C’est fou ce que la situation peut changer d’un article à un autre, mes petits Bookinautes préférés… Il y a deux mois à peine, je rédigeais l’aîné de celui-ci en direct live de Nîmes, autrement dit à l’autre bout de la France, très loin de mon domicile… Et c’est aujourd’hui en mode confiné que je m’attelle à l’écriture de celui-ci, le Coronavirus et les mesures sanitaires pour le combattre en ayant décidé ainsi…
Qu’à cela ne tienne, nous garderons le moral et profiterons de ce temps libre en nous consacrant à la lecture !
Une lecture d’autant plus savoureuse qu’elle se fait cette fois-ci en compagnie de ma DreamBookTeam et ses membres, tous embrigadés voilà déjà un moment dans mes livresques aventures, ravis de pouvoir apporter leur pierre à l’édifice… Ou plutôt leur livre à la bibliothèque, parce qu’il est toujours plus sympa d’alourdir nos PAL ensemble, ce n’est pas vous qui me direz le contraire !
Et tandis que Laura, Françoise et Franck poursuivent leurs lectures chacun de leur côté, c’est au tour de ma Maman Roseline de vous présenter le livre qu’elle vient de (re)bouquiner… Car pour l’occasion elle a décidé de vous faire voyager “Dans les forêts de Sibérie” avec Sylvain Tesson, initialement paru aux éditions Gallimard et maintenant disponible au format poche aux éditions Folio, Lauréat du Prix Médicis en 2011 pour la catégorie Essai…
Ce que dis la quatrième de couverture…
“Assez tôt, j’ai compris que je n’allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m’installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie.
J’ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal.
Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j’ai tâché de vivre dans la lenteur et la simplicité.
Je crois y être parvenu.
Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à l’existence.
Et si la liberté consistait à posséder le temps ?
Et si la richesse revenait à disposer de solitude, d’espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures ?
Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.”
J’ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal.
Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j’ai tâché de vivre dans la lenteur et la simplicité.
Je crois y être parvenu.
Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à l’existence.
Et si la liberté consistait à posséder le temps ?
Et si la richesse revenait à disposer de solitude, d’espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures ?
Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.”
Roseline a aimé… Oui, mais pourquoi ?
Et bien déjà parce qu’il faut préciser que ma mère adore cet auteur, qu’elle en a certainement lu ou relu tous les titres, y compris le dernier, et que c’est à regret qu’elle n’a finalement pas pu m’accompagner à la Foire du Livre de Brive l’an dernier pour enfin le rencontrer…
A l’heure où nous sommes tous confinés, ma chère Maman Roseline a donc choisi de se replonger dans cette lecture qu’elle a jugée tout à fait adaptée à la situation, outre le fait qu’il s’agit d’un de ses ouvrages préférés.
En effet dans ce titre, l’auteur partage avec nous une expérience inédite à laquelle il s’est soumis : Celle de vivre six mois isolé dans une cabane au fin fond de la Sibérie. Avec pour seuls compagnes la vodka – pour combattre le froid – et la nature – pour combattre la solitude, celui-ci nous raconte ses journées pour nous offrir la plus belle des leçons de vie en nous ramenant à la plus stricte et pure simplicité. Il en tire ce livre magnifique, à la fois lumineux et poétique, véritable ode à la nature à la fois drôle et pleine de philosophie.
Embarquée dans cette aventure aux côtés de Sylvain Tesson pour partager son introspection, ma mère n’a finalement pas vu le temps passer et a savouré chaque ligne de cet incroyable récit tout en redécouvrant une fois encore toute la beauté de cette merveilleuse nature et toutes les ressources qu’elle parvient chaque jour à nous offrir… N’est-ce pas le meilleur moment de nous en rappeler ?
Résumons-nous pour finir…
Je pense que vous l’aurez compris, ma chère Maman Roseline a adoré relire ce récit, qu’elle vous invite à votre tour à (re)découvrir, surtout en cette période où il est essentiel de profiter de ces instants pour nous ressourcer à l’écart du tumulte de notre société… C’est le moment où jamais : Partez donc à la découverte des forêts de Sibérie tout en restant confortablement installé dans votre canapé et vous verrez : Vous n’allez pas le regretter !