Il était un Indé… Et c’est Sonia Dron !

A chaque rubrique sa rentrée…. Et cette fois-ci, c’est au tour des Indés ! Mais je vous prie tout d’abord de bien vouloir m’excuser, mon enthousiasme à vous retrouver par ici aujourd’hui m’en fait oublier toutes les politesses : Bien le bonjour, mes petits lecteurs chéris ! En effet je suis particulièrement ravie de vous retrouver ce samedi, et ce à plus d’un titre… Pas de panique mes chers petits, je m’en vais de ce pas vous développer le fond de ma pensée !
Si cette rubrique tient effectivement une place particulière dans mon petit coeur de lectrice passionnée, c’est avant tout parce qu’il est important pour moi de soutenir l’autoédition et ses auteurs indés, dont le talent ne demande qu’à être dévoilé, dont les livres ne demandent qu’à être dévorés… Pour peu qu’on leur offre un peu de visibilité : C’est donc précisément l’esprit de cette rubrique que j’ai voulu leur consacrer, désireuse d’offrir un espace de parole à ces auteurs qui ont le courage et la témérité d’œuvrer en solitaire d’un bout à l’autre de la chaîne littéraire ! Ce n’est sans doute pas grand chose mais n’oublions pas qu’à plusieurs on va souvent plus loin…
Et notamment jusqu’à Maisons-Alfort et sa petite librairie, où l’autoédition faisait justement sa rentrée le 07 septembre dernier grâce à l’incroyable énergie que FAT a toujours su déployer pour, elle aussi, faire connaître les auteurs indés ! Une rentrée à laquelle j’ai bien évidemment tenu à participer, et à l’occasion de laquelle j’ai ENFIN rencontré l’auteure que je m’apprête à vous présenter !
Car si j’ai régulièrement croisé le nom de Sonia Dron parmi les auteurs autoédités… Je n’avais encore jamais eu la chance de pouvoir la rencontrer ! Jusqu’à ce samedi de septembre à la librairie de la Mairie où elle présentait son nouveau titre, “A la lueur des lanternes rouges” qui m’a tout de suite attiré pour son contenu historique et son originalité ! Autant profiter de la rencontre pour découvrir sa plume… Et lui offrir la parole en cette rentrée, n’est-il pas vrai ?
Alors trêve de bavardages, je ne vous fais pas languir plus longtemps et vous laisse rencontrer cette auteure : Bonne lecture !

Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis Sonia Dron, une “jeune” quadra comblée. Mariée et maman de deux enfants, je suis entourée de ma famille et d’amis sincères. J’aime Paris, Honfleur, l’océan, le vin blanc, l’odeur de l’herbe fraîchement coupée, l’amour, la mélancolie, la passion… en un mot : LA VIE !
Je suis également auteure de deux romans “Du vin sur les lèvres” et “A la lueur des lanternes rouges“, auteure aussi du “Petit guide pour futurs écrivains” écrit pour ceux qui veulent se lancer dans l’écriture. Je suis aussi blogueuse “Les chapitres de Sonia“, mais pas trop, et je suis l’administratrice d’un groupe Facebook : “Conseils entre autoédités“.
 
D’où t’es venue l’envie d’écrire ?
J’écris depuis l’âge de 16 ans. A cette époque-là, j’étais un cœur brisé sur pattes alors, pour vivre au mieux mes chagrins d’amour, j’écrivais beaucoup. Je couchais sur papier mes pensées et mes blessures, ce qui me faisait du bien. 
Mais l’idée d’écrire un roman est venu véritablement le jour où j’ai réalisé qu’à chaque fois que je terminais un livre, je restais sur ma faim, comme la sensation de ne pas avoir été transcendée, transportée, bouleversée. Alors, j’ai tout simplement décidé d’écrire le roman que j’avais envie de lire en y intégrant toutes les émotions recherchées. 
 
