Mes petits Bookinautes adorés : Vous n’êtes pas sans savoir que la Gazette du Lecteur me permet de partir à la rencontre des auteurs pour vous les présenter à mon tour et à ma façon, notamment dans le petit monde de l’autoédition ! C’est un heureux hasard (et une relation commune que je remercie chaleureusement !) qui m’a permis de croiser la plume de Max Thareau. Celui-ci m’a en effet contactée pour me faire découvrir son univers avec “Margot Dupain et les Jardins d’âmes“, premier opus de sa saga intitulée “La Guerre du Conte” qu’il publiait ce 29 octobre. L’occasion était trop belle pour ne pas faire plus ample connaissance, aussi l’ai-je sollicité pour une petite interview qu’il m’a très gentiment accordée, ce dont je lui suis très reconnaissante ! Ne me reste plus qu’à vous souhaiter une belle rencontre et une bonne lecture !
Quel auteur es-tu ? Pourrais-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Max Thareau, passionné d’histoires depuis que j’ai appris à lire. Enfant, je passais des heures à me perdre dans des livres qui m’emmenaient loin de la réalité. Aujourd’hui, j’écris des récits où la fantasy se mêle à une pointe de science-fiction et beaucoup d’aventure. J’adore imaginer des univers où les règles du monde réel sont bousculées, réinventées, ou même renversées. Après 20 ans de tâtonnements (et un paquet d’idées farfelues heureusement vite jetées à la poubelle !), j’ai enfin trouvé l’histoire qui me tient à cœur : « La Guerre du Conte », une saga en huit tomes qui allie divertissement et réflexion.
Auteur, mais sans doute aussi lecteur : Quelle place tient la lecture dans ta vie ?
La lecture m’a toujours accompagné, que ce soit pour m’évader ou pour nourrir mes propres histoires. J’ai grandi en dévorant des récits épiques et fantastiques et des livres-jeux qui ont influencé mon écriture. En ce moment, je découvre avec plaisir un grand nombre d’auteurs auto-édités du monde francophone dont j’ignorais l’existence. Ma pile de lecture risque de devenir monumentale dans les années à venir…
D’où t’est venue l’envie d’écrire ? Quelles sont tes sources d’inspiration ?
L’envie d’écrire m’est venue en plongeant dans des œuvres comme « Harry Potter » de JK Rowling et « Le Seigneur des Anneaux » de JRR Tolkien. Ces univers fascinants m’ont donné envie de créer les miens, de faire voyager les lecteurs comme j’ai pu voyager à travers ces pages. Je puise mon inspiration dans le folklore, la mythologie, mes lectures, mais aussi dans ces questions existentielles qui nous tiennent éveillés la nuit, comme « Que se passe-t-il après la mort ? » ou « Sommes-nous maîtres de notre destin ? ». Ce sont des thèmes au cœur de « La Guerre du Conte ».
Tu viens tout juste de publier « Margot Dupain et les Jardins d’âmes », premier tome de ce qui s’annonce être une saga intitulée « La Guerre du Conte » et le fruit de nombreuses années de travail : Que peux-tu nous en dire ?
Ce premier tome est une plongée dans un monde où l’Au-delà n’est pas ce que l’on pourrait imaginer. Il pose les bases de la saga. Margot Dupain, l’héroïne, se retrouve confrontée à des choix difficiles et à un univers plus dangereux que ce qu’elle croyait. Chaque tome mêle aventure, mystère, romance et rebondissements. J’ai pris le temps de construire des bases solides afin que les personnages ne restent pas figés dans mon plan et continuent d’évoluer naturellement afin de me surprendre. Ce qu’ils ne se privent pas de faire…
Comment expliques-tu avoir basculé du côté fantasy de la littérature ? En quoi ce genre t’inspire-t-il davantage ? Saurais-tu nous parler de ton propre univers ?
La fantasy m’a toujours attiré. C’est un véritable terrain de jeu sans aucune limite. On peut partir dans un univers totalement inventé ou reprendre des éléments de notre monde au gré de ses envies. Dans « La Guerre du Conte », j’ai voulu fusionner des éléments en apparence incompatibles. Anges et fées côtoient des trous noirs, notre destin est écrit au sens strict du terme, les âmes doivent se rendre dans un Paradis qui n’est pas celui qu’on croit et il est question de vaisseaux féériques… On verra si la sauce prend ! Pour l’instant, les premiers retours que j’ai sont plutôt encourageants.
