Opus bonus : “Phobos – Origines : Avant qu’il soit trop tard” de Victor Dixen, initialement paru dans la collection Jeunesse des éditions Robert Laffont le 06 juin 2016, et désormais disponible en version poche aux éditions PKJ.
Le pitch : Six pionniers en apparence irréprochables.
Six jeunes terriens rongés par leurs secrets.
Six dossiers interdits, qui auraient dû le rester.
Ils incarnent l’avenir de l’humanité.
Six garçons doivent être sélectionnés pour le programme Genesis, L’émission de speed-dating la plus folle de l’histoire, Destinée à fonder la première colonie humaine sur Mars. Les élus seront choisis parmi des millions de candidats pour leurs compétences, Leur courage et, bien sûr, leur potentiel de séduction.
Ils dissimulent un lourd passé.
Le courage suffit-il pour partir en aller simple vers un monde inconnu ? La peur, la culpabilité ou la folie ne sont-elles pas plus puissantes encore ? Le programme Genesis a-t-il dit toute la vérité aux spectateurs Sur les “héros de l’espace” ?
Ils doivent faire le choix de leur vie, avant qu’il ne soit trop tard.
Publié en marge des quatre ouvrages composant la saga “Phobos” stricto sensu, je me suis gardé cet “hors-série” pour la fin en dépit de l’ordre de publication, un peu comme la cerise sur le gâteau ou le Cupido sur la planète Mars, c’est à vous de voir les choses ! ^^
Si ce livre se concentre uniquement sur les six garçons de la saga, il est vrai qu’avec un peu de recul, nous en avons appris davantage sur les filles au cours de cette (quadruple) aventure, sans oublier que Léonore a toujours constitué le point d’ancrage durant notre lecture. C’est donc avec enthousiasme et curiosité que je me suis laissée embarquer à bord de ce bouquin, déterminée à percer tous les mystères de nos pionniers, enchantée à l’idée de découvrir ce contenu exclusif que le programme Genesis m’avait promis mais pas encore révélé !
A la manière d’un recueil de nouvelles, le roman se divise en six récits pour s’intéresser à tour de rôle à chacun de nos héros de l’espace. Loin d’être redondant, ce tome complète merveilleusement la quadrilogie, faisant écho à celle-ci tandis que les parties se répondent aussi entre elles, ce qui témoigne d’une construction remarquablement bien pensée et redoutablement maîtrisée.
Mozart, Tao, Samson, Alexei, Kenji, Marcus. Chaque jeune homme nous est présenté sous un autre jour, pas forcément son meilleur mais en tout cas le plus révélateur. Du dépôt des candidatures jusqu’au décollage en passant par leur rencontre avec la machiavélique Serena, hors champ ou face caméra, tout nous est dévoilé : leur histoire, leur passé, leurs blessures, leurs secrets, leur environnement, leur part d’ombre… Oui, tout nous est dévoilé, rien ne nous est épargné. Les émotions qui nous submergent en sont d’autant plus fortes, la vérité d’autant plus touchante. C’est d’autant plus vrai pour l’inénarrable Marcus, définitivement le personnage le plus envoûtant de cette série. Si Léonore prend toute la lumière au fil de cette longue intrigue, Marcus s’avère incontestablement LE héros de l’ombre comme on en a rarement vu.
C’est d’autant plus enrichissant, prenant et captivant que ce titre annexe est porté par une plume toujours aussi fluide, sensible et agréable, un style dynamique, attrayant et efficace, pour un préquel définitivement réussi pour la spectalectrice que je suis !
En bref, au terme de cet ouvrage supplémentaire, je crois vraiment que l’aventure s’achève… Définitivement ? Seul l’auteur le sait. En attendant, j’ai rendez-vous avec l’Histoire et la Cour de Louis l’Immuable m’ouvre déjà ses portes !