Quelles sont tes sources d’inspiration ?
La vie en générale m’inspire. Et puis, j’ai surtout la chance d’avoir des amis auxquels il arrive toujours des aventures rocambolesques. Il m’est arrivé plusieurs fois de piquer une partie de leur histoire pour en tricoter une autre. Cependant, ma plus grande passion reste celle d’écouter les gens parler. Que ce soit dans le métro, le bus, les parcs, les bistrots… je me pose et j’écoute. Je sais ce n’est pas bien, mais quelle source d’inspiration !
C’est simple, je ne sors jamais sans un support sur lequel écrire (carnet ou téléphone).
 
Peux-tu nous parler de tes romans ?
Mon premier roman, “Du vin sur les lèvres” (titre original “La douleur des sentiments“) est sorti initialement en 2014, dans un premier temps en autoédition, avant qu’il ne soit édité par une petite maison indépendante, qui est liquidation judiciaire depuis. C’est un roman sentimental parsemé d’érotisme. Il parle avant tout de relations hommes/femmes et de ses complications, sans jamais tomber dans la vulgarité ou l’érotisme à proprement parler.
A la lueur des lanternes rouges“, sorti le 1er mai 2019 en autoédition, est pour moi un roman à part. J’y ai donné toute mon énergie, toutes mes émotions. J’ai consacré beaucoup de temps dans les recherches. Ce roman est pour moi un aboutissement et je l’espère, celui qui me fera connaître en tant qu’auteure. En général, on a du mal à quitter ses personnages, et ceux-là je dois dire, qu’ils me hantent encore. Ils feront parties de ma vie pour toujours.
Et puis, entre les deux, j’ai écrit le “Petit guide pour futurs écrivains” qui est un guide gratuit pour ceux qui veulent se lancer dans l’écriture. Il est adressé surtout aux novices. Je parle de méthodes d’écriture, d’autoédition, en passant par la promotion et le marketing, et tout cela avec honnêteté, réalisme et sans langue de bois. J’estime que nous devons nous entraider et il est assez “malhonnête” de faire croire à ceux qui se lancent dans la publication d’un ouvrage, qu’ils tiennent entre leurs mains un best seller. Il n’y pas de miracles : il faut du travail, de la persévérance, se créer un réseau, se bouger, sans compter qu’il faut également savoir écrire  (je parle de syntaxe et d’intéressement).
Alors effectivement, le facteur chance et les belles rencontres y sont aussi pour quelque chose, c’est la raison pour laquelle il ne faut jamais fermer les portes.
 
Pourquoi t’être lancée dans l’autoédition ?
Lorsque j’ai eu fini d’écrire mon premier roman en 2014, je me suis dit que je n’avais pas fait tout ce chemin pour rien. Alors que je ne savais absolument pas comment m’y prendre, l’autoédition s’est présentée à moi par hasard. C’est en allant sur le site d’Amazon que j’ai vu que les auteurs pouvaient autoéditer leurs ouvrages. C’est comme ça que je me suis lancée. J’ai ensuite rencontré des gens, je me suis intéressée à l’autoédition, à la façon de l’aborder, de la gérer.
Je pense que l’autoédition est vraiment faite pour moi. J’ai pour habitude d’être indépendante et de gérer seule mes créations. Je choisis moi-même mes couvertures, et je gère mon marketing et ma communication. En tant qu’auteure autoéditée, j’ai une liberté qu’un auteur en maison ne pourrait pas forcément avoir. Cela dit, être éditée en maison me permettrait de me consacrer beaucoup plus à l’écriture, car ce n’est pas écrire qui est long et difficile, c’est l’après : il faut se constituer un réseau, être présent partout sans pour autant être omniprésent et ce n’est pas forcément l’atout principal d’un auteur, qui est celui de se consacrer à l’écriture.
 