Une saga ne saurait exister sans une galerie de personnages pour la faire vibrer ! Qui allons-nous rencontrer ? Est-il possible de faire plus ample connaissance avec eux ?
Vous allez rencontrer Margot Dupain, une jeune fille qui se cherche dans un monde qui la dépasse. Mais aussi des anges dans leur mandorle, des fées mentores, des Évalyers – des humains dotés de pouvoirs spirituels – et des membres de l’Alliance qui luttent contre des forces démoniaques. J’ai abondamment illustré et présenté les autres personnages que l’on retrouvera dans le premier chapitre : Malick, Samavéda et Phébus. Chacun d’eux a ses propres motivations, ses failles, et ses secrets. J’ai hâte que vous les rencontriez et découvriez leurs histoires… Margot, elle, va découvrir que sa quête personnelle, qu’elle apprendra au cours de ce premier tome, n’est que la pointe de l’iceberg. Difficile d’en dire plus sans spoiler.
Une aventure d’autant plus originale et singulière qu’elle est illustrée selon ton compte Instagram : En quoi était-ce essentiel à tes yeux ? Qui illustre ton œuvre et quel travail cela représente-t-il ?
Les illustrations sont de mon graphiste : Arno Mulot. Elles sont importantes car elles apportent une dimension visuelle et une certaine crédibilité à un univers qui pourrait sembler déroutant avant d’avoir lu le livre. De nombreux éléments qui participent à la cohérence visuelle de la saga étaient parfois mal appréhendés de mes bêta-lecteurs et il me semblait important de les illustrer pour faciliter leur compréhension. C’est le cas des auréoles et des mandorles. Par exemple, l’une de mes bêta-lectrices avait dessiné une auréole face au front, alors qu’en réalité, les auréoles sont bien situées au-dessus de la tête comme on l’imagine. J’avais la couverture de mon premier tome en tête depuis des années, et voir cette image prendre forme a été une expérience forte. J’aurais encore mille idées d’illustrations, mais il faut en garder pour la suite… J’ai tellement travaillé de mon côté pour élaborer cette intrigue et cet univers que l’investissement en valait la peine. C’est un travail de longue haleine mais qui apporte une vraie âme à l’univers de « La Guerre du Conte ».
Pour quelle raison t’es-tu lancé dans l’autoédition ? Aux lecteurs réfractaires à l’autoédition, que dirais-tu pour les convaincre de te lire ?
L’autoédition me permet de contrôler chaque aspect de mon œuvre, de l’écriture à la publication. C’est un chemin difficile, mais très enrichissant. J’aime l’idée d’avoir une liberté totale, et je pense que les lecteurs peuvent y trouver une expérience aussi riche que dans n’importe quelle publication traditionnelle, avec en plus une proximité supplémentaire avec l’auteur. Essayez, vous serez sûrement agréablement surpris !
Ton roman vient juste de paraître mais sais-tu déjà comment se profile la parution des prochains tomes de cette grande aventure ? Quels sont désormais tes projets littéraires ?
Chaque tome apportera son lot de surprises et de découvertes, mais je préfère garder les détails pour plus tard. Disons simplement que Margot et ses compagnons ne sont pas au bout de leurs peines… Quant à mes autres projets littéraires, j’ai plusieurs idées en tête, mais pour l’instant, « La Guerre du Conte » reste ma priorité. Le plan des huit tomes est déjà en place, et il me reste encore beaucoup à raconter.
Un petit mot pour la fin ?
Je tiens à remercier tous les lecteurs qui embarquent dans cette aventure avec moi. Votre soutien est ma plus grande motivation. J’ai hâte de partager la suite de « La Guerre du Conte » avec vous et de lire vos avis ! Bonne lecture !
Un immense merci à toi de t’être si volontiers prêté au jeu de mes petites questions indiscrètes pour nous présenter le premier opus d’une saga qui promet d’être passionnante ! A présent mes Bookinautes adorés : Et si nous partions ensemble rencontrer Margot Dupain dans le premier opus de “La Guerre du Conte” ?