Roman d’Emmanuel Carrère paru aux éditions P.O.L et chez Folio
« À quelques mois d’intervalle, la vie m’a rendu témoin des deux événements qui me font le plus peur au monde : la mort d’un enfant pour ses parents, celle d’une jeune femme pour ses enfants et son mari. Quelqu’un m’a dit alors : tu es écrivain, pourquoi n’écris-tu pas notre histoire ? C’était une commande, je l’ai acceptée. C’est ainsi que je me suis retrouvé à raconter l’amitié entre un homme et une femme, tous deux rescapés d’un cancer, tous deux boiteux et tous deux juges, qui s’occupaient d’affaires de surendettement au tribunal d’instance de Vienne (Isère). Il est question dans ce livre de vie et de mort, de maladie, d’extrême pauvreté, de justice et surtout d’amour. Tout y est vrai. »
 
 
 
 
 
Droit au cœur
Livre de Fabienne Roy-Nansion paru aux éditions Michel Lafon
« L’avocate Fabienne Roy-Nansion est apparue aux journaux télévisés en décembre 2013. Elle venait de se porter volontaire pour défendre Fabienne Kabou, la mère d’Adélaïde, 15 mois, noyée sur la plage de Berck. Sa plaidoirie marquera l’opinion révoltée par cet infanticide.
Les grands scandales judiciaires, l’avocate connaît. En 2004, elle était plongée au cœur du fiasco d’Outreau, au côté des ténors du barreau Frank Berton et Éric Dupond-Moretti. Avec ses copains de prétoire, Me Roy-Nansion a écumé les cours d’assises du Nord-Pas-de-Calais. Elle a côtoyé de près la souffrance et la misère devant lesquelles elle ne baisse jamais les yeux. Depuis Boulogne-sur-Mer, l’avocate se fait le fil rouge d’un récit vrai, parfois cru et brutal, mais jamais dans le jugement. Son témoignage raconte trente ans de barreau et de nuits passées dans les commissariats d’une France noyée, broyée, rendue invisible. »
 

 
Zadig
Revue trimestrielle créée par Eric Fottorino, dont le 1er numéro est paru le 21.03.19
« Un trimestriel inspirant de 196 pages pour rendre lisible un pays devenu illisible : la France. Au moment où notre société se fracture, nous avons la conviction qu’elle manque d’un récit à partager. C’est ce récit, tissé de tous les récits qui racontent la France d’aujourd’hui, que nous avons l’ambition de vous proposer.
Cette nouvelle publication, nous l’avons appelée Zadig. Parce que le héros voyageur de Voltaire, malgré les épreuves qu’il traverse, trace son chemin avec obstination, sans jamais renoncer au bonheur. Sans jamais baisser les bras. À l’image des Français. Zadig a de la volonté, de l’imagination et une intelligence empirique qui lui permettent d’accomplir sa destinée. Une quête qui nécessite la curiosité de l’autre, le besoin de l’écouter pour mieux le comprendre. »
 
 
 
La plus précieuse des marchandises
Conte de Jean-Claude Grumberg
« Il était une fois, dans un grand bois, une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron.
Non non non non, rassurez-vous, ce n’est pas Le Petit Poucet ! Pas du tout. Moi-même, tout comme vous, je déteste cette histoire ridicule. Où et quand a-t-on vu des parents abandonner leurs enfants faute de pouvoir les nourrir ? Allons…
Dans ce grand bois donc, régnaient grande faim et grand froid. Surtout en hiver. En été une chaleur accablante s’abattait sur ce bois et chassait le grand froid. La faim, elle, par contre, était constante, surtout en ces temps où sévissait, autour de ce bois, la guerre mondiale.
La guerre mondiale, oui oui oui oui oui. »
 
 
 
 
 
Vindicta
Thriller de Cédric Sire
« Un braquage sous haute tension…
” On entre, on prend le fric, on ressort. Personne ne sera blessé. ”
Leur plan est sans risque. Le bijoutier ne portera pas plainte pour le vol car son argent est d’origine illégale. Damien, Élie, Audrey et Driss s’imaginent avoir trouvé la réponse miracle à tous leurs problèmes. Mais une petite fille était au mauvais endroit, au mauvais moment. Ils ont commis l’irréparable et maintenant, un monstre vengeur est lâché à leurs trousses.
Un flic en chute libre…
Fraîchement muté dans un groupe de surveillance, Olivier est loin d’imaginer que la planque qu’on lui a assignée fera de lui le témoin clé d’un cyclone meurtrier, dans le sillage d’un tueur glacial et méthodique que rien ne semble pouvoir arrêter. Des déserts du Moyen-Orient aux villes sombres et silencieuses du territoire français, quand la vindicte est en marche, plus rien ne peut vous sauver.
Une traque haletante secouée de fausses pistes…
Pur instrument de torture et de mort, il n’a pas de nom, pas de visage, l’habitude de tuer et un cimetière de cadavres derrière lui. Mais dans cette affaire, pas de contrat. Cette fois-ci pour lui : c’est personnel.
Dans ce thriller crépusculaire, Cédric Sire joue comme jamais avec les nerfs du lecteur jusqu’à l’effroyable twist final et confirme son entrée tonitruante parmi les maîtres absolus du thriller français. »
 
