Une nouvelle aussi prenante que glaçante : “Le rouge leur va si bien“, de Julie JKR, disponible sur Amazon.
Le pitch : Un abominable tueur en série sévit dans les rues de Détroit. Dangereusement actif, celui-ci laisse une victime par jour aux forces de l’ordre, des jeunes filles atrocement mutilées, torturées jusqu’à la mort qu’elles attendent sans doute comme une délivrance tant les souffrances endurées sont effroyables. Une enquête difficile pour l’inspecteur Monroe qui n’est sans doute pas aux bout de ses peines…
Sacré nom de dieu mes amis, quel récit ! Lorsque je tombe sur la mise en ligne de cette nouvelle par son auteure dont j’adore la prose, ni une ni deux, je clique… Et je lis… Tard dans la nuit, je ne me méfie pas de la plume de cette auteure que je sais pourtant redoutable… Et ça n’a pas manqué… Elle m’a prise au piège et bousillé par nuit : Non pas pour sa longueur puisque c’est une nouvelle… Mais allez trouver le sommeil après une lecture pareille ! Rhaaaaaaa Julie JKR, je ne te félicite pas !
Et pourtant force est de constater qu’il va bien me falloir la féliciter cette demoiselle… Ne perdant pas un instant des précieuses lignes qui s’apprêtent à se lancer, l’auteure nous embarque sans délai à la rencontre d’un cadavre portant les traces d’épouvantables sévices. Accusant d’abord le coup, le lecteur ne peut dès lors s’empêcher de faire défiler les pages sous ses yeux effarés puis révulsés d’être le témoin privilégié de tant d’horreurs…
A la fois dans l’intimité de l’inspecteur et du tueur… Du chat et de la souris… Sauf qu’il vous sera bien difficile de savoir qui est qui… Le lecteur suit tour à tour l’un et l’autre au fil de ses actions et réflexions… Espère pouvoir dénicher un indice ça ou là pour capturer le monstre tandis que les victimes s’empilent à une vitesse alarmante…
Dès lors le lecteur ne voit pas ce dangereux piège se refermer sur lui, victime qu’il est d’une addiction contrainte et forcée tant il aspire à connaître la vérité…
Et BAM ! Sans crier gare le lecteur se prend un uppercut par son auteure décidément machiavélique, dont il aurait dû s’attendre à tant de sadisme quand vient le dénouement, achevant sa lecture par K.O. tant il ne s’attend pas à pareille fin… Non mais Julie ? Julie… Julie ! Julie : Tu ne peux pas faire ça !!! TU NE PEUX PAS NOUS FAIRE CA !
Et pourtant si… Car la plume de l’auteure est toujours aussi nerveuse qu’efficace… Son style aussi fluide que soigné… L’auteure est toujours aussi brillante… Que dangereuse…
A la fois dans l’intimité de l’inspecteur et du tueur… Du chat et de la souris… Sauf qu’il vous sera bien difficile de savoir qui est qui… Le lecteur suit tour à tour l’un et l’autre au fil de ses actions et réflexions… Espère pouvoir dénicher un indice ça ou là pour capturer le monstre tandis que les victimes s’empilent à une vitesse alarmante…
Dès lors le lecteur ne voit pas ce dangereux piège se refermer sur lui, victime qu’il est d’une addiction contrainte et forcée tant il aspire à connaître la vérité…
Et BAM ! Sans crier gare le lecteur se prend un uppercut par son auteure décidément machiavélique, dont il aurait dû s’attendre à tant de sadisme quand vient le dénouement, achevant sa lecture par K.O. tant il ne s’attend pas à pareille fin… Non mais Julie ? Julie… Julie ! Julie : Tu ne peux pas faire ça !!! TU NE PEUX PAS NOUS FAIRE CA !
Et pourtant si… Car la plume de l’auteure est toujours aussi nerveuse qu’efficace… Son style aussi fluide que soigné… L’auteure est toujours aussi brillante… Que dangereuse…
En bref, un seul bémol à déplorer au terme de cette lecture magistrale : Connaissant tout le talent de l’auteure, cette dernière aurait très bien pu nous en livrer tout un roman… Seulement le dénouement aurait-il pu être le même ? Sans doute pas… Alors… Bravo Julie !