Aux lecteurs réfractaires à l’autoédition, que dirais-tu pour les convaincre de te lire ?
Je suis pour l’harmonisation des “deux camps” – autoédition et maison d’édition. Il ne faut pas oublier que nous sommes là pour divertir le lecteur, le bousculer, le désarçonner, le faire rêver, réfléchir, douter, aimer, pleurer.
Je sais que le lectorat français est encore frileux face aux auteurs indépendants. Il est comme un consommateur qui n’achèterait que de la marque.
J’en connais même qui pensent toujours et encore que l’autoédition est une voix de garage uniquement dédiée aux mauvais auteurs, ce qui est faux évidemment. Alors oui, on lit de tout, du bon comme du mauvais, car l’autoédition est ouverte à tous, mais on peut découvrir de belles pépites. Je pense notamment à Amélie Antoine ou Laure Manel qui ont eu un parcours exceptionnel.
L’avantage d’un auteur indépendant c’est qu’il est libre d’écrire ce qu’il veut et ça, c’est une belle richesse. Il n’est pas obligé de suivre un chemin tout tracé et peut aisément bousculer le lecteur.
Et puis, il faut laisser la chance aux inconnus et aux débutants, car parfois, on peut passer à côté de romans fabuleux. 
 
D’autres projets littéraires sont-ils en préparation ?
Je suis en train de travailler sur un 3ème roman. J’ai déjà une idée du synopsis, mais rien n’est encore abouti, car je dois encore y réfléchir. Il reste beaucoup d’incohérences et je manque de précisions concernant certaines intrigues. J’aimerais que l’histoire se passe dans un orphelinat parisien dans les années 70. Avec des écorchés vifs, des secrets de famille. Tout ce que je peux dire, c’est qu’une partie de l’histoire a été vécue par un proche d’une de mes amis. On en vient toujours à l’écoute des autres…
 
Un petit mot pour la fin ?
Pas mal d’auteurs débutants me contactent régulièrement via mon groupe Facebook “Conseils entre autoédités” pour me demander des conseils ou mon avis sur l’autoédition.
Beaucoup d’entre eux n’osent pas se lancer, à tort. Souvent parque qu’ils estiment qu’ils n’ont rien à raconter, d’autres pensent que ce qu’ils écrivent est trop mauvais, sans compter ceux qui s’empêchent d’écrire à cause de l’orthographe.
Je voudrais juste m’adresser à ces gens-là, à ceux qui veulent se lancer mais qui n’osent pas, par peur du jugement souvent. Personne n’a le droit de vous empêcher d’écrire. Personne n’a le droit de vous juger car vous faites des fautes à chaque mot. Tout se corrige, tout s’améliore, tout se travaille. Il faut croire en votre projet.
Et puis, ce n’est pas parce que vous écrivez que vous devez le montrer à tout le monde. Vous pouvez aussi écrire pour vous. Ne vous censurez surtout pas et laissez votre plume vivre pour vous. 
Je tiens à remercier ceux qui me soutiennent depuis le début et ceux qui m’apportent de l’inspiration sans le savoir.
Merci aux lecteurs que nous ne connaissons pas et qui nous font confiance, qui nous encouragent.
Je te remercie également Aurélie, toi qui soutiens l’autoédition depuis longtemps, qui accompagnes et mets en lumière des auteurs inconnus. 
Et ne pas oublier qu’écrire, c’est être libre.
 
 
C’est moi qui te remercie, chère Sonia, d’avoir joué le jeu en répondant à mes petites questions indiscrètes et en les concluant de si belle façon, tes gentils mots me vont droit au coeur !
A présent chers amis, n’hésitez pas à faire comme moi et découvrir enfin la plume de Sonia Dron si vous n’en avez pas encore eu l’occasion : A votre convenance, vous pouvez vous plonger dans son premier roman “Du vin sur les lèvres/La douleur des sentiments” ou bien entamer la plongée par son dernier titre “A la lueur des lanternes rouges” paru le 1er mai dernier et dont vous trouverez ma chronique juste ICI… Vous pouvez encore vous aider de ses précieux conseils avec son “Petit guide pour futurs écrivains” si vous avez la plume qui vous démange ! En tous les cas, n’hésitez pas à parcourir sa bibliographie… Et plus largement, n’hésitez pas à lire, tout simplement ! Belles lectures mes chers amis, et à très vite !

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