L’amour, c’est…
Un recueil de 200 textes illustrés par Jack Koch paru chez Livre de poche
Pour chaque exemplaire vendu, 2€ sont reversés à l’Association « Le Rire Médecin ».
« Illustrateur très actif sur les réseaux sociaux, Jack Koch a invité 200 auteurs, connus et moins connus, français et étrangers, issus de tous les genres littéraires, à offrir leur définition de l’amour, qu’il a ensuite illustrée.
Le résultat : 400 pages empreintes de poésie et d’humour. »
 
 
 
 
 
 

  
Si j’étais Ministre de la Culture
Album de Carole Fréchette et Vincent Dedieu publié chez Hongfei
« La culture c’est comme l’oxygène : en manquer, c’est suffoquer !
 Un album citoyen sur la place de la culture dans nos vies.
Une ministre de la culture s’échine à convaincre ses collègues de l’importance des arts et de la culture dans la vie. Tous l’écoutent volontiers mais quand vient le temps d’énoncer les ” vraies urgences “, la culture compte pour rien.
Alors, décidant sur le champ la tenue de “Journées sans culture”, sans musique, sans cirque, sans Guignol, sans danse, sans histoires du soir, sans arts appliqués… elle réussit à faire sentir l’enfer suffoquant que seraient nos existences privées de cet Oxygène ! »
 
 
 
 
 
Les dix droits du lecteur
Album de Daniel Pennac et Gérard Lo Monaco
 « Dix droits et un seul devoir : ne vous moquez jamais de ceux qui ne lisent pas, si vous voulez qu’ils lisent un jour !» Véritable hymne à la lecture, redécouvrez la liste des droits imprescriptibles du lecteur parue en 1992 dans « Comme un roman », spécialement réactualisée et enrichie par Daniel Pennac, et magnifiquement animée par Gérard Lo Monaco, l’ingénieux créateur des versions pop-up du « Petit Prince » et de « La belle lisse poire du prince de Motordu ». 1 – Le droit de ne pas lire 2 – Le droit de sauter des pages 3 – Le droit de ne pas finir un livre 4 – Le droit de relire 5 – Le droit de lire n’importe quoi 6 – Le droit au bovarysme 7 – Le droit de lire n’importe où 8 – Le droit de grappiller 9 – Le droit de lire à haute voix 10 – Le droit de se taire. »
 
Les Essais de Montaigne
Sous la direction de Bernard Combaud et paru dans la collection Bouquins
« À bien des égards, Les Essais constituent l’œuvre fondatrice des lettres françaises et de la pensée occidentale moderne, dont Montaigne est l’un des pères. Or rares sont ceux qui, en France, peuvent vraiment lire Montaigne, hormis les spécialistes, à cause des difficultés du moyen français. Une nouvelle édition des Essais s’imposait, non pas ” modernisée ” et encore moins ” traduite en français moderne “, mais rajeunie et rafraîchie, pour rendre enfin accessible l’œuvre du plus contemporain de nos classiques, le seul qui sache allier savoureusement des réflexions sur l’amour, la politique, la religion, et des confidences plus intimes sur sa santé ou sa sexualité.
L’objectif de cette monumentale entreprise conduite par Bernard Combeaud, avec le concours de Nina Mueggler, est d’offrir des Essais restaurés et revitalisés, à partir de l’édition de 1595, pour que chacun puisse s’entretenir commodément avec un écrivain aux idées foisonnantes, salué par Stefan Zweig comme ” l’ancêtre, le protecteur et l’ami de chaque homme libre sur terre “.
Les traductions du grec et du latin sont toutes originales, les notes ont été réduites au minimum. Seules la ponctuation, l’accentuation, l’orthographe ont été systématiquement modernisées dans le souci constant de préserver la saveur originelle d’une langue si singulière, de préserver les images, les jeux de mots, les idiotismes gascons ou latinisants propres au style de Montaigne.
Dans une longue préface inédite et percutante, Michel Onfray désigne l’auteur des Essais comme l’un de ses maîtres à penser et à vivre. Il explique ” pourquoi et comment il faut lire et relire Montaigne “, philosophe qui apprend à ” savoir jouir loyalement de son être “.
 
Le liseur du 06h27
Un roman de Jean-Paul DidierLaurent paru au Diable Vauvert et chez Folio
« ” Peu importait le fond pour Guylain. Seul l’acte de lire revêtait de l’importance à ses yeux. Il débitait les textes avec une même application acharnée. Et à chaque fois, la magie opérait. Les mots en quittant ses lèvres emportaient avec eux un peu de cet écœurement qui l’étouffait à l’approche de l’usine. ”
Guylain Vignolles est préposé au pilon et mène une existence maussade et solitaire, rythmée par ses allers-retours quotidiens à l’usine. Chaque matin en allant travailler, comme pour se laver des livres broyés, il lit à voix haute dans le RER de 6H27 les quelques feuillets qu’il a sauvé la veille des dents de fer de la Zerstor 500, le mastodonte mécanique dont il est le servant.
Un jour, Guylain découvre les textes d’une mystérieuse inconnue qui vont changer le cours de sa vie…
Dans une couleur évoquant le cinéma de Jean-Pierre Jeunet ou la plume ouvrière de Jean Meckert, Jean-Paul Didierlaurent signe un premier roman qui nous dévoile l’univers d’un écrivain singulier, plein de chaleur et de poésie, où les personnages les plus anodins sont loufoques et extraordinaires d’humanité, et la littérature le remède à la monotonie quotidienne. »
 
Les hors la loi de l’Atlantique
Livre de Marcus Rediker paru aux éditions du Seuil
« Marcus Rediker est le grand historien des hors-la-loi de l’Atlantique.
Il explore ici le monde fascinant de l’aventure maritime du point de vue des pirates, flibustiers, travailleurs forcés en révolte, esclaves marrons, fuyards et autres mutins, qui ont défié l’autorité depuis le pont inférieur des navires.
Il nous fait entrer dans leur univers de récits et de contes de marins, retrouver la signification de leurs tatouages, comprendre les formes d’organisation égalitaire au sein de la piraterie et les rebellions de différentes catégories de travailleurs de la mer asservis – européens et africains – de ces ” équipages bigarrés “, pénétrés d’esprit révolutionnaire et défendant leur liberté par le feu et par les armes.
Il montre à quel point, entre le XVIIème et début du XIXème siècle, ces hommes ont façonné l’histoire du monde contemporain – trop longtemps focalisée sur le national, le rôle des élites politiques et l’histoire ” terrestre “. »
 
 
Femmes pirates, les écumeuses des mers
Livre de Marie-Eve Sténuit paru aux éditions du Trésor
« Loin des stéréotypes, le rôle des femmes en piraterie ne s’est pas toujours limité au ” repos du guerrier “, bien au contraire. Embarquez aux côtés des écumeuses des mers, ces femmes pirates éprises de liberté et prêtes à défier l’humanité tout entière, et découvrez les destins extraordinaires de ces filles de l’ombre, parfois travesties, souvent impitoyables et toujours aventureuses, qui surent s’imposer dans l’univers essentiellement masculin de la flibuste. »
 
 
 
 
 
 

 
Artsouilles et Cie
Association culturelle méruvienne organisatrice d’un spectacle son et lumière
« Qui ? Artsouilles et Cie vient de « arsouille », pour le côté festif, joyeux : la joie de vivre en somme. Mais aussi « art », c’est le maître mot qui dirige tous les bénévoles et qui nous permet de nous évader.
On aurait aussi pu s’appeler « Loufsouilles » ou « Artfoques », pour notre côté loufoque, mais c’était un peu moche comme nom.
Pourquoi ? Agitatrice de cerveaux depuis 2008, l’association réunit bénévoles, associations & partenaires dans l’Oise pour créer des spectacles exclusifs et authentiques. Nous sévissons à Méru et ses alentours. C’est ainsi que nous posons notre petite pierre à l’édifice culturel de Picardie.
Comment ? Tout comme Les Trois Mousquetaires en 2007, Robin des Bois en 2010, ou encore Arsène Lupin en 2013, de nombreux personnages de la culture populaire prennent vie sous le crayon des scénaristes et dans la peau de comédiens amateurs et se retrouvent dans des situations les plus inattendues… Pour le plus grand plaisir des comédiens, de tous les artistes présents au sein de l’association mais aussi (et surtout) pour celui des spectateurs !
Quand ? Tous les 3 ans, un grand Son & Lumière jaillit de notre imagination. Pendant 4 soirées de folies, chacun peut s’évader pendant deux heures. Le reste du temps, animations, journées à thème, banquets parsèment notre emploi du temps. Soyez à l’affût ! »
 
Et un nouveau “Café Culture” est d’ores et déjà programmé le 23 avril prochain : A bientôt pour de nouvelles idées culturelles !

Cette publication a un commentaire

  1. FAT

    Une excellente idée! Bravo!!!